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Sujet: coincidence ? i don't think so ●● victorest Ven 15 Aoû 2014 - 3:50
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Victoria avait toujours vécue sa vie à 200 à l'heure. Lorsqu'elle n'était pas en cours, ou entrain d'étudier, on la voyait flâner au cœur des plus prestigieuses boutiques de l'île en quête d'une nouvelle robe ou d'une nouvelle paire d'escarpins, on l'attrapait chez le coiffeur entrain de feuilleter un magazine le temps d'un brushing, on la surprenait se relaxer au SPA après une dure journée de travail. Quant à ses weekend, n'en parlons même pas. L'anglaise s'envolait dans son jet privée le vendredi soir et ne revenait que le lundi matin, aux aurores. Même Chuck Norris pâlirait à la vue d'un planning aussi chargée. Son cerveau carburait h24, elle avait toujours quelque chose à faire. Être l'héritière de l'empire Hatfielfds n'était point de tout repos.
Aujourd'hui, nous étions lundi. Sa montre affichait 6AM précise. Victoria trônait dans l'un des confortables sièges en cuir de son jet. Son shooting pour Armani Exchange s'étant terminé très tard, elle dût saisir son vol pour Londres directement après. Elle n'avait qu'eu 5 heures de sommeil tout au plus. Cependant, au lieu de plier sous le poids de la fatigue, la rose avait la tête occupée à penser. En effet, durant ces derniers jours, on lui avait fait part de nouvelles plutôt inquiétantes. Premièrement, le mercredi après-midi, elle apprit par le biais de Felicia l'incident qu'il s'était produit entre Orest et Dexter. Chaque détails, chaque paroles, elle parvint à extirper de la blonde toutes informations concernant cette affaire. Cela aurait dû s'arrêter là. Mais pas plus tard qu'hier, elle eut vent de l'amnésie dont Heath fut victime. Comme pour beaucoup d'autres, cette nouvelle désastreuse la choqua.
Victoria n'osa s'imaginer l'état dans lequel ses proches se trouvaient. Joach, le frère de cœur du leader de RED, devait être le plus atteint par cette catastrophe. Après, bien entendue, ses confrères de RED, ainsi que tout les supporteurs du mouvement, n'étaient certainement pas mieux. La pagaille régnait sûrement en maîtresse au cœur du pensionnat. De toute manière, la déléguée des A constaterai les dégâts par elle même dans à peine quelques heures. Finalement, le jet se posa. Elle s'empara rapidement de ses bagages, roula en direction de la gare où, après avoir fait composter son billet, monta dans le train en direction de Prismver.
Une fois son postérieur tranquillement installé sur l'un des fauteuils du TGV, ses réflexions reprirent de plus belles. Elle pensait à Orest et Dexter, puis à Heath. Tout cela était fort louche... De plus, Orest ne possédait t-il pas le don de l'amnésie ? Peut être, dans un excès de colère, avait-il effacer les souvenirs d'Heath ? Pourtant il supportait le mouvement RED non, alors pourquoi faire une chose pareille ? Victoria n'était certaine de rien. Mais plus elle y pensait, plus cela lui semblait plausible. Trop plausible. Elle ne croyait pas aux coïncidences.
Le train s'arrêta, signe qu'il venait d'atteindre sa destination. Elle jeta un coup d'œil à son portable : 8:45AM. Les cours avaient déjà commencer. Se pinçant la lippe inférieur, la rose était en proie à des hésitations palpables. Son cœur lui disait d'aller tirer cette histoire au clair, tandis que sa conscience lui hurlait d'aller en cours. Que faire ? Même si elle se rendait en cours, il lui serait impossible de se concentrer. Et puis, elle n'avait jamais louper une seule leçon de l'année, elle pourrait aisément prétexter une maladie, les professeurs n'en diraient rien. Bien décidée, l'étudiante s'empara une fois de plus de ses valises et regagna le pensionnat.
Lorsqu'elle gagna sa chambre, Victoria posa ses affaires et fila en vitesse. Elle ne prit même pas soin de se changer. Par conséquent, la reine se retrouvait à vadrouiller dans les couloirs en Louboutin et en robe Gucci. Hyper pratique, je vous l'accorde. Son premier réflexe : vérifier si le brun ne glandait pas dans son bungalow. Elle fut surprise de le trouver au pied de sa porte, visiblement entrain de partir on ne sait où. Au lieu de l'aborder directement, la brune se décida à le suivre, afin de s'assurer qu'il n'aille pas fourrer son nez dans une quelconque affaire suspecte. Agent Hatfields GO. Je ne vous parle même pas de la discrétion dont elle fit preuve avec le claquement des talons qui ponctuait chacun des ses pas, ou du cri horrifié qu'elle poussa lorsqu'Orest obliqua vers les égouts. Il allait dealer de la drogue ou quoi ? Que pouvait t-il bien faire dans un endroit aussi répugnant ? C'était définitivement louche.
Le chemin à travers les égouts fut une véritable épreuve mentale. Entre les couinements des rats, l'odeur nauséabonde et cette obscurité étouffante, elle se sentit défaillir à tout moment. Heureusement, le E finit par s'arrêter. Elle aurait bien voulue attendre un peu plus avant de lui tomber dessus mais n'en pouvant plus, elle sauta hors de sa cachette et lui agrippa fermement le bras afin de le faire retourner.
« Je suis sur que c'est toi qui a fait ça ! Et ne fais pas genre que tu ne vois pas de quoi je parles ! » s'exclama t-elle.
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Sujet: Re: coincidence ? i don't think so ●● victorest Ven 15 Aoû 2014 - 5:21
Pour être honnête avec vous, ça n’allait pas fort ces derniers temps. J’étais horriblement mal, à cause de ces visions récurrentes qui n’avaient cesse de me plomber le moral. Cette sensation de froid, cette odeur insoutenable et cette horrible obscurité qui m’entourait. Il y avait cette voix, douce et intimidante, il y avait cette pièce si étroite et humide, il y avait ces cris - celle d’un enfant, à moitiés engloutis par les larmes, à moitié ravalés sous une peur inqualifiable. Je n’avais aucune idée de la raison, mais je me sentais étrangement lié à cet enfant, comme si je le connaissais depuis toujours - et c’est ce qui me rendait dingue, c’est ce qui rendait ces visions tellement insupportables et douloureuses. A chaque fois que j’entrevoyais brièvement son visage déchiré par la douleur, cette peine couplé à ces gémissements, je ravalais des sanglots, tentais de masquer mon expression de trouble et de tristesse.
Pour une raison ou pour une autre, tout cela m’affectait. Peut-être était-ce la présence d’un nouveau don, d’une magie de vision ou d’illusions que j’étais incapable de contrôler - à vrai dire, j’étais incapable de répondre à cette question : mon don n’était pas le genre de magies qu’on pouvait vérifier aisément. J’étais sans le moindre doute dans une mauvaise passe, suite à la nouvelle que m’avait annoncé la nouvelle Miss du pensionnat. Mon frère s’appelait Dexter O’Neill, il était en A, et autant vous dire que la découverte de ce lien me fit douter de tout. Ma tante, mon père, l’identité soit disant sans intérêt de ma mère - ce lien fraternel avait réveillé en moi des souvenirs qui n’auraient jamais dû voir le jour de nouveau et éveillé de nouveau en moi cette part sombre que je m’efforçais de cacher.
J’en avais tout simplement marre de faire semblant. Ce matin-là, je ne croisais personne au réveil, et il est peut-être étonnant de savoir que ce dernier est parvenu avant midi. Je ne sais même pas si on pouvait appeler ça un réveil - j’avais passé la matinée les yeux ouverts à me questionner sur ce que j’allais faire. Ce n’était pas le premier soir où je ne pouvais dormir après avoir pris une telle décision quelques jours plus tôt. Mon nouvel objectif, mes nouveaux compagnons, et plus que tout, ce badge d’entrée que j’avais si difficilement gagné : aujourd’hui, j’en payais le prix fort, et je me demandais si c’était véritable nécessaire. J’aurai pu négocier, faire ça différemment, trouver un compromis, mais ça ne fut pas le cas - et quand ce fut mon tour de passer à l’action, je n’avais pas hésité.
Victoire, mais à quel prix ? Ma santé se dégradait, mes nuits s’écourtaient toujours un peu plus et j’étais incapable de me tenir en public en ce moment. Je cherchais la tranquillité, d’une façon ou d’une autre, et l’isolement me semblait être la meilleure des réponses. J’avais traversé la moitié de la ville dans une foule indomptable de monde pour arriver ici, et à présent, je me sentais comme fatigué, las de tout ça. Je marchais dans les égouts avec détente, fronçant les sourcils quand quelqu’un vint agripper mon bras pour me retourner et qu’une voix aiguë m’interpella. Il ne me fallut pas un instant pour reconnaître Victoria Hatfields, la fille avec qui j’avais passé l’ombre d’un cours de rattrapage.
Cette fois-ci, elle semblait énervée. Son regard azuré défiait le mien tandis que ses mots fouettèrent l’air avide de silence de ces égouts, me faisant serrer les lèvres sous la pression. Comme si elle savait quoi que ce soit. J’avais entendu l’histoire - Heath Ackland, chef de RED et de ces fiers rouges en pleine évolution, aujourd’hui amnésique. Pas étonnant qu’elle ait fait le rapport avec moi, bien que je préférais encore à ça l’image d’un gitan. Je me dégageais d’un geste, haussant les sourcils alors que nos yeux se croisaient.
- Ton intérêt pour le tiers-monde semble avoir ses variantes, décidément. Tu parles de quoi ? De l’état des élèves blessés ou encore l’amnésie d’Auckland ? Je ne sais rien à ce sujet, j’pense que tu perds ton temps. Je suis pas le seul avec ce pouvoir, et moi j’en ai rien à carrer de RED alors je pense que tu t’adresses à la mauvaise personne, Vicky.
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Sujet: Re: coincidence ? i don't think so ●● victorest Sam 16 Aoû 2014 - 4:53
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N'étant point convaincue par ses propos, ses sourcils se froncèrent. Pour démentir quoi que ce soit, Orest s'y prenait vraiment mal. Tant qu'il ne lui aurait pas fournie une explication valable et en béton, l'anglaise ne se démontera pas. Elle insistera autant que sa langue le lui permettra. Et croyez moi, à ce petit jeu d'argumentation, c'était une véritable pro. Mais attendez, venait-il de l'appeler Vicky ? Le surnom affectueux que seuls ses amis proches ont l'autorisation (et le privilège) d'utiliser ? Elle pressa son regard contre le sien une nouvelle fois, le dévisageant quelque peu. Au creux de ses prunelles azurées luisait une lueur de défi, de provocation. Cependant, si on y prêtait un peu plus d'attention, on distinguerait également un éclat d'incompréhension, engloutie par cette vague d'agressivité. Qu'il la nomme ainsi la perturbait. C'était le genre de surnom qu'elle voulait entendre sortir de la bouche de ses amis, pas d'un homme qui lui était pratiquement inconnu. Mais ce qui la rendait particulièrement confuse, c'était la chaleur qui s'était installé dans son cœur à cet instant précis. Pfff, n'importe quoi. Pour avoir ce genre de pensées, l'anglaise devait être sacrément en manque.
Victoria se ressaisit brusquement, balayant précipitamment ces pensées de son esprit. L'heure n'était pas aux réflexions, mais aux explications. Sa tête s'inclina légèrement vers le haut, les traits de son visage se peignèrent de moquerie et de dédain. Elle croisa ses bras sur sa poitrine et haussa un sourcil.
« Vicky ? Je ne t'ai jamais autorisé à m'appeler ainsi. Seuls mes proches en ont le droit. À ce que je sache, tu n'en fais pas partie. » répliqua l'étudiante sur un ton narquois.
Il ne fallait pas non plus qu'il se croit tout permis. La rose restait reine et lui gitan. Le fossé entre eux deux était gigantesque, à tel point qu'on ne pouvait en mesurer l'écart. Elle observa le visage du brun deux trois secondes, tentant de distinguer une quelconque émotion, ou ne serait-ce qu'une simple agitation. Tout à l'heure, il avait arboré cet air qui signifiait : elle n'est au courant de rien. Mon chère, tu te trompes sur toute la ligne. La reine connaissait toute l'histoire, il ne lui fallait que quelques morceaux pour compléter le puzzle. Et elle comptait bien les obtenir, d'une manière ou d'une autre.
« Sinon... Je suis au courant de ce qu'il s'est passé entre toi et Dexter. Parfois, la rage pousse à faire des choses dont l'idée ne nous aurait même pas effleurer auparavant. Je ne vois pas pourquoi tu serais une exception à la règle. » commença t-elle, parfaitement sûre de ce qu'elle insinuait.
Victoria fit une pause, dardant ses iris vers les siennes. On dit que les yeux sont le miroir de l'âme, peut être discernerait-elle quelque chose au creux de ses pupilles ambrés. Bien que personnellement, elle pensait que ce genre de propos était un véritable ramassis de bêtises, tout les moyens étaient bons pour en apprendre plus.
« Tu te disputes avec Dexter et quelques jours plus tard, Heath perd la mémoire. Bien évidemment, tu possèdes le don de l'amnésie. C'est ironique à quel point toutes ces coïncidences pointent vers toi, tu ne trouves pas ? » poursuivi la déléguée des A.
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Sujet: Re: coincidence ? i don't think so ●● victorest Sam 16 Aoû 2014 - 20:32
Se mêler des affaires des autres faisait parti des traits que j’avais tendance à détester. Je regardais avec indifférence la nouvelle déléguée des A, incapable de comprendre ce qui la motivait. Elle faisait parti de l’élite, travaillait avec les hippies de Work in Progress, elle n’avait aucun intérêt à aider Heath. Alors pourquoi ? Pourquoi cherchait-elle le coupable d’un acte qui arrangeait son camp ? Je haussais les sourcils, glissais mes mains dans mes poches et gardais mes yeux plantés dans les siens. Je n’avais rien à cacher, profané aucun mensonge et plus que tout, aucun compte à lui rendre. Un tantinet agacé par son comportement presque hypocrite, je me mordis la lèvre, écoutant ce qu’elle avait à dire. Je savais qu’elle était venue pour Heath, mais au fond, j’espérais que ce n’était pas le cas.
Bien entendu, la plupart des mecs de ce pensionnat espéraient la même chose venant de cette fille, et si ça pouvait être le cas pour moi, en parti, ce n’est pas ce qui me motivait. J’avais vu ce qu’elle était pendant ce cours, j’avais vu cette personnalité, cette innocence et cette immaturité enfantine. J’avais vu une fille sous son vrai jour, bien loin de cette carapace, de cette image de fille parfaite et modèle. Ce n’était peut-être pas la meilleure des deux, mais c’était la plus sincère - et il avait beau avoir été écourté par mon brusque revirement, le moment passé n’était pas remplaçable. Ou peut-être qu’en réalité, c’était une autre de ces personnalités construite, façonnée de toute pièce pour éviter d’avoir à se révéler telle qu’elle l’était. Je ne l’espérais pas, j’espérais avoir vu une part de la vraie Victoria - espiègle, joueuse, ouverte.
Mais avec le temps, j’avais appris à ne plus me faire d’illusions. Je laissais cette pensée dans un coin de ma tête, vins masser mon épaule avec ma main droite. J’avais percuté un type sur la route, et bien que ça n’en soit pas douloureux pour un sou, c’était comme un réflexe paranoïa, tic maniaque pendant que nous faisions la conversation.
« Vicky ? Je ne t'ai jamais autorisé à m'appeler ainsi. Seuls mes proches en ont le droit. À ce que je sache, tu n'en fais pas partie. - Ok Vicky. »
C’est ridicule, c’est gamin et j’assume sans problème. Je lui adresse un sourire moqueur, montre bien que je me moque de ses normes. Loin de moi le respect ou les suffixes de politesse, je compte bien l’appeler comme je veux et il est temps qu’elle comprenne quel genre de type je suis. Je glisse ma langue sur mes lèvres, la fixe avec orgueil et dédain. Elle croise les bras, je sors mes manies impolies - tout nous oppose, et je ne chercherai même pas à arranger les choses. Elle veut me parler, très bien, elle s’adapte à ma conversation. Elle veut m’accuser, c’est autre chose - et je hausse les sourcils, croisant les bras dans une parfaite imitation de mon interlocutrice. Elle croit donc réellement que je suis le responsable de cette amnésie.
Premières paroles, et je reste stoïque, m’offre le luxe de ne pas répondre. En réalité, je n’en sais rien. Je me suis rarement mis en colère dans ma vie, la dispute avec Dexter en fait parti. J’étais énervé, vexé mais je comprenais bien trop sa réaction pour lui en vouloir. J’avais mal agis, lui mal réagit, et je n’allais pas me mettre en colère pour si peu. D’autant que, à mon sens, je n’avais aucune raison de m’en prendre à Heath pour une dispute avec Dexter. Je soupirais, m’adossais au mur crasseux et la regardais du coin de l’oeil, pas le moins du monde intimidé.
« Tu te disputes avec Dexter et quelques jours plus tard, Heath perd la mémoire. Bien évidemment, tu possèdes le don de l'amnésie. C'est ironique à quel point toutes ces coïncidences pointent vers toi, tu ne trouves pas ? - Ce qui est ironique, Vicky, c’est que la déléguée des A et de surcroît membre de WIP vienne prendre des nouvelles du chef de RED. Tu cherches quoi ? A le venger ? T’as un amnésiste dans ton groupe, il a mille fois de raisons de plus que moi de faire ce coup. Et j’suis sûr qu’on est pas les seuls du pensionnat, en plus de ça. »
Je connaissais Hercule oui, comme beaucoup de monde. Il avait sa petite réputation ici, et ça ne m’étonnait pas qu’il soit accusé sous peu. Il était très actif dans les réparateurs, et c’était pour lui une façon comme une autre de mettre fin aux casses. En revanche, ce que je ne comprenais pas, c’est comment Victoria avait réussi à en déduire que je pouvais être coupable. De deux détenteurs de dons potentiels, j’étais loin derrière mon collègue en matière de culpabilité. Et ça, ça m’énervait - parce que je me doutais qu’elle l’avait écarté des possibilités parce qu’elle le connaissait. Alors quoi, j’étais le méchant de l’histoire par défaut ? Je serrais les dents, me tournais complètement vers elle et m’approchais à pas lent, écrasant la distance qui nous séparait. Mon regard transperça le sien - électricité, tandis que les murs se fissuraient autour de nous, et que l’eau commençait à se soulever. Incompréhensif, je balayais les alentours du regard, laissant mon coeur reprendre un cours normal avant de m’adresser une ultime fois à elle, de niveau calme.
- Si je voulais me venger de Dex’, j’aurai attaqué son saleté de club, non pas Ackland. Au cas où tu l’aurais oublié, je suis aussi en E, j’ai aucune raison de l’arrêter. Tu te goures Vicky, moi j’pense que t’es venue pour une autre raison. Avoue que j’te manque.
Sourire ironique tandis qu’autour de nous, l’eau qui s’envolait commençait à retomber et les fissures cessèrent leur extension.
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Sujet: Re: coincidence ? i don't think so ●● victorest Mer 20 Aoû 2014 - 3:16
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Orest s'obstinait à l'appeler Vicky, ne prenant point en compte sa remarque. Cela avait pour effet d'agacer profondément l'anglaise, qui ne se gêna pas pour le lui faire comprendre. Tout en le fusillant du regard, elle souffla rageusement une mèche rose de son visage et son pied vient malencontreusement heurter le tibia du brun. Sourire moqueur pendus aux lèvres, la rose affichait une moue satisfaite.
« Tu as vraiment besoin de quelqu'un pour te remettre en place. » siffla t-elle.
On ne s’adressait pas à une reine de cette façon, encore moins lorsqu’on se prénommait Sean Orest Koslowski. La dernière fois qu’ils s’étaient vus, elle fit l’irréparable erreur de dévoiler un pan de sa véritable personnalité, habituellement séquestrée au plus profond de ses entrailles. On lui avait toujours appris a garder la tête haute, se tenir droite et ne jamais laisser ses émotions transparaître. Depuis sa plus tendre enfance, on lui glissait un masque sur le visage, on la modelait en une petite fille quasi-parfaite et irréprochable. Si certains ne supportait pas un tel mode de vie, Victoria le vivait plutôt bien : elle assumait pleinement le fait d’être l’héritière des Hatfields et acceptait toutes les obligations qui allait avec. Cependant, il arrivait, de temps à autres, que son coté enfantin refasse surface. La plupart de temps, cela se produisait en présence d’amis proches en qui l’étudiante plaçait une confiance totale. Ils étaient certes peu, mais non inexistant. Petite pensée à Zahia sa meilleure amie et son amoureuz, Holly sa femme d’amour, Felicia sa petite soeur de coeur et Hercule, un tonton toujours là lorsqu’on avait besoin de lui. Elle sourit bêtement. Rien que de se remémorer leurs bouilles, ça l’apaisait considérablement. C’était vraiment les meilleurs.
Orest prit la parole, la tirant de ses pensées. Il insinuait qu’Hercule possédait milles raisons de plus que lui de faire le coup. Preuve qu’il ne connaissait absolument pas le dreadlocké, qui oh grand jamais ne ferait une chose pareille. Il ne s’attaquerait pas à quelqu’un comme ça, sans raison. Elle le savait, tout simplement. C’était ce en quoi son coeur croyait et jamais elle ne douterait d’Hercule. C’était son guide, la personne qui lui faisait traverser prudemment le sentier de la vie. Il l’avait enrôlé dans WIP, mouvement dont il était le fondateur. Les gens avaient trop souvent tendance à considérer RED et WIP comme des ennemis. Au final, ils voulaient tout les deux l’égalité des classes, mais WIP n’utilisait pas la même méthode. De plus, WIP ne s’était certainement pas positionné en tant qu’ennemi de RED, cette place revenait plutôt à RTP, club que la déléguée souhaitait absolument dissoudre. Bref, ce n’était qu’une parenthèse.
« Hercule serait la dernière personne a faire ce genre de chose. Et puis pourquoi tu tiens tant à connaître la qui m’a poussé a faire cela ? J’ai mes raisons d’agir et elles ne te concernent pas. Ne vas pas t’imaginer que je l’ait fait uniquement pour venir te voir, car tu serais bien loin du compte mon pauvre. » tonna la capitaine des cheerleaders.
Il s’attendait à quoi, que la Queen vienne le voir lui ? Ils étaient issus de mondes différents et devaient rester dans leurs univers respectifs. Plus ils s’éloigneraient, mieux ils se porteraient. Cependant, ce cassos avait relevé un point étrangement vrai : le fait que lui et Hercule ne devaient pas être les uniques amnésistes du pensionnat. Victoria avait omit ce détail et se sentait un peu bête sur le coup. Mais jamais elle ne l’avouerait à Koslowski.
Si je voulais me venger de Dex’, j’aurai attaqué son saleté de club, non pas Ackland. Au cas où tu l’aurais oublié, je suis aussi en E, j’ai aucune raison de l’arrêter. Tu te goures Vicky, moi j’pense que t’es venue pour une autre raison. Avoue que j’te manque. dit-il.
Orest lui manquait. Première nouvelle ! Victoria ricana à sa remarque. Il fallait vraiment qu’il remette les deux pieds sur terre. Mais elle dut bien vite reprendre son sérieux. Alors qu’il prononçait ses mots, les murs se fissurèrent quelque peu, et l’eau commença légèrement à se soulever. Dans la pénombre, elle eut du mal à distinguer se qu’il se passait véritablement. Puis, tout se calma. Elle nota ça dans un coin de sa tête, mais n’en dit pas un mot.
« Toi, me manquer à moi ? Ne prends pas tes rêves pour la réalité mon chère, ceci n’arrivera que dans tes chimères les plus folles. Au contraire, moi je pense que toi tu es jaloux d’Heath, car tu sais que je suis venue ici pour lui. » fit-elle remarquer avec un sourire en coin.
Après tout, qui ne serait pas jaloux d’un homme proche de la cheerleader ? A moins d'être gay. Et encore, elle restait persuadée que sa beauté pouvait faire changer un homosexuel de bord. Ah ma Victoria, ta beauté n’est d’égale qu’à ton orgueil.
« Bon allez. Je pense qu’on a plus rien à se dire. Bybye. » conclut l’anglaise avant de commencer à s’en aller.
Mais, alors qu’elle n’avait esquisser qu’un pas, l’étudiante se stoppa brusquement. C’était quoi le chemin déjà ? Oh diantre. Vierge Marie. Saint Joseph. Elle ne savait pas du tout comment sortir des égouts. Si elle se lançait seule dans ces allées obscures, elle risquerait de se perdre à tout jamais. Un seul choix s’offrait à elle : demande au E de la raccompagner. Mais Victoria ne pouvait se résoudre à la faire, car cela signifierait ébranler son honneur, sa fierté. Cela signifierait également qu’elle dépendait de lui et elle détestait ça.
« Tout compte fait ces égouts sont plutôt sympathiques, je veux bien te tenir compagnie 5 minutes. » dit-elle nerveusement.
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Sujet: Re: coincidence ? i don't think so ●● victorest Jeu 21 Aoû 2014 - 16:43
Je la regardais longuement, puis me fondis en un léger sourire. Quelqu’un pour me remettre en place. A l’heure actuelle, c’était plutôt moi qui remettait les gens en place. La vérité, c’est que ça avait toujours été le cas. Plus grand. Plus fort. Plus « je-m’en-foutisme pour que les problèmes trop compliqués paraissent inintéressantes. Au final, ça avait toujours été comme ça, des solutions aux problèmes faciles, des divergentes quand ça devenait trop compliqué. La fuite, l’oubli, le dénigrement, l’esquive, se dérober sous la réflexion quand elle était de trop. Victoria était une équation à elle seule, un problème insolvable - suffisamment insupportable pour que je ne veuille la revoir, suffisamment attachante pour que je refuse de la laisser partir. Et, sous cette couverture de haine et de déni, ces sentiments étaient réels.
C’est ce qui me faisait peur. C’est ce lien naissant, entre la Queen B et moi, qui m’effrayait - inexplicablement, cet attachement qui nous liait. Je n’étais pas si sûr d’être loin de compte, parce qu’elle n’avait aucune raison de venir me voir elle-même. Un lézard n’aurait pas suffit si elle détestait tant ma compagnie ? Sans compter que pour me trouver ici, elle m’avait sans le moindre doute suivi. Venir dans les égouts pour me parler sans être vu du monde, comme si ma simple présence semblait désagréable pour sa réputation. Je glissais ma langue sur mes lèvres en la regardant de haut en bas, incompréhensif. Comment une image pouvait être à ce point important pour quelqu’un ?
Cette situation m’énervait. Même si c’était sa vie et qu’elle n’avait rien à voir avec moi, je ne supportais pas ça. Réputation mensongère, fausse reine, une gamine qui se construisait une image loin de la réalité. Alors, au fond, peut-être que je n’étais pas aussi blanc que Hercule ou brave que Heath, mais j’étais très loin de mentir sur ma nature. Ca, c’était une qualité qu’elle ne possédait pas, et je refusais qu’elle mente devant moi comme elle le faisait devant le reste du monde. Egoïste peut-être, mais j’avais ce besoin de me sentir spécial à l’instar de ce moment que nous avions passé - fierté de penser que j’avais su me démarquer.
Soupir tandis qu’elle tourne les talons, balayant toute possibilité de répondre. Est-ce mieux ainsi ? Est-ce réellement un monde que je ne peux comprendre ? Je ne peux pas me résoudre à penser ça. Il y a mille choses que j’aimerais lui dire. Mille choses que j’aimerais lui reprocher. Mille choses aussi, que j’ai à lui complimenter. Je me mords la lèvre, la regarde ensuite se retourner et me faire de nouveau face. Elle ne connaît pas la sortie - mon sourire s’étire dans une expression moqueuse. C’est l’occasion pour moi, maintenant qu’elle est forcée de supporter ma compagnie. L’occasion de lui montrer qui je suis, maintenant que je contrôle la situation.
- Désolé, ce délire tsundere, c’est pas trop pour moi. J’ai aucune raison de cacher que j’t’aime bien, sans doute parce que j’ai aucune réputation à protéger.
L’accusation est claire. Je m’avance et lui passe devant tandis que l’eau se soulève sur mon chemin, les murs tremblent, semblent vouloir se détacher. J’y jette un regard, interloqué, me demande si ce n’est pas son pouvoir qui se déclenche, agacée par mes paroles. Je continue pour m’en assurer.
- C’est quoi qui colle pas avec moi ? J’suis en E ? J’suis pas populaire ? Pas assez cool ? J’capte pas pourquoi t’agis comme ça.
Je continue d’avancer, me dirige vers la sortie, prenant un premier tournant à gauche. L’eau est retombée, et je décide de ne plus m’en inquiéter, me tourne de nouveau vers Victoria en arrêtant la marche. C’est ma chance et j’en profiterai au maximum. Loin du monde. Loin de nos deux mondes.
- …En fait je ne suis pas en E. Je suis en classe S depuis peu de temps, et c’est sur demande du Ranker que j’ai effacé la mémoire de Heath Ackland. Le processus est irréversible, désolé pour lui.
Je défie son regard, n’éprouve pas le moindre regret. J’ai bien réfléchi avant de le faire, et maintenant, je suis certain d’avoir pris la bonne décision. Le Ranker voulait montrer qu’il est le seul à pouvoir changer le système et je pense qu’il est fier de ce qu’il est arrivé à Heath. Moi-même, je suis fier d’avoir pu surmonter ma propre opinion de moi et m’être hissé chez les S, au top du pensionnat. C’est peut-être égoïste, stupide et même ignoble d’avoir agit de la sorte, mais ça m’est bien égal. C’est une revanche envers le monde.
- …Et maintenant je devrais effacer la tienne, mais j’en ai pas envie, parce que ça signifierait effacer le peu de temps qu’on a passé ensemble. Je voulais mentir, mais ça non plus j’avais pas envie.
Et ça m’est bien égal. Ma mission est remplie, il n’a jamais été stipulé que je devais garder mon innocence. C’est certainement utopique d’espérer compter sur une fille pareille, mais je suppose que n’importe qui fait des choses stupides.
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Sujet: Re: coincidence ? i don't think so ●● victorest Ven 22 Aoû 2014 - 3:43
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Désolé, ce délire tsundere, c’est pas trop pour moi. J’ai aucune raison de cacher que j’t’aime bien, sans doute parce que j’ai aucune réputation à protéger.
Léger sourire, qu'elle avait tenté de réprimer. C'était mignon, Victoria aimait bien les garçons directs. Pourtant, elle dut bien vite reprendre une expression sérieuse, car derrière cette phrase se cachait sans nuls doutes des accusations. Notamment sur sa réputation, l'image de sa propre personne qu'elle avait bâtit au sein de ce pensionnat. N'importe quel élève de Prismver associerait son prénom au surnom de Queen Bee. Tous savait que l'anglaise était la reine de cette école, qu'elle dominait. Rares étaient les personnes qui s'opposaient à son règne. Et rares devaient-elles rester. C'était pourquoi, lorsque l'on s'attaquait à cette réputation qu'elle avait tendance à surprotégée, la reine sortait de ses gonds. Elle laissait tomber le masque de souveraine et enfilait sa peau de tigresse. Elle se défaisait de ses sourires froids mais confidents pour montrer les crocs. On ne critiquait pas sa réputation de cette manière.
« Et bien tant mieux pour toi, car personnellement je ne risque pas de me défaire de cette réputation de si tôt. Encore moins pour un type de ton genre. C'est mignon que tu m'aimes bien, dommage que ça n'aille pas dans les deux sens. » cracha la Queen.
Menteuse. Le sourire que tu avais afficher sur ta frimousse il n'y a que quelques minutes de cela trahissait tes propos. Le peu d'affirmation dans ta voix n'était qu'une preuve en plus. Elle aurait beau se voiler la face, lui vouer toute la haine du monde, rien ne pourrait remplacer le fait qu'elle aussi, l'aimait bien.
C’est quoi qui colle pas avec moi ? J’suis en E ? J’suis pas populaire ? Pas assez cool ? J’capte pas pourquoi t’agis comme ça. « Je sais pas. C'est un ensemble. Ta personne m'insupporte, voila tout. » mentit-elle.
En vérité, Victoria emmerdait toutes les personnes pour qui elle éprouvait ne serait-ce qu'un tant soit peu d'affection. C'était ainsi, elle éprouvait ce besoin maladif de leurs pourrir la vie. Peut être pour voir qui restera, qui était véritablement digne de confiance. Si il y avait bien une chose qu'elle ne supportait pas, c'était la trahison. L'étudiante en ressortait toujours blessée. En fin de compte, sa réputation servait aussi de bouclier, dont elle polissait la face chaque jour. Elle avait vu bien trop de divorces, de disputes ou de tromperies pour comprendre que cela était de loin la meilleure solution pour éviter tout ce genre de problème. Elle possédait un cercle d'amis proches très restreins, les seuls qui pouvait la voir sous son véritable jour. À ce jour, seul Orest avait pénétrer sa carapace et elle s'en voulait toujours d'avoir commise une telle erreur, bien trop fière pour montrer ses sentiments à n'importe qui. Perdues dans ses songes, la rose avait cependant omit un détail assez difficile à omettre : le fait que les murs tremblaient dangereusement et que l'eau se soulevaient anormalement. Un phénomène identique à celui de tout à l'heure. Plus de doutes possibles, il s'agissait bien d'un don. Mais pas du sien.
« Arrête de faire trembler les murs. » lui dit-elle, un peu stressée.
Mais, vu ce qui s'enchainait, Victoria aurait largement préférée que les murs lui tombent sur la tête.
…En fait je ne suis pas en E. Je suis en classe S depuis peu de temps, et c’est sur demande du Ranker que j’ai effacé la mémoire de Heath Ackland. Le processus est irréversible, désolé pour lui.
Quoi ? Fut tout ce qui lui vient à l'esprit. La déception et la colère prirent places sur son faciès, maintenant tiraillé entre plusieurs émotions. Elle fronça d'abord les sourcils, puis pencha légèrement la tête sur le coté, pour tenter de discerner une quelconque lueur moqueuse sur le visage du brun, ou n'importe quoi qui indiquerait une mauvaise farce. Rien. Il était sérieux. Trop sérieux. Elle avait beau eu l'accuser, au fond, elle aurait préférée que ce ne soit pas vrai. Qu'il n'ait pas réellement effacer la mémoire d'Heath. Et surtout, qu'il ne fasse pas partit des S.
…Et maintenant je devrais effacer la tienne, mais j’en ai pas envie, parce que ça signifierait effacer le peu de temps qu’on a passé ensemble. Je voulais mentir, mais ça non plus j’avais pas envie. « T'es sérieux là ? Tes belles paroles sur le temps passé ensemble, tu aurais du les sortir avant. Pas après les conneries que tu viens de m'envoyer a la face. T'avais rien de mieux à faire que de t'abaisser au niveau des S ? Je croyais que tu valais mieux, connard ! Saloperie d'élite de mes deux, toi et les autres S feriez mieux de crever ! » rugit la déléguée des A.
Cette fois-ci, c'était au tour de son don de s'enclencher. Au lieu des murs, ce fut toute la tuyauterie des égouts qui se mit a vibrer. Le sol cimenté, qui reposait sur des grilles de fer, se mit également à remuer, bien que très légèrement. Les effets de son pouvoir restaient minimes, mais ce n'en était pas moins rassurant. On aurait dit un volcan qui menaçait d'entrer en irruption à tout moment. Empoignant son t-shirt, Victoria le força a venir plus proche d'elle afin de mieux pouvoir darder son regard vers le sien, afin de pouvoir lui montrer toute l'étendue de sa haine. Elle était en colère contre Orest, contre les S, contre la guerre des classes, contre les foutus inégalités dans ce pensionnat, contre le personnel pas foutu de régler ces stupides problèmes, contre ces connards de chinois qui envahissaient la planète. Et oui, le dernier détail n'avait aucun rapport et était purement et simplement raciste, mais qu'est ce que vous en avez à faire ? Elle vouait une rage sans nom envers et contre tous. Mais elle était aussi fatiguée, fatiguée de toute la pression qu'on lui mettait sur les épaules, fatiguée de jouer les stars aux quatre coins du monde, fatiguée d'être une reine, fatiguée de s'efforcer d'être parfaite. Orest n'aurait pas du être en S, Heath n'aurait pas du avoir sa mémoire effacer. C'était la goutte qui faisait débordé le vase.
« Dire que je commençais tout juste de m'attacher à toi… Pourquoi fallait-il que tu joues les cons ? » chuchota t-elle.
Touts les tremblements s'arrêtèrent brusquement. Tout redevint calme, silencieux. Elle s'agrippa un peu plus fort à son t-shirt. Soutenant son regard une dernière fois, elle fit céder touts remparts. Elle n'était plus reine, ni même cette fille exemplaire qui se devait d'être un modèle pour tous, juste Victoria. Une gamine un peu immature et capricieuse, mais qui restait sincère. La colère sur son visage avait laisser placer à une moue triste. Épuisée, lasse d'éprouver cette haine viscérale et surtout à bout, elle baissa la tête et vint la poser contre le torse d'Orest.
Le sourire est là. Je l’ai vu, même s’il n’a duré qu’un instant, et je m’y accroche. C’est une victoire, une preuve irréfutable que ma bataille n’est pas menée en vain. Elle mentait sur toute la ligne, et maintenant, c’était bien loin d’un espoir personnel et d’une illusion, c’était réel. Dès lors, ses paroles n’avaient plus aucun sens. Sa froideur, ses attaques me paraissaient vaines, ridicules. Mignon ? Comme si. Un rictus ironique vint se former sur mes lèvres, l’écoutant poursuivre sa tirade avec tant de conviction. C’est inutile, Victoria, le masque est déjà tombé. Dès la première fois, j’ai vu qui tu étais. J’ai vu une enfant qui a grandi trop vite, une fille qui s’amusait, j’ai vu une humaine, pas un pantin guidée par sa propre réputation. J’ai vu quelqu’un qui agissait comme elle voulait, non pas celle qui mentait à elle-même comme aux autres pour le bien de son image.
Au final, on est sans doute totalement inverses et faits pour se détester. La différence, c’est que je suis bien trop direct pour le cacher. Ma question est honnête, sans doute un peu trop - elle est prise au dépourvu, répond sur le même temps que précédemment. Mensonge encore. Je hausse les sourcils quand enfin, elle fait preuve de franchise, montre sa véritable personnalité sur ces dernières paroles. Faire trembler les murs. Alors ce n’est pas elle ? Je baisse les yeux vers mes mains, les observe quelques instants avant d’enchaîner sur cette nouvelle vérité. Qu’elle l’apprécie ou non, j’ai toujours été honnête, direct, sans écarts, et elle ne s’est pas laissée dupée par une première barrière de mensonge. A présent elle sait tout, et je reste stoïque, marque une pause en attendant une réaction de sa part.
C’est l’éclatement du tuyau de métal qui brise le silence alors qu’elle rugit, cette fois avec franchise. Avec même plus de franchise que je n’en ai montré depuis le début de cette discussion. Colère, mépris, déni et insultes - je me désigne du doigt, la répétant à voix basse. Connard ? Sérieusement ? Je fais tourner ma langue dans ma bouche pour me retenir de répondre, la laissant terminer, comme si toute la pression s’évacuait enfin. Ce que je cherchais depuis le début arrivait de la pire manière possible. Mon regard se vide sous l’effet de l’agacement et de la fatigue, mais je ne me détourne pas pour autant du sien, l’affrontant avec franchise et courage, sans avoir rien à cacher. Sans doute oui, que c’était stupide de s’abaisser au niveau des S, mais c’est quelque chose que je ne regretterai pas et une décision sur laquelle je ne compte pas revenir.
Alors la colère s’effrita, doucement, le métal cessa de s’agiter et elle chuchota cette fois, des paroles qui pourtant résonnèrent dans mon corps entier. Vibration. Frisson. Enfin la réalité de sa bouche : rien n’avait été vain. L’attachement été réel et réciproque, et cette victoire m’arracha l’ombre d’un sourire malgré la colère qui l’agitait. Je soupirais longuement, cherchant mes mots. Les S étaient un tremplin vers ma réalité, un moyen de découvrir ma véritable nature. Je ne les avais pas rejoins dans leur intérêt mais dans le mien, cependant, j’avais cette sale habitude de vouloir mériter ce que j’avais, et je jugeais important d’aider le Ranker en échange de cette simple admission. Procédé simple, efficace, compréhensible. Indispensable.
- …C’est dans ma nature. J’ai toujours été différent des autres. Un énorme mal à faire confiance aux autres et un tempérament pas spécialement supportable.
J’ai décidé d’être sincère jusqu’au bout. Je reste immobile quelques secondes puis glisse une main derrière sa nuque, caressant ses cheveux. Comme si j’avais pu imaginer qu’elle serait autant bouleversée à l’idée d’être naturelle. Sans compter cette histoire de murs qui me perturbe tout autant qu’elle - mon don aurait-il changé ? La réponse me semble presque évidente, à moins d’un écroulement soudain des égouts, ce qui me semble très peu probable.
- J’en ai besoin. C’est égoïste, j’en suis bien conscient, mais je ne reculerai pas.
Je retirais ma main, la laissant glisser le long de ses cheveux et tripotais le bout d’une de ses mèches en la regardant dans les yeux, sans gêne. J’étais capable de tabasser un camarade de classe et d’effacer la mémoire d’un autre sans le moindre remord, alors pourquoi la décevoir me touchait autant ? Je me mordis la lèvre à nouveau, agacé, tiraillé entre ce rôle de méchant et ce lien qui grandissait entre nous, que je refusais de lâcher. Je sentais que même si le Ranker me le demandait, je serai bien incapable de m’en séparer. De me séparer d’elle.
- …Je ne te ferai pas de mal. C’est bien la seule chose dont je sois sûr.
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Sujet: Re: coincidence ? i don't think so ●● victorest Mar 26 Aoû 2014 - 4:00
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Sa respiration était lente, régulière. Victoria écouta attentivement Orest, mais ne lui répondit pas, acquiesçant silencieusement. Lorsqu'elle sentit une main se caler au dos de sa nuque, caressant sa crinière rose, une saccade de frissons traversa son corps. Son coeur s'était mis à taper plus fort contre sa cage thoracique. Une sensation inconnu, mais effrayante, la pénétra. C'était un geste tendre, affectueux. Elle se pinça la lippe inférieure, ne pouvant réprimer les rougeurs qui prenaient place sur ses joues. Fort heureusement, étant tête baissée, le S ne pouvait les apercevoir. Reste à savoir quand se dissiperaient-elles. Elle priait intérieurement pour que cela se fasse au plus vite, car il lui serait impossible de conserver cette positon éternellement.
…Je ne te ferai pas de mal. C’est bien la seule chose dont je sois sûr.
Encore heureux, pensa l'anglaise. Elle prit une profonde inspiration et releva la tête, pas complètement certaine que ses rougeurs avaient disparu. Puis, elle entreprit de s'écarter de lui, alors qu'il tripotait toujours une mèche de ses cheveux. L'étudiante passa une main dans sa chevelure histoire de les arranger un peu et arbora un air plus confiant.
« Pfff. De toute manière, si tu avais essayer de me faire du mal, tu n'aurais même pas eu le temps de lever le petit doigt que je t'aurais déjà mit K.O. » lança t-elle en tirant la langue.
Ok, c'était absolument faux, mais l'espoir fait vivre comme on dit. Bien que, sincèrement, cela tenait plus du rêve que de l'espoir. Enfin bref, laissons Victoria se sentir puissante un moment et penchant nous sur un autre détail : les secousses de tout à l'heure. Si ses souvenirs étaient bons, Orest possédait le don d'amnésie, et non pas d'ondes sismiques ou de je ne sais quels autres pouvoirs. Évidemment, elle n'était pas l'auteur de ces tremblements. Son don n'avait été utilisé qu'une seule et unique fois, lors de son excès de colère. Et de toute manière, le magnétisme ne permettait pas de soulever l'eau dans les airs. Il ne restait donc qu'une seule personne ici présente, capable de faire une telle chose. Son pouvoir avait changé et la Queen supposait que l'élève mystère en était la cause. Lui faire part de cela était une fort bonne manière pour changer de sujet. Son analyse était parfaite. Intérieurement, Victoria se félicita pour un tel exploit cérébral.
« Sinoooon… Ton don aurait pas changé ? Il me semble que tu avais l'amnésie, pas un pouvoir qui te permette de faire trembler les murs et soulever l'eau. » dit la cheerleader, mine de rien.
Il fallait absolument que Victoria parvienne à changer de sujet. Se mettre en rogne était une chose, déballer ce qu'elle pensait véritablement de lui en était une autre. Elle restait persuadée qu'en ce moment même, le brun savourait sa victoire. Lui dire qu'elle s'était attachée à lui alors que deux minutes avant, la A avait mis tout son coeur à l'insulter, ça craignait un peu. Pour vous dire le fond de ma pensée, ça craignait carrément. Mais le top du top, c'est qu'elle avait réellement ressentie des choses étranges, tout à l'heure. Comment un simple contact pouvait la mettre dans un tel état ? D'autant plus qu'une main derrière la nuque, c'était pas la mort. Il devait s'être asperger d'un parfum au filtre d'amour, avoir prit des hormones, ou un autre truc louche, ce n'était pas possible autrement. Ça ne devait pas être possible autrement.
Sourire amusé tandis qu’elle reprenait contenance, s’écartant comme si rien ne s’était passé. Mon regard se teinta de malice et je dus me faire violence pour me pas m’humecter les lèves avec la langue dans un signe provocateur. Mensonge clair et net - pourtant, ma réaction était loin de celle que j’aurai dû avoir. J’avais troqué le rictus moqueur pour un sourire rassurant, le visage ahuri pour une mine amusée, presque rassurée. J’étais bien incapable de savoir quels mots répondre, de choisir entre un rire et un simple sourire - le naturel semblait suffir, pour la première fois. Elle semblait m’accepter comme je le faisais - oublier nos défauts, oublier nos altercations, nos problèmes et cette putain d’amnésie qui me donnait tant de mal à dormir.
Par respect. Par affection. Par amour. Mais ça ne m’empêchait pas de lui tirer la langue à mon tour, me fondre en une grimace presque vexée. T’es pas la seule Victoria, t’es pas la seule qui a prit sur elle ce soir. Je te connais pas assez pour dire qui a fait le plus d’efforts, mais je sais que je n’aurai su en faire davantage. Alors que comptes-tu faire, maintenant que tu sais tout de moi ? Que comptes-tu faire, maintenant que tu connais mon être de fond en comble - jusqu’aux fins fonds de ma noirceur ? Plus j’y pense, plus ça m’inquiète, car même si elle ne semble pas y prendre gare, je sais que cela me rattrapera un jour - je sais que, d’une façon ou d’une autre, cette noirceur finira par la blesser.
Haussement d’épaules, comme pour laisser tomber cette bataille amusante, lui laissant la main. Faiblesse d’esprit, soudaine flexibilité dans mes réflexions. Moi si fier, moi si imperturbable - il avait suffit d’un regard, d’un geste de sa part. Mes yeux roulèrent, comme pour balayer cet instant de doute, se posèrent sur les murs. Mon regard se fixa sur les fissures, belle et bien réelles - puis croisant de nouveau celui de la Queen B, mua en une lueur d’incompréhension. Elle prit la parole, comme pour illustrer mes pensées - une question à laquelle je n’avais pas plus de réponse qu’elle. Haussement de sourcils, je laissais quelques secondes de blanc comme pour attendre une nouvelle activation du pouvoir - seul le silence répondit à cette demande.
- Bon ben c’est mort. P’tet contrôle de l’eau ou télékinésie, j’sais pas trop. J’m’en branle en fait.
Regard indifférent vers l’eau maintenant bien calme, à laquelle j’ai accordé bien trop d’attention. Mon pouvoir a changé, et ça peut rapidement devenir un problème quand on a été choisi par le Ranker. Pour rien au monde, ceci dit, je ne gâcherai cette matinée avec de telles paroles, même si ce dernier venait me l’ordonner de vive voix. Je me sentais libre, puissant, immortel - au-delà de tout, au-dessus du monde. Une liberté d’esprit que je ne pouvais pas me permettre - pas quand les murs commencent à trembler autour de vous.
- Viens, on sort. Vite.
Ma main saisit la sienne, la tirant derrière moi alors que je virais à gauche, m’éloignant le plus possible de cet insupportable son d’éboulement. Il ne fallut que quelques instants aux murs pour s’effondrer sur eux-même, usés par nos pouvoirs - heureusement, il nous en fallut un de moins passer au travers de la sortie, nous extirpant de cet enfer souterrain. Nous avions couru sur la fin, mais globalement, il n’y avait eu aucun dégât matériel - sur son corps parfait comme sur le mien.
- … Bon, fin de l’aventure j’suppose. L’avantage c’est qu’on aura bossé le cardio.
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Sujet: Re: coincidence ? i don't think so ●● victorest Sam 27 Sep 2014 - 23:17
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Bon ben c’est mort. P’tet contrôle de l’eau ou télékinésie, j’sais pas trop. J’m’en branle en fait.
Télékinésie était, selon elle, l'option la plus plausible. Contrôler l'eau ne faisait point trembler les murs. Mais bon, rien n'était véritablement certain et Victoria n'allait pas se triturer les méninges durant 20 longues minutes pour tenter de percer la nature de son nouveau don. Son cerveau avait beau être autant développer, voir plus, que celui d'Einstein, la situation et le lieu ne lui permettait pas de se concentrer pleinement. L'anglaise avait non seulement mieux à penser mais une flemme certaine s'était propager au travers de son corps. Il le découvrira par lui même et ce sera bien mieux ainsi… Attendez, pourquoi était-elle toujours entrain de réfléchir à cela ? Ressaisis toi Victoria, l'heure n'est pas aux pensées futiles.
La rose aurait bien voulu se poser quelques minutes, souffler quelques instants, mais non. Il fallait qu'a cette instant précis, les murs se remettent à trembler, menaçant de s'effondrer à tout moment. Doux Jésus, pourquoi tant de cruauté ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi s'acharner ainsi sur cette pauvre jeune fille sans défense, qui ne demandait rien de plus qu'un tant soit peu de repos ? Va te faire voire tient, Jésus de mes deux. Si ça ne tenait qu'à l'étudiante, elle aurait lever ses deux majeurs vers le ciel afin de montrer à ce connard de dieu son mécontentement. Cependant, par soucis d'image, et à défaut de vouloir passer pour la plus aliénée des personnes sur cette planète, Victoria n'en fit rien. De plus, elle ne croyait même pas en dieu. Il existait seulement lorsque la reine ne trouvait personne sur qui rejeter la faute.
Viens, on sort. Vite. « Euh ouais attends, on se calme, je- » commença t-elle sans pouvoir terminer sa phrase.
Ni une ni deux, Orest s'empara de sa main et la capitaine des cheerleaders fut embarquer dans une course contre la montre plus qu'éprouvante. Courir en Jimmy Choo, vous savez à quel point c'est dur ? Non, alors taisez vous et compatissez silencieusement. Heureusement, Victoria était passer maitresse dans l'art de courir en talons, et ce fut sans trop de mal qu'elle parvint à s'extirper de ces égouts miteux. Certes, un mur avait dangereusement frôler sa magnifique personne et le sol ne fut jamais aussi glissant qu'auparavant, mais l'anglaise s'en était sortit indemne malgré tout. Une fois dehors, elle prit une grande bouffée d'air frais, comme ci l'oxygène eut manqué dans les égouts. Il fallait avouer que dans un tel lieu, l'air était difficilement respirable, tant l'odeur nauséabonde vous répugnait. Une expérience que pour rien au monde Victoria ne ré-executerait.
… Bon, fin de l’aventure j’suppose. L’avantage c’est qu’on aura bossé le cardio. « Ouais ouais c'est ça, si mes Jimmy Choo ont ne serait-ce qu'une égratignure, je te ferais payer leur rénovation jusqu'au dernier centime. » bougonna la rose en fronçant les sourcils.
Elle poussa un soupir et jeta un bref coup d'oeil à sa montre Chanel. Déjà si tard… L'anglaise devait retourner à sa cabane et s'atteler à ses devoirs. Son regard azuréen rencontra une dernière fois le regard ambré du brun et, esquissant un sourire malicieux, elle tendit légèrement le cou pour venir poser ses lèvres contre sa joue. Ce geste tendre laissa une trace de glosse rosée sur la peau du S, traçant le contour de ses lippes. Cela déclencha un rire cristallin chez la A, et elle fit un pas en arrière, s'apprêtant à partir. Cependant, avant de s'en aller, elle s'empara de la veste de Sean, la posant sur ses épaules dénudées.
« J'ai froid, je te rendrais ta veste une prochaine fois. Si t'es un mec, un vrai, la température ne devrait pas te poser grand problème. À la prochaine, Koslowski. » et Victoria se retourna, sa silhouette s'effaçant au fur et à mesures de ses pas.
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