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 A tant vouloir y croire, on y croyait plus •• Sarah

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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: A tant vouloir y croire, on y croyait plus •• Sarah   A tant vouloir y croire, on y croyait plus •• Sarah 1400359500-clockJeu 30 Oct 2014 - 4:32


A tant vouloir y croire, on y croyait plus
Il a le regard vide Hercule. Ailleurs. Trop loin. Pas assez. On sait pas vraiment. Lui non plus.  Il pense à tout, dans sa tête ca va trop vite. Ca tape. Et ca fait fermer les yeux avec trop de force. Il a pas les épaules pour tout ca. C’est pas un grand homme. C’est pas un héro. Pas un demi-dieu. Rien. Juste un home. Abimé. Epuisé. Trop loupé. Il a plus le contrôle de rien lui qui a pourtant su être la main qui gère l’ombre de ces couloirs. Mais il y a plus de repaire, mais il n’y a plus de soutiens. Et hercule tombe. Cette école va l’avoir à l’usure. Ca se voit, la sous ses yeux qui se marquent de cernes un peu plus forte a chaque nuit sans sommeil. Ca se voit, à ses genoux écorchés, a ce visage éteint. Il fait n’importe quoi Hercule. Il aimerait dire qu’il s’en sort. Il aimerait dire qu’il a besoin de personne. Qu’on peut toujours compter sur lui. Qu’il sera le support. Mais c’est pas le cas. C’est terriblement loin d’être le cas. Il est ou l’espoir, lorsque tout s’en va.

C’est qu’un lâche Hercule. Il n’y a qu’à demander à Clove. A la Clove qui se souvient. A la Clove qui n’existe pas. Un lâche. Un lâche qui n’assume pas de voir la fille qu’il aime au bras d’un autre. Juste parce qu’il n’a pas su prononcer les bon mots. Les je t’aime révélateur. Sincère. Trop sincère. Un lâche qui n’arrive pas a regardé en face la maladie de Cassandre. Qui craint de voir la mort arrivé. Qui reste là incapable. Statique. Paralyser devant la crainte et qui la laisse affronter le monde seule. Qui fuit les derniers instants pour ne pas comprendre qu’ils arriveront bien plus vite que prévu. Un lâche qui ne sait pas retenir les gens qu’il aime. Qui ne sait pas construire un endroit saint pour ce qu’il ose encore appeler, son chez lui. Son chez lui. C’est plus rien. C’est qu’un tas de rien. Un tas de chose ou les mots sont des couteaux que l’on plante dans les dos de ceux qui n’abordent pas la même couleur que vous. Un lâche, juste un lâche. Un amas de regret dans un corps trop grand pour lui. Des regrets et des larmes qui s’accumulent dernière ses grand yeux obscure.

Hercule s’enlise. Hercule a besoin d’aide. Hercule a toujours besoin d’aide. Mais hercule n’a jamais su ouvrir la bouche pour formuler les cris de détresse. Parce qu’Hercule n’a jamais su aider les autres. Parce qu’Hercule estime qu’il ne mérite pas le soutien.  Qu’il ne mérite rien. Faute d’avoir su offrir quelque chose au monde. Il est beau, Hercule, ton monde de principe et d’équivalence. Il est beau, ton monde de service rendu. Ton marché d’estime, de chose qui n’ont pas de valeurs. Oh tu rends service à toute l’école Hercule. Tonton est toujours la. Mais Hercule hein ? Ou est t-il quand on en a besoin. Ou est t-il pour empêcher que les autres sombres ? Pour  essuyer les larmes ? Incapable. Regarde, tout s’écroule, tout s’en va. Tu finiras seul. Incapable. Fuit encore Hercule. Encore. Encore plus loin. Fuit, fuit. Pour que les regrets ne te rattrapent pas.

Il en avale des kilomètres Hercule. Il compte plus les tours de l’ile qu’il a fait. Ni le nombre de chutes qu’il s’est bouffer. Parce que les roues de son vélo dérapent avec trop de haine, parce que son regard fixe une ligne d’horizon qu’il n’a même plus envie d’atteindre. Parce que les graviers ne sont pas assez amers une fois qu’ils s’incrustent dans la peau. Parce qu’il fait des pronostiques Hercule. Des putains de pronostique. Je saute de la. Et je retombe. Non Hercule. Tu tombes juste. Accumule. Rajoute des cicatrices. Marque la peau. Enfonce-toi dans tes résolutions. Dans ce que tu penses être un souffle d'air. Besoin d’air. Besoin de vivre. Ouais Hercule, continue. Joue au con. T’abimes juste le vélo que Cassandre t’as offert. Tu saccages tout. T’es bon qu’a ca décidément. Casser. Et vouloir réparer. Trop tard. Toujours trop tard. Met toi a l’heure Hercule. Il n’y a plus rien à protéger.

T’arrête pas Hercule. C’est rien des escaliers. C’est rien la douleur que ca pourra provoquer. Ca sera jamais aussi fort que la douleur de ton cœur. Ca sera jamais aussi fort que ton envie de chialer. Pourtant t’essayes. T’essayes de remplacer la souffrance intérieur par de l’hémoglobine sur ta peau étalé. Tu te dis que t’auras une raison pour que ca pique les yeux. Une meilleure raison que de regarder ton monde crever. C’est dur d’avouer. Ca a toujours été dur d’avouer. Quand on s’appelle Hercule.  

Est-ce que ça fait mal Hercule ? Est-ce que ça fait vraiment mal ? Est-ce que tu te sens mieux ? A jouer avec ta vie quand Cassandre donnerait tout ce qu’elle a pour une putain de rallonge a la sienne ? Tu te sens bien à faire ça ? Idiot. Putain de con. Regarde dans quel état tu l’as foutu, son vélo. C’est la roue qui tourne encore alors que tu te tiens les cotes. Rigole Hercule, de ta connerie. Rigole. Rigole. Chiale pas. Soit un homme. C’est ça les hommes n’est ce pas ? Des menteurs. Mais c’est le tintement des rires qui se meurt dans la gorge. C’est le gout des larmes qui remplace celui du sang. Tu tiens pas le coup. S’en est trop. Tu peux plus. T’as besoin d’eux. Parce qu’Hercule seul, ça a jamais été personne. C’est bien pour ça qu’il n’existe que depuis qu’il a posé ses valises dans cette école la. Dans cette école qu’on détruit pas a pas.

T’as croisé Clove la veille. Comme si ça te suffisait pas. Amoureuse. Heureuse. Sans toi. Tu vas en avoir des tas de choses à raconter à Achille pas vrai ? T’aimerais pouvoir lui raconter. T’aimerais pouvoir te confier. Avouer que non. Ca ne va pas. Tu sais pas quoi faire des SOS que hurlent ton cœur. T’as juste envie de te frapper la tête contre les murs. De tout envoyer en l’air. De te laisser aller à la violence dont ils font tous preuve. Mais tu peux pas. Tu peux pas parce que tu luttes pour que ça s’arrête. Parce qu’elle luttait pour que ça se calme.  T’attrape un papier pour écrire un message à Sarah. Il était tant Hercule… De chercher à t’en sortir.

Alors t’as trainé ta carcasse et ton jeanne plein de sang jusqu'à la chambre de Sarah. Tu fais peur à voir. Mais promis cette fois tu mentiras pas. Tu sortiras ta belle excuse. Avec ton maudit sourire qui ne trompe que toi.  Tu pousses la porte, tu frappes même pas. Et puis tu la vois et c’est le regard qui glisse sur le sol.

«  J’me suis un peu cassé la gueule Sarah… »

Tu finis par t’assoir sur son lit.  Tes mains sur ton visage pour cacher le mal être qui t’habites.

«  J’sais plus quoi faire. J’sais vraiment plus quoi faire Sarah. J’men sors pas. J’peux plus. J’peux plus lutter. J’arrive pas…. »

Tellement lâche….


∆ RadioEuphoria for Prism


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Anonymous
InvitéInvité
MessageSujet: Re: A tant vouloir y croire, on y croyait plus •• Sarah   A tant vouloir y croire, on y croyait plus •• Sarah 1400359500-clockMer 12 Nov 2014 - 16:05