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Sujet: Incendie public d'une cabane, brûlure d'un élève Mar 9 Déc 2014 - 19:05 Explications: Hiii ♥ J'ai écris un rp one-shot décrivant un événement pour justifier mon changement d'avatar (Zuko) et changement de pouvoir (matérialisation du feu). Ca se passe le 7 janvier , et c'est un fait public: toute l'école le saura . Pour ceux qui n'ont pas envie de lire, en résumé, la cabane 16 prend feu en pleine nuit , et l'élève Lukas A. Peters a toute la moitié du visage brûlé . Donc à partir de cette date inrp, si ça vous chante, vous pouvez faire référence à cet incendie. Vous trouverez en fin de post toutes les conséquences inrp. (Merci au staff de verrouiller ce topic qui n'est pas sensé avoir de réponse ♥)
VIDEO« T’AURAIS JAMAIS DÛ ÊTRE LA LUKAS ! T’AURAIS JAMAIS DÛ VOIR CA ! » « ARRÊTE ! TAIS-TOI, LÂCHES-MOI ! » « ECOUTE-MOI ! » « J’TE HAIS ! J’TE HAIS !! » Il a quinze ans. Il a quinze et il court à travers toute sa maison, court, saute, voudrait s’envoler loin, loin d’ici; il s’écrase. Le crâne qui tape contre les escaliers, son corps emporté dans l’élan, lourd, dévale les marches - il prend les coups, il encaisse, il s’écrase encore et toujours. Et face au sol il pleure, il pleure tout ce qu’il a, tout ce qu’il est. Les mains de son père sur lui le font hurler, se débattre - il ne veut pas être touché, par personne, et surtout pas par lui. Il en pleure, il hurle, il crève - c’est son poing qui s’écrase dans la face de son père qui, en larmes, fait tout ce qu’il peut pour le calmer. Le dos de Lukas heurte le mur alors que son père le conjure de l’écouter, de se calmer - il en a du mal à respirer, son fils, il tremble de tout son corps et ne cesse d’hurler. Et alors, acculé, c’est sa dernière défense qui se met en marche - les flammes turquoises au dessus de son crâne explosent, ses crocs et ses griffes se plantent dans la chair de son père, embrasé par le regard flamboyant du jeune homme qui se laisse pleinement posséder par son démon, à bout de force, à bout de lutte. Il ne peut pas, Lukas. Il ne peut pas supporter que son père le touche, le regarde. Il ne peut pas supporter de respirer le même air qu’un violeur. Et il saigne, le violeur, il a le bras en sang sous les crocs de son fils. Il pleure, il pleure ces viols, il pleure la perte de son fils qu’il aime plus que tout au monde, il pleure ce démon qui se déchaine sous ses mains - il voudrait lui expliquer, il voudrait être pardonné...« Lukas, je t’aime... » « LÂCHES-MOI » Le Démon hurle plus fort que jamais, attrape son père par le col et le pousse, le pousse contre la fenêtre, hurle et pleure, crie et souffre - et ses flammes d’ordinaire inoffensives brûlent avec lui - brûlent tout. Les rideaux. Le tapis. Le canapé. Les meubles.« LUKAS ARRÊTES ! » Et tout brûle, et le jeune garçon étouffe, étranglé par les larmes, par la rage, par la fumée, par la haine, par la Peur.« Papa... » C’est la panique, c’est les cris de sa mère, de sa soeur, c’est son père qui essai de sauver sa famille des flammes. Et il a le feu dans les yeux, Lukas. Il a le feu dans les yeux. Il se réveille en hurlant comme un diable, la main sur l’oeil. mais il ne l’est plus, diable; il est un jeune homme, terriblement humain, terriblement blessé: il sent son visage brûler, et jamais il n’a eu si mal de toute sa vie, jamais. Il hurle, il pleure, se tourne et se retourne dans son lit, agîté de spasmes, de convulsions; il ne voit plus rien, plus rien d’autre que des flammes - et elles sont réellement là, ces flammes. Partout autour de lui, émanant de son corps, dansant dans les airs. Et de nouveau, les rideaux. Le tapis. Les flammes embrasent, les flammes dévorent les tissus comme elles dévorent la chair d’un Lukas qui hurle à la mort. Il ne voit rien d’autre que du rouge, du orange, des silhouettes qui s’agitent. Il ne décolle plus sa main de sa peau brûlée, il ne se rend compte de rien tant il hurle et pleure tout ce qu’il a. il est en train de mettre le feu, Lukas. Des flammes se matérialisent autour de lui, le feu enflamme tout ce qui passe sous ses flammes. Ses colocataires réveillés paniquent, crient à l’aide; c’est Aiden qui saisit l’extincteur et combat les flammes comme il le peut, c’est Mackenzie qui se rue sur Lukas pour l’immobiliser, le saisir, le sortir de l’incendie qui s’empare de leur cabane. Et dehors, les élèves réveillés sont déja là, en pyjama, ne pouvant que regarder la cabane prendre feu, ne pouvant que tomber des nues devant ce spectacle: Aiden ouvrant la sortie à ses colocataires grâce à l’extincteur, ces derniers fuyant les flammes, et Mackenzie traînant avec elle un Lukas hurlant à l’agonie, les deux mains placardées sur la moitié de son visage. Brûlé. Tout est brûlé. Et Lukas l’entend à peine, Mack, lorsqu’elle appelle à l’aide un guérisseur, lorsqu’elle hurle le prénom de Charlie - elle lui écarte les mains du visage avec force, et il entend les élèves hurler de peur, de dégoût - il a le visage brûlé, il peut l’entendre. C’est sa rage qui se déchaîne de nouveau, sa panique; son sang bouillonne dans ses veines, il n’est plus que lave; et c’est de nouveau le feu qui jaillit autour de lui, partout, menaçant de brûler quiconque s’approche. Mais il ne voit rien, Lukas, il ne sait pas ce qu’il fait. Il souffre juste, physiquement, moralement - il souffre comme jamais il n’a souffert avant, et c’est son nouveau don qui déchaîne un chaos mortel autour de lui alors que c’est son propre visage qu’il sent mourir sous les flammes. C’est finalement la main d’Heath qui se plaque sur sa face alors qu’il se jette sur lui, immobilise Lukas au sol comme il le peut, sa puissante main capturant son crâne pour y déverser toute l’étendue de son pouvoir à lui: l’annulation de la magie. Et les flammes dans les airs s’apaisent, s’étouffent - meurent. Elles n’apparaîtront plus. Pas tant que l’Annulateur sera là.« Va chercher Charlie ! » Mackenzie part en courant tandis que les élèves restent bouche-bée devant ce chaos, l’administration et les élèves possédant des dons pouvant aider à contrôler l’incendie s’affairant à cette tâche. Heath maintient toujours Lukas, il lui parle, il concentre tout son don sur lui et lui seul de toutes ses forces. Charlie arrive à ses côtés, se jetant à côté de lui; et lorsqu’avec Heath ils écartent les mains de Lukas, tous peuvent le voir: la moitié de son visage est brûlé. On dirait un monstre hideux. Des élèves crient devant cette vision, une fille en a la nausée et vomit plus loin. Heath hurle aux élèves de dégager et reporte son attention sur Charlie; il a les larmes aux yeux mais se concentre de toutes ses forces pour annuler le don de son ami sans bloquer celui de Charlie. « Tu peux le faire... » Il lève les yeux sur les élèves autour, appelle un autre guérisseur, demande si quelqu’un peut contrôler la douleur ; n’importe quoi. C’est un amplificateur qui rejoint Charlie, ainsi qu’Etienne, réveillé par une Sarah qui a dû savoir grâce à son don la catastrophe qui se passe ici. Le C comprenant vite la situation pose sa main sur l’épaule de Charlie pour lui donner tout ce qu’il a à offrir: le maximum de chance dans ce qu’elle va entreprendre. Le brûlé vif hurle toujours au sol, au milieu de tout ce monde, il se débat, privé de la vue d’un oeil, le second trop plein de larmes pour voir quoi que ce soit - et il ne cesse de se débattre, hurler et pleurer que quand une dernière personne vient apposer ses mains sur lui, usant à son tour de toute sa magie sur le brûlé: c’est Emma Lind qui apaise l’ancien démon, ressentant douloureusement tous ses tourments, toute sa peine, toute sa souffrance, ses peurs, et plus que tout, sa rage.« J’ai mal... j’ai mal... » Parce-que c’est tout ce qu’il lui reste, à Lukas. Privé de son pouvoir, privé de ses émotions, de sa vue, de sa conscience - il ne peut plus qu’exprimer au milieu des larmes de douleur son seul et unique ressenti. La souffrance.*
• Suite à ça, Lukas et ses colocataires sont affectés à une autre cabane - une fois l’incendie éteint, l’administration et les habitants font leur maximum pour récupérer tout ce qui a pu être sauvé des flammes. • L’école entière entend très vite parler de l’incendie de la cabane 16 et de la grave blessure de Lukas Peters. • On blâme l’élève mystère qui a donné un don si dangereux à un élève si instable et réputé pour être colérique et violent. Zephyr, Mackenzie, Chloé et Heath sont longuement interrogés pour confirmer que c’était bien la première nuit de Lukas avec ce don, et qu’il n’a jamais eu l’intention de s’en prendre à ses colocataires ou de causer d’énormes dégâts - son passé de S jouant en sa défaveur en plus de son instabilité. • Lukas quand à lui passe des jours à l’infirmerie ou Charlie lui rend visite pour le soigner - il retrouve la vue - elle restera moins nette - après quelques jours et la brûlure sur son visage devient moins immonde. Malheureusement, Lukas a toujours eu une puissance phénoménale dans sa magie - d’où le désir du Ranker de l’avoir dans ses rangs - aussi la blessure par feu magique qu’il s’est infligé ne disparaîtra jamais complètement. Au terme des soins de Charlie et de l’infirmière, toute une partie de son visage reste rouge sang, brûlée. Une marque qu’il gardera à vie.