last exile |
Cinq jours qu’il ne l’avait plus vu, plus croisé dans les couloirs de Prismver. Elle avait comme disparu de la surface de la terre. Inquiet? Naturellement. Il s’agissait tout de même d’Hannah. Alors il avait fait des recherches, le nécessaire pour en apprendre plus, savoir où diable elle avait bien pu se rendre. Quelque part où elle aurait pu souffler un peu, oublier l’ambiance pesante qui régnait à Prismver, oublier ce qui avait bien pu se passer avec vous savez qui. Il ne pouvait plus le saquer celui-là. Plus du tout. Pourtant, il s’était retenu d’aller lui dire ou lui faire quoique ce soit. Pas pour lui. Pour Hannah. Uniquement pour elle.
Finalement, il s’était dit qu’elle devait être chez elle. Sans doute. C’était tout ou rien, soit il voyait juste, soit il faisait tout ce chemin pour rien. Mais il était pratiquement sûr de voir juste. Confiant, sûr de suivre la bonne voie et persuadé de suffisamment connaître la jeune fille. Sans même hésiter, Pytha avait embarqué, n’emportant que le strict nécessaire avec lui. Il faisait un peu ça à la one again, mais sérieusement? Who cares? Autant ne pas se prendre la tête. Pas la peine de prévenir qui que ce soit, pas la peine de préparer une valise comme s’il partait deux ans dans le désert. Non, le E voulait juste voir une amie. Pensant sans doute qu’elle aurait besoin d’un peu de réconfort. Croyant sans doute qu’il serait mieux là-bas, avec elle.
Et bon Dieu, qu’est-ce que le voyage fut long! Ne voulant pas s’assoupir sur son siège, le roux avait simplement attendu, grignotant parfois et s’ennuyant le reste du temps. Le voyage aurait paru plus court si seulement il avait dormi, sauf que ce dernier n’en avait nullement envie. N’allons pas jusqu’à dire qu’il était en pleine forme, mais il n’était pas non plus dans un état comateux. Enfin bref, en gros il s’était bien fait chier dans l’avion et il était bien soulagé d’être enfin arrivé à destination. Enfin, arrivé, tout était relatif. Il lui restait encore du chemin à faire avant d’atteindre la demeure d’Hannah. Ce n’est qu’après avoir galéré plusieurs minutes et avoir juré plus d’une centaine de fois que ce dernier finit par avoir un taxi.
Encore un trajet durant lequel il allait s’emmerder. Parce que le conducteur n’était pas très bavard et puis lui non plus d’ailleurs. Que dire de toute manière? Il n’était pas non plus du genre à raconter sa vie à un parfait inconnu. Il l’avait payé pour l’emmener là où il voulait, pas pour taper la discute ou encore faire ami-ami. Loin de là cette idée. Oui, on peut dire que Pytha est un peu quelqu’un de coincé, mais ma foi. On y pouvait rien.
Une fois sa course payée, le taxi s’en était rapidement allé. Mains dans les poches, Pythagore avançait prudemment, regardant tout autour de lui. Découvrant un peu les alentours, là où Hannah habitait. Devant la porte il se stoppa, leva son poing avant de toquer, une, deux, trois fois. Il souffla en attendant que l’on vienne lui ouvrir, en espérant bien sûr que quelqu’un vienne. Il s’intéresse à nouveau aux alentours jusqu’à ce que la porte s’ouvre sur une femme en chaise roulante. À vrai dire, il s’était attendu à ce qu’Hannah lui ouvre, mais bon. « Bonjour madame.» Quelle politesse. Ça ne lui ressemblait pas vraiment, n’est-ce pas? Il lui avait même adressé un sourire. Mais avant qu’il ne puisse dire quoique ce soit d’autre, la personne qu’il était venu voir fit son entrée.
Alors, cette dernière lui demande ce qu’il fait ici. Tandis qu’il se contente de lui répondre en un simple sourire. Puis le voilà désormais dans la maison de son amie. Mission partiellement accomplie. Il la laisse se saisir de ses affaires, salue chaleureusement la mère de cette dernière avant qu’elle ne les laisse finalement seuls. « Moi aussi je suis très heureux de te voir Hannah. » Un nouveau sourire. « T’avais disparu de la circulation, je m’inquiétais un peu pour toi. Puis finalement, je me suis dit que tu devais être là et qu’une visiste surpris te ferait plaisir. » Il tourne la tête, observe un peu la pièce. « Puis j’étais curieux de voir comment était ta maison aussi. »
Finalement, il s’était dit qu’elle devait être chez elle. Sans doute. C’était tout ou rien, soit il voyait juste, soit il faisait tout ce chemin pour rien. Mais il était pratiquement sûr de voir juste. Confiant, sûr de suivre la bonne voie et persuadé de suffisamment connaître la jeune fille. Sans même hésiter, Pytha avait embarqué, n’emportant que le strict nécessaire avec lui. Il faisait un peu ça à la one again, mais sérieusement? Who cares? Autant ne pas se prendre la tête. Pas la peine de prévenir qui que ce soit, pas la peine de préparer une valise comme s’il partait deux ans dans le désert. Non, le E voulait juste voir une amie. Pensant sans doute qu’elle aurait besoin d’un peu de réconfort. Croyant sans doute qu’il serait mieux là-bas, avec elle.
Et bon Dieu, qu’est-ce que le voyage fut long! Ne voulant pas s’assoupir sur son siège, le roux avait simplement attendu, grignotant parfois et s’ennuyant le reste du temps. Le voyage aurait paru plus court si seulement il avait dormi, sauf que ce dernier n’en avait nullement envie. N’allons pas jusqu’à dire qu’il était en pleine forme, mais il n’était pas non plus dans un état comateux. Enfin bref, en gros il s’était bien fait chier dans l’avion et il était bien soulagé d’être enfin arrivé à destination. Enfin, arrivé, tout était relatif. Il lui restait encore du chemin à faire avant d’atteindre la demeure d’Hannah. Ce n’est qu’après avoir galéré plusieurs minutes et avoir juré plus d’une centaine de fois que ce dernier finit par avoir un taxi.
Encore un trajet durant lequel il allait s’emmerder. Parce que le conducteur n’était pas très bavard et puis lui non plus d’ailleurs. Que dire de toute manière? Il n’était pas non plus du genre à raconter sa vie à un parfait inconnu. Il l’avait payé pour l’emmener là où il voulait, pas pour taper la discute ou encore faire ami-ami. Loin de là cette idée. Oui, on peut dire que Pytha est un peu quelqu’un de coincé, mais ma foi. On y pouvait rien.
Une fois sa course payée, le taxi s’en était rapidement allé. Mains dans les poches, Pythagore avançait prudemment, regardant tout autour de lui. Découvrant un peu les alentours, là où Hannah habitait. Devant la porte il se stoppa, leva son poing avant de toquer, une, deux, trois fois. Il souffla en attendant que l’on vienne lui ouvrir, en espérant bien sûr que quelqu’un vienne. Il s’intéresse à nouveau aux alentours jusqu’à ce que la porte s’ouvre sur une femme en chaise roulante. À vrai dire, il s’était attendu à ce qu’Hannah lui ouvre, mais bon. « Bonjour madame.» Quelle politesse. Ça ne lui ressemblait pas vraiment, n’est-ce pas? Il lui avait même adressé un sourire. Mais avant qu’il ne puisse dire quoique ce soit d’autre, la personne qu’il était venu voir fit son entrée.
Alors, cette dernière lui demande ce qu’il fait ici. Tandis qu’il se contente de lui répondre en un simple sourire. Puis le voilà désormais dans la maison de son amie. Mission partiellement accomplie. Il la laisse se saisir de ses affaires, salue chaleureusement la mère de cette dernière avant qu’elle ne les laisse finalement seuls. « Moi aussi je suis très heureux de te voir Hannah. » Un nouveau sourire. « T’avais disparu de la circulation, je m’inquiétais un peu pour toi. Puis finalement, je me suis dit que tu devais être là et qu’une visiste surpris te ferait plaisir. » Il tourne la tête, observe un peu la pièce. « Puis j’étais curieux de voir comment était ta maison aussi. »
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