Pseudo du joueur : Meriveri Autre(s) compte(s) ? : Matthew J. Adler && Myrcella B. Murphy && Mckenna A. Honeycutt Personnage sur l'avatar : Fumi Ohno - Tsubaki chou Lonely Planet •• Marzia Bisognin
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Sujet: Don't Wake Me Up {Piercy} Jeu 2 Avr 2015 - 19:04
Don't Wake Me Up {Piercy}Six heures. Le bip répétitif de ton réveil n'a pas prévu de me laisser une seconde de répit. Je me tourne difficilement, les pieds emmêlés dans ma grosse couette et écrase ma main sur le bouton de répétition. Encore cinq petites minutes… Le contrôle de Kei et l'absence de mes lunettes s'avèrent plus fatiguant que prévu… Même pas la force de retourner jusqu'à mon oreiller, mon rêve me rattrape. La forêt repousse autour de toi, comme un livre à système que l'on ouvrirait. Son odeur, sa fraicheur, le vent sur tes joues rondes. Tout à l'air si réel. Le bruit des feuilles dans les buissons, les couinements des écureuils depuis le sommet des arbres, le rire brumeux des enfants. Des enfants? Je n'en vois pourtant aucun. Ils se cachent, derrière les troncs d'arbres, l'écho de leurs éclats de rire rebondissant sur chaque branches des grands chênes du bois. J'avance dans leur direction, suivant la forme énigmatique de leurs ombres qui semblent me fuir au travers des petits chemins de montagne. Et rapidement, je me retrouve dans un coin totalement isolé, une sorte de clairière qui se cache du regard de tous. L'herbe humidifiée par la rosée du matin chatouille la pointe de mes pieds nus. Pas à pas, je m'approche du petit groupe d'enfants qui s'est finalement arrêté. Un petit brun aux grands yeux bleus me fixe. Il n'a pas la moindre expression sur son visage, et pourtant, quelque chose en lui me pousse à le rejoindre. Lui plus que la petite blonde avec sa jolie robe rouge. Plus que la gamine avec son carré châtain et son sourire nostalgique. Plus que le rouquin qui a pourtant l'air d'avoir terriblement besoin de réconfort. «Tu es venue?» Il a une voix encore tellement enfantine, qui sonne comme le un carillon remué par le vent. Il s'accroupi et commence à arracher quelques touffes d'herbes autours de lui. Il a l'air un peu mal à l'aise avec sa chemise et son pantalon de fête. Je m'assois à quelques pas, mes cuisses contre mon buste, enroulant mes bras au niveau de mes genoux. Je l'observe un moment s'amuser avec la végétation. Il n'y a plus que nous deux quand je détache finalement mes yeux de lui. Les autres sont parti, disparaissant dans l'ombre des feuillages. «Tu as vu?» Je sursaute en entendant sa voix. Devant lui rampe un long serpent écarlate dont les yeux jaunes semble vouloir me transpercer. Il se dandine jusqu'à moi, agrippant ma cheville sans pour autant m'effrayer. Serpentant tout autour de ma jambe, il s'accroche. Il ne va pas me lâcher, mais le n'ai pas peur. «On dirait qu'il t'aime bien.» Pour la première fois, les muscles du visage du petit brun semblent se mettre en marche. «Tu ne t'attendais pas à devenir amie avec un serpent, hein?» Je secoue la tête. C'est en effet la dernière chose que j'aurai pu imaginer. Bibibibibip. Bibibibibip. Bibibibibip. Bibibibibip. L'alarme reprend de plus belle. Il faut que tu te réveilles, Leann. Aller, ouvres les yeux. Fais un effort. Sept heure vingt-deux. Une vague d'adrénaline me propulse hors de mon lit. Je suis en retard! Je me hâte de récupérer mon uniforme, encore toute vaseuse. C'est dans ces moment-là que je suis ravie de ne pas avoir à choisir de vêtements. Je file à la salle de bain pour enfiler mon uniforme après la toilette la plus rudimentaire possible. Ce n'est qu'au moment de tresser mes cheveux que je me rend compte de l'état catastrophique de mon visage. Des véritables crevasses violacées sont apparues sous mes yeux pendant la nuit. Je lâche une sorte de grognement en massant mes joues et frottant mes yeux encore plein de sommeil.
- Keeeeei… Pourquoi tu m'as pas réveillée plus tôt…
Je me traîne jusqu'à la cuisine pour faire bouillir de l'eau. J'ai vraiment besoin du sachet de thé sur mes cernes… Et … De préparer mes affaires… Pendant que l'eau chauffe, je retourne jusqu'à ma chambre pour récupérer mes cahiers. Mais l'appel du lit est fort… Juste une … petite … seconde… Je m'effondre sur mon matelas, affalée sur le ventre. Au loin, j'entends la bouilloire qui sonne. J'ai les oreilles qui bourdonne. Impression de chaud et froid successif. Les petits picotements sur mon nez. Je crois que j'ai chopé la crève… C'est bien le moment …
«Tu ne t'attendais pas à devenir amie avec un serpent, hein?» Je secoue la tête. C'est en effet la dernière chose que j'aurai pu imaginer. J'ai jamais aimé ces bêtes, pourtant. Mais celle-ci est différente. Elle a beau s'enrouler autours sans vouloir me laisser la moindre chance de m'échapper, quelque chose me rassure. M'apaise. J'ai l'impression d'avoir le cœur moins gros. Cette sensation qui me poursuit de ne pas être à ma place, elle s'estompe avec la rosée du matin. «Tiens!» Le petit me tend une superbe fleure de magnolia rose Mais je ne peux pas l'attraper. Le serpent tiens mes mains attachées sur mon ventre. «C'est qu'il devient un peu intrusif dit-donc !» Je baisse les yeux, contemplant l'animal en total contraste avec ma tunique jaune pastel et ses motifs de marguerite. «Bientôt tu ne …
BOOM.
Mes yeux s'ouvrent subitement en plein milieu de mon rêve. Neuf heures quarante-deux. Merde merde merde merde merde! Je me redresse en sursaut.
- Tu as un invité … la voix de Kei me surprend. Rieuse, pleine de sous-entendus.
Qu'est-ce qu'il foutait au juste au lieu de me réveiller? J'avais biochimie ce matin, je pouvais pas rater ce cours ! Surtout si c'était pour attendre à peine deux heures pour s'assurer que je me lève en renversant ma boite à lettres en métal. Ca m'apprendra à laisser ça traîner. Je sais très bien que j'aurais plus de réponse, depuis le temps. Je tourne la tête en sa direction, cheveux en vrac, tête en vrac, yeux gonflés. Attends, quoi? Un invi-…
- Piercy?! m'exclamais-je la voix encore toute ensommeillée
Il vient de passer le pas de mon … mur. J'sais pas trop quoi faire. Déjà, j'arrange vaguement mes mèches les plus rebelles, mais il y a toujours des petits cheveux par-ci par-là qui s'échappent de mes tresses mal faites. J'arrange ma jupe, je me frotte les yeux. Je dois être en train de rêver. Mais non. Il est bien là, en chair et en os. A moins que ça soit la fièvre. Je renifle un coup avant de passer ma main sur mon front. C'est un peu chaud quand même. Mais pas assez pour me faire avoir des hallucinations. Mes oreilles me font terriblement mal. C'est un peu le bordel dans ma tête. On s'en fou un peu de mes oreilles. Mon problème devrait être l'infraction qui est en train d'être commise juste devant mes yeux. Et mon état actuel pour recevoir quelqu'un chez moi. Je tire la couette sur moi, m'enroulant vite dans ma couverture. Oh, c'est vrai, je suis en uniforme. Pas la peine de cacher mon pyjama ridicule. Mais du coup il est où? Hm, salle de bain ? Oui, j'ai comme un vague souvenir de panier à linge sal.
- Tu m'expliques ce que tu fais là?
J'arrive pas à rester plus d'une quinzaine de secondes sans renifler et rien que le fait de parler m'arrache la gorge. Ca rend bien voix de malade. Je crois que je me mange une bonne angine couplée à un bon rhume. Mais on s'en fou de ça. Là. Maintenant. Il y a Joshua qui vient de s'infiltrer dans ma chambre.
- Tu me crois maintenant quand je te disais qu'il avait piqué un truc dans ton sac? Minaude Kei tout content de lui.
Maintenant qu'il le dit, c'est vrai que la dernière fois… Il avait clairement essayé de me divertir pour faire quelque chose, sans que je sois capable de trouver quoi. Et cette entrée pendant que j'étais censée être en cours, ça confirmait mes soupçons. Même dans mon état de fatigue, c'était difficile de passer à côté d'une évidence pareille.
- C'est ça que tu manigançais, hein?
Je le fixe, mes yeux à moitiés clos. Il a l'air presque aussi surpris que moi. On a bien l'air de deux imbéciles quand même.
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Sujet: Re: Don't Wake Me Up {Piercy} Lun 6 Avr 2015 - 23:01
Réveil cinq heures pile, sans réveil, je me préparer pour aller faire mon footing. En m’habillant je vis sur mon bureau les restes des lunettes de Leann. C’était ma priorité, le lunetier de l’île ouvrait à 8h. J’avais pris toutes les mesures du verre brisé en morceaux après les avoir recollé. Avec un peu de chance ces informations suffiront. Sept heures, je revins de mon footing, après une bonne douche, et un maigre petit déjeuner, je me dirigeai vers le lunetier de l’île, je n’avais pas cours ce matin, un professeur malade.
J’étais arrivé 5 minutes à l’avance. Je patientai devant la porte. L’opticien arriva et ouvrit la porte. « Bonjour jeune homme, j’espère ne pas vous avoir trop fait attendre. ». Il était assez âgé. Sa boutique avait quelque chose d’assez rustique, ça avait son charme. J’entrai après lui en lui souriant. « Absolument pas. ». Il alluma les lumières de la boutique et derrière son atelier il me demanda ce qu’il pouvait faire pour moi. Je sortis de mon sac les lunettes brisée de Leann entreposée soigneusement dans un linge blanc. « Une amie a eu un malencontreux accident… Il ne reste qu’un verre, j’ai recollé le second du mieux que j’ai pu, ils semblent similaires… De même pour la monture… Si vous avez quelque chose d’identique ou de semblable ce serait parfait. ». Le vieil homme enfila ses lunettes et examina ce qu’il restait de la monture de Leann. « Hmmm… Astigmate, à vue d’œil je dirai 1 à chaque œil. Je vais mesurer tout ça, mais c’est une correction basique, je dois avoir des verres, pour ce qui est de la monture, j’ai exactement la même, seul hic, c’est une marque assez chère. Celle que vous m’avez ramené était une copie du modèle que je possède. » J’acquiesçai de la tête. Même si je doutais quant à la véracité de ses propos, il avait besoin de se nourrir et de payer ses factures. Je ne suis pas du genre à chipoter, mais mieux vaut ne pas le lui montrer je ne voudrai pas qu’il en profite pour me faire payer plein pot. « Je ferai avec… Si vous pouvez leur faire un revêtement anti-rayure, mon amie est plutôt maladroite… Ce sera tout, je ne pense pas que mon portefeuille puisse supporter plus. » je riais légèrement, il ria lui aussi en me disant qu’il me fera un prix du fait de mon statut d’étudiant. Je le remerciais, il me fit signe d’attendre, il se dirigea dans l’arrière-boutique, une autre personne entra dans le magasin, le jeune homme était essoufflé et mal coiffé il devait travailler ici et être un peu en retard… Il me salua, je fis de même, il posa son manteau sur le porte-manteau. « Quelqu’un s’occupe de vous ? », je lui fis signe que oui de la tête. Le lunetier en chef revint avec un étui à lunette en main. « C’est prêt ! », j’ouvris la boîte, c’était exactement les mêmes lunettes qu’elle avait, en plus confortable et plus légères me signala l’opticien. Je le remerciai avant de payer le prix qu’il me demanda de payer. Ça allait, je m’attendais à plus cher.
Je regardai l’heure 8h45… je dois faire vite, j’aimerai être chez Leann pour neuf heures, en plein début de cours, personne ne fera attention à moi. J’hâtai le pas direction la cabane dix. Neuf heures, j’étais devant sa cabane, je phasai à travers le m… Merde ! Elle était là ! Elle doit être malade, par réflexe je continuai de phaser, je ne voulais pas attraper ses microbes… A pas de loup, phasant très peu dans le sol pour rendre mes pas inaudible, je me dirigeai vers le bureau de Leann pour y déposer son étui à lunettes. Hé mais attend… Quand elle dort… Kei va dans ses rêves ou il veille sur el…
Je n’eus pas le temps de me questionner, Leann se réveilla en sursaut et renversa une boîte en métal qui fit un sacré boucant, elle s’écria : « Piercy ?! », je me retournai vers elle. Putain… C’est exactement ce que je voulais éviter, les effusions de sentiments etc… Une perte de temps, elle me dira que je n’avais pas à faire ça etc… Vraiment c’est une perte de temps qui s’annonce. Parce que quoiqu’il arrive je laisserai ses nouvelles lunettes ici. Elle me demanda de m’expliquer. Je restai muet. Je me dirigeai vers la fenêtre de sa chambre que j’ouvris en grand. C’était une vraie boîte de Petri, vu sa tête, elle devait avoir choppé une jolie crève. Elle me fixait, enfin elle essayait, je restais impassible, j’étais déjà blasé. « C’est ça que tu manigançais ? » je soupirai longuement. « Ne dis pas “ça“ comme si tu avais compris ce que je suis venu faire. Vu ta tête, tu dois sûrement avoir du mal à saisir ce qu’il se passe voir même si ce n’est pas un rêve. » je riais légèrement avant de m’approcher d’elle et je posai ma main gauche déphasée sur son front, et ma main droite sur le mien. « Tu as un peu de fièvre. Tu as du sureau ? Ça serait parfait contre la fièvre, et l’inflammation de ta gorge et de tes oreilles. Ne bouge pas, je vais aller voir en attendant hydrate toi. » Je lui lançai une petite bouteille d’eau que je sortis de mon sac. Et je me dirigeai vers la cuisine pour faire bouillir de l’eau.
Je retournai dans sa chambre. « Sinon, sur ton bureau, il y a tes nouvelles lunettes, et je vais nous faire gagner du temps, elles n’iront nulle part ailleurs que sur ton nez. De toute manière, le lunetier ne pourra pas les reprendre. Donc c’est simple avant que tu te mettes à dire qu’il ne fallait pas que je fasse ça, je vais t’exposer la situation : Deux choix s’offrent à toi, tu les gardes et tu les mets ou tu les jettes. » Je lui offris un sourire. Les bras croisés je m’adossai contre son bureau. Je l’observais, je sais qu’elle trouvera quelque chose à dire, mais ce n’est que le début de la journée, j’ai des tonnes de patience à revendre.
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Sujet: Re: Don't Wake Me Up {Piercy} Mar 7 Avr 2015 - 20:22
Don't Wake Me Up {Piercy} - Ne dis pas “ça“ comme si tu avais compris ce que je suis venu faire. Vu ta tête, tu dois sûrement avoir du mal à saisir ce qu’il se passe voir même si ce n’est pas un rêve.
J'affichais une petite moue vexée. Je devais certes pas ressembler à grand-chose, mais c'était pas ce qu'on disait à une femme en entrant dans sa chambre par effraction. Bon, il n'avait pas tout à fait tort, je n'avais pas la moindre idée de ce qu'il faisait là. Mais mon "ça" se référait plutôt à son infiltration chez moi. Il me fis un petit sourire en s'approchant de moi. Eh, eh, eh ! Qu'est-ce que tu fais là? Tu viens chez moi à l'improviste et tu t'approches comme ça, comme si de rien n'était? Je me recroquevillais au fond de mon lit au fur et à mesure que le brun s'approchait. J'avais les joues toutes rouges. Surement un coup de la fièvre. Oui. La fièvre. Il finit par poser sa main sur mon front, comparant ma température à la sienne. Oh, ce n'était donc que ça? Je relevais doucement mes yeux dans sa direction en reprenant mon calme. Oui. Quoi d'autre après tout? Il se releva l'air un peu préoccupé. - Tu as un peu de fièvre, conclut-il. Tu as du sureau? Ca serait parfait contre la fièvre et l'inflammation de ta gorge et de tes oreilles.
Je lui adressais un faible sourire. Comme si je pouvais ne pas avoir de sureau chez moi ? J'avais même probablement mieux que ça
- J'ai une tisane contre le rhume dans le premier tiroir de la commode blanche. Dans le panier 'Pour Sprit Dove'… Sureau, bourrache, marjolaine eucalyptus et euhh … d'autres trucs…
Faudrait quand même que je sois suffisamment en forme pour me rappeler de tout lors de mon entretient avec M. Rivers… J'appuyais sur mes yeux comme si ça pouvait me faire revenir la mémoire. Non, pas moyen… Du bouillon-blanc aussi? Pas sûre… Le packaging du joli sachet en papier kraft et la belle étiquette écrite à la plume à la main ne ferait pas tout. Je ne peux pas me permettre de rater ce job en plus.
- Ne bouge pas, je vais aller voir en attendant hydrate toi, fit-il en m'envoyant une bouteille d'eau à proximité. - Merci…
J'attrapais la bouteille qui avait atterri à quelques centimètres de moi. Elle avait déjà été déjà ouverte, mais je mis quelques secondes à retirer le bouchon. J'allais la poser contre mes lèvres quand je réalisais… La bouteille déjà ouverte. Du coup il avait déjà bu dedans? Je piquais un phare, sans raison. C'était juste un contact indirecte avec sa salive. Pourquoi je réagis comme ça? La fièvre, oui. La fièvre. J'avale quelques gorgées. Ca fait un peu mal…
- Hm, Piercy? Tu pourras mettre un peu de miel et d'huile essentielle de thym s'il te plait?
Pas persuadée qu'il puisse m'entendre depuis la cuisine. Y a l'eau qui bout… Le ronron de bouilloire. Bipbip. Ses pas se rapprochent. Mon cœur bat anormalement fort. Palpitation? Manquait plus que ça. Je me lève, me trainant jusqu'à la fenêtre, m'appuyant sur les murs pour avancer. Inspire bien l'air frais, Leann. Ca ira mieux après. Mais faudra vraiment penser à calmer le thé…
- Voyons, Leann. Tu sais bien que ce ne sont pas des palpitations… - Arrête, Kei. Je suis pas en dn-état de te réexpliquer pour la cent billième fois … - Sinon, sur ton bureau, il y a tes nouvelles lunettes, et je vais nous faire gagner du temps, elles n’iront nulle part ailleurs que sur ton nez.
Je tournais la tête vers ledit bureau où trônait en effet une boîte à lunettes flambante neuve. Je posais mon regard sur mon camarade, les yeux comme des ballons. Hein? J'ai dû mal comprendre. Je rembobine la scène dans mon esprit. Piercy rentre à nouveau dans la chambre, se dirigeant vers mon bureau pour s'y adosser. Sa bouche s'ouvre. Remet bien les paroles…. " Sinon, sur ton bureau, il y a tes nouvelles lunettes". J'ai beau me répéter ce passage autant de fois que nécessaire, c'est bien ces mots qui sortent de sa bouche. A chaque fois.
- Si c'est pas adoraaaable ~ - Piercy, tu n'aurais pas dû… - De toute manière, le lunetier ne pourra pas les reprendre. Donc c’est simple avant que tu te mettes à dire qu’il ne fallait pas que je fasse ça, je vais t’exposer la situation : Deux choix s’offrent à toi, tu les gardes et tu les mets ou tu les jettes.
Je me mordille la lèvre inférieure, comme toutes les héroïnes un peu cruches de films barbants. J'ai en effet terriblement besoin de ces lunettes. Soyons honnêtes, tant que je n'aurais pas eu ma première paie, je serais totalement incapable de me les payer. Mais je ne peux clairement pas laisser Joshua le faire à ma place.
- Je ne peux pas accepter un cadeau pareil ! Contrais-je alors que mes joues viraient au rouge.
Nouvelles palpitations. J'avance de quelques pas, écrasant une lettre qui s'est échappée de sa boîte au passage pour ouvrir l'étui. Exactement la même monture que la précédente, mais elles ont l'air de meilleur qualité. Les plastiques autours du nez sont mieux placés, la branche un poil plus fine, mais on voit qu'elle est plus résistante.
- En plus ça a dû te coûter un bras ! Laisse-moi au moins te rembourser ! Proposais-je au tac au tac.
Bon, je soucis, c'est que je n'avais pas vraiment le budget, là, maintenant. Je fermais la coque où le nom de la marque, prestigieuse, était inscrit.
- Je vais bientôt travailler au Sprit Dove alors je pourrais te rendre l'argent si tu ne peux vraiment pas les ramener… D'autant plus que c'est totalement de ma faute si on est allé là-bas…
C'était moi qui avais proposé qu'on se voit dans la salle de cours et encore moi qui avait proposé qu'on aille dans la tour annexe. Il n'avait absolument pas à se sentir responsable ! Je posais la boîte près de lui.
- Je ne peux vraiment pas les accepter si je ne peux pas te rembourser d'une manière ou d'une autre ! De la façon que tu préfères, mais je ne peux absolument pas les prendre sans quelque chose en échange. - Fait gaffe qu'il te demande pas un paiement en nature, plaisanta Kei depuis le pouffe près de l'entrée.
C'est reparti pour la honte. Comme s'il le ferait ! Maintenant concentre toi. Il faut qu'il se taise, ça suffit. Je ferme les yeux, et je visualise Kei. Assi sur son pouffe. Silencieux. Ca me pompe beaucoup trop d'énergie. Beaucoup plus que ce que je peux en proposer. Je me sens fébrile. Quand je rouvre les yeux, je vois des taches de couleurs un peu partout. Ca tourne. Et y a le sol qui se rapproche. Fuck.
J'essaie de me rattraper à la table d'une main, mais prépare tout de même mon autre bras à amortir le choc. Il manquait plus que ça. Comme si j'avais pas déjà l'air complètement perdue avec mes cheveux et mes cernes, il fallait que je tombe. Aujourd'hui, c'est pas mon jour. Je me retrouve au milieux des lettres de mamans. Celle du douze avril de l'an dernier juste en face de moi. Signé Mary Wood. Même pas "Maman". J'aurais dû me douter de ce qui allait suivre, mais j'étais un peu trop naïve… Je soupirais pour des tas de raisons à la fois tout en m'asseyant sur le parquet.
- C'est pas mon jour on dirait …
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Sujet: Re: Don't Wake Me Up {Piercy} Mer 8 Avr 2015 - 1:07
Quand elle commença à me dire qu’elle ne pouvait pas accepter un cadeau pareil je soupirais longuement. N’ai-je pas été clair ? Je fais de mon mieux pour me faire comprendre hein. Je sais que j’ai une manière d’interpréter le monde différente des autres mais quand même, faut pas pousser là. Ne voulant en entendre plus, je me dirigeais vers la cuisine, l’eau était bouillante. J’éteignis la bouilloire. J’ouvris le premier tiroir de la commode blanche, je pris deux cuillères à café de fleurs de sureau. Je les versais dans un mug et j’y versai également deux cents millilitres d’eau bouillante. Je regardais l’heure. Il faut laisser reposer dix minutes le temps que les fleurs libèrent le principe actif blablabla biologie plantes pharmacologie. J’avais appris tout ça avec les cours de Charlie… Je revins dans la chambre de Leann, appuyé contre le cadre de la porte, j’avais ignoré ses demandes, j’en avais marre d’avoir l’impression de ne pas être pris au sérieux. Si j’affirme quelque chose c’est que c’est vrai et que j’en suis sûr. Pas de miel ni je ne sais quelle connerie. Je soupirais de nouveau quand elle me demanda de la laisser me rembourser, et je fis mine de ne pas l’entendre quand elle me dit qu’elle allait travailler au Spirit Dove.
Elle a donc des problèmes d’argent… Elle le cache plutôt bien… Et ses parents? … elle doit soit être en froid avec eux, ou eux aussi avaient du mal… ça venait de me miner le moral. Y a des moments où j’aurais préféré être stupide et ne rien voir. Sachant qu’ils sont divorcés… Il y a de fortes chances qu’elle n’ait plus aucun contact avec l’un des deux parents comme souvent dans les divorces… Le parent ayant la garde a tendance, guidé par ses rancœurs envers son ex-conjoint, à isoler l’enfant de l’autre. Puis elle me dit que si elle ne pouvait pas me rembourser elle trouverait un moyen. Je la coupais pour parler à Kei. « Non, pas en nature, continue et je t’emmure. » menaçai-je tout en regardant mes pieds. Leann ferma les yeux elle semblait se concentrer sur Kei. J’avais anticipé juste. Mais quand elle rouvrit les yeux, je compris vite que ça n’allait pas. Elle fit un malaise, je la rattrapai par la taille avec un bras avant qu’elle ne touche le sol, ma main libre servant à protéger sa tête. Je lançai un regard noir vers le pouf. C’était là que Leann avait très probablement envoyé Kei. Je lui dis sèchement. « Ça fait un. ». Dans sa chute Leann avait fait tomber une boîte qui contenait des lettres. Je portais Leann, et je l’installais sur son Leann. « Laisse Kei parler s’il en fait trop, dis-le moi, je vais le calmer sans le moindre effort… » Je me retournais vers les lettres étalées au sol. « Reste allongée, je vais ramasser tout ça, sans lire cela va de soi. ». Posée sur le lit elle retrouva ses esprits « C’est pas mon jour on dirait… » Je m’accroupis et je faisais une pile, je faisais de mon mieux pour ne pas lire, mais manque de chance j’ai une excellente mémoire visuelle, un simple regard, l’image est gravée dans ma tête un court un instant pour sûr, et inconsciemment je lis ce que je viens de voir.
Des lettres formelles, aucun sentiment, Mary… Je pense que c’est le prénom de sa mère… Vraiment froide… Le strict minimum… Et les dates… la lettre la plus récente à onze mois… Elle était en froid avec sa mère également ? Enfin, ça semble plutôt être une relation à sens unique… Elle doit se sentir seule… Elle lui aurait donc coupé les vivres, d’où sa gêne vis-à-vis de mon cadeau, et son insistance sur le remboursement… Tout en réfléchissant je pris toutes les lettres et je les remis dans leur boîte. « Dis-toi que c’est ton cadeau d’anniversaire, de noël, de Pâques, de félicitations pour tes études, de bienvenue au Prismver Yard. Je ne sais pas… Mais ça ne se fait pas de refuser un cadeau, ou de rembourser un cadeau, ce qui revient au même. » Après avoir remis la boîte à sa place je m’adossais contre le bureau. « Encore six minutes pour ta tisane. C’est deux cuillères à café et dix minutes d’attente pour une tisane, et tu peux te gargariser avec pour soulager ta gorge, c’est très efficace mais tu dois en mettre quatre cuillères à café pour deux cents millilitres d’eau bouillante, et pareil laisse reposer 10 minutes pour que ce soit plus efficace… Et sinon… Je n'ai pas envie d'attendre pour te faire la remarque mais… Tu comptais m’en parler quand ? »
Je laissais un temps de pause, le temps qu’elle reprenne ses esprits. Je pris un air sévère. « Tes problèmes avec tes parents ? Tu trouves le temps de me parler de choses futiles comme la Color War mais dès que ça devient sérieux tu deviens muette ? Ce n’est pas comme ça que ça marche. Je ne compte pas te lâcher aussi facilement. Même si je pense avoir tout compris, je veux l’entendre de ta bouche. Et il n’y a aucune raison d’être gênée ou je ne sais quoi. ». Je lui en voulais, j’étais peut-être dur avec elle, sachant son état, mais bon. « Ce n’est pas en ignorant le problème et en refusant d’en parler qu’il disparaîtra. ». Les bras croisés, adossé contre son bureau je la regardais. Je jetai un furtif coup d’œil à son horloge. Ça faisait dix minutes. « Attends, ne bouge pas. » lui ordonnai-je d’un ton involontairement sévère. Je partis prendre son mug dans la cuisine et je le lui rapportais. La fleur de sureau est déjà sucrée, et elle a un très bon goût en plus d’avoir pleins de vertus médicales intéressantes. « Bois, et ensuite, tu pourras t'expliquer. ».
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Sujet: Re: Don't Wake Me Up {Piercy} Jeu 9 Avr 2015 - 18:19
Don't Wake Me Up {Piercy} - Non, pas en nature. Continue et je t'emmure.
Le ton sévère de Joshua semble couper Kei net dans son élan. Il l'a entendu? Non, impossible. Il l'aurai déjà frapper à plusieurs reprises s'il pouvait l'entendre. Et si le fait qu'il puisse le toucher quand il phasait ne paraissait pas si improbable que ça, le fait qu'il perçoive autre chose sans utiliser son pouvoir était complètement impossible. Il me rattrapa dans ma chute, une main autour de mes hanches, l'autre sur mon front. Mon cœur s'emballait à nouveau. Surement lié à ma fièvre. Enfin, il devrait plutôt ralentir non? Je ne sais plus… Je n'arrive pas à réfléchir à quoi que ça soit de plus…
- Ça fait un.
Kei détourna le regard. Ca le faisait flipper un peu, quand même. Il ne s'attendait clairement pas à ce que qui que ça soit puisse un jour me venger de ses actions. Alors forcément, il faisait moins le con. Piercy me souleva légèrement pour me déposer sur mon lit. J'aurais pu le faire toute seule… Surtout que c'était le genre de chose qui aurait pu faire réagir mon cher ami imaginaire… qui se contenta de lever un sourcil avec cette expression amusée. De mon côté, je ne sais plus vraiment où me mettre. J'ai les joues en feu.
- Laisse Kei parler s’il en fait trop, dis-le moi, je vais le calmer sans le moindre effort…
Je lui adressais un sourire super gênée avec un vague "merci" pas très clair. Recroquevillée sous ma couette avec un sourire un peu niais, je le vis soudainement se baisser vers les lettres.
- Reste allongée, je vais ramasser tout ça, sans lire cela va de soi. - N-Non, laisse ! m'exclamais-je en me redressant subitement.
Je n'avais pas vraiment envie qu'il s'en occupe. Il avait beau dire qu'il ne lirais pas, c'était obligé qu'il se rende compte de certaines choses que je préférais garder pour moi. Avec son sens de l'observation, il ne passerais pas à côté. J'allais pour me lever, mais c'était trop tard. Il avait déjà un gros tas de lettre dans les mains.
- Dis-toi que c’est ton cadeau d’anniversaire, de Noël, de Pâques, de félicitations pour tes études, de bienvenue au Prismver Yard. Je ne sais pas… Mais ça ne se fait pas de refuser un cadeau, ou de rembourser un cadeau, ce qui revient au même.
Il avait lu. C'était obligé. J'appuyais ma tête contre le mur juste derrière moi. Et voilà, on était parti pour la scène. Il allait me demander des explications. Je me pinçais les lèvres avant de soupirer. Je n'avais absolument pas envie de parler de ça. Surtout pas maintenant. Avec la fièvre, les frissons, le nez qui coule… J'allais totalement divaguer. En plus, ma gorge me faisait atrocement mal.
- C'est gentil de ta part mais je ne peux vraiment pas accepter quelque chose d'une telle valeur sans rien te donner en échange… C-c'est pas juste. Tu n'accepterais pas non plus à ma place, justifiais-je. - Encore six minutes pour ta tisane. C’est deux cuillères à café et dix minutes d’attente pour une tisane, et tu peux te gargariser avec pour soulager ta gorge, c’est très efficace mais tu dois en mettre quatre cuillères à café pour deux cents millilitres d’eau bouillante, et pareil laisse reposer 10 minutes pour que ce soit plus efficace…
J'acquiesçais rapidement. J'en avais déjà fait, je n'avais même pas besoin d'écouter. De toute façon, c'était bien trop de chiffre pour mon cerveau dans l'état où il se trouvait. J'étais tout de même étonnée qu'il ne mettre pas le contenu des lettres sur le tapis…
- Je n'ai pas envie d'attendre pour te faire la remarque mais… Tu comptais m’en parler quand ?
Oui, forcément. Je restais silencieuse, baissant la tête pour focaliser mon regard sur mes doigts qui s'emmêlaient les uns aux autres. Je sentais le poids de son regard accusateur. Il y avait fort à parier qu'il ne me laisserait pas m'échapper de cette conversation mais ça valait le coup d'essayer…
- C'est ce que tu appelles "ne pas lire"? Demandais-je penaude. - Tes problèmes avec tes parents ? Tu trouves le temps de me parler de choses futiles comme la Color War mais dès que ça devient sérieux tu deviens muette ? Ce n’est pas comme ça que ça marche. Je ne compte pas te lâcher aussi facilement. Même si je pense avoir tout compris, je veux l’entendre de ta bouche. Et il n’y a aucune raison d’être gênée ou je ne sais quoi. Ce n’est pas en ignorant le problème et en refusant d’en parler qu’il disparaîtra.
Je n'étais pas "gênée ou je ne sais quoi". La vérité, c'est que le sujet ne s'était jamais présenté. Je n'étais pas le genre de personne à arriver au milieu d'une conversation et balancer un "Sinon, je n'ai plus de nouvelles de ma mère depuis près d'un an. Je pense qu'elle ne veut plus entendre parler de moi parce que moi je lui en envoie, mais ça ne change rien haha." Je n'avais jamais vraiment eut l'intention d'en parler à qui que ça soit, mais je n'en faisait pas un secret non plus. Zephiriel savait, après tout. Je ne comptais pas non plus attendre que le problème se résolve tout seul. Je savais qu'il ne se résoudrait pas de toute façon. Je pouvais comprendre qu'elle n'assume pas une gamine monstrueuse. Je pourrais aller la voir, lui demander des explications, mais je savais qu'elle n'en voudrait pas. Qu'elle se contenterais de répondre "Désolée, je n'ai pas de fille" si je venais frapper à sa porte. Je n'avais toujours pas prononcer le moindre mot et l'atmosphère devenait pesante. Joshua disparu dans la cuisine quelques minutes, revenant avec son infusion… seulement à la fleur de sureau.
- Bois, et ensuite, tu pourras t'expliquer. - Merci. Mais il n'y a pas grand-chose à expliquer, tu sais déjà tout, soufflais-je en avalant une gorgée de ma boisson. Mais si tu veux tout savoir…
Je lui fis signe de s’asseoir sur le rebord de mon lit.
- J'ai presque toujours vécu qu'avec ma mère, et elle n'a jamais bien prit le fait que j'ai des pouvoirs. Je savais que ce n'était pas normal, alors je lui ait caché jusqu'au jour où l'on est venu m'amener à Prismver. Alors en plus, pour elle, je lui avais menti. Je ne suis jamais retournée à Oxford depuis, donc j'imagine qu'elle a dû en profiter pour refaire sa vie comme si je n'avais jamais existé. Résultat, à mes dix-huit ans, elle a coupé les ponts. Elle ne répond plus à aucune lettres. Je n'essaie pas d'éviter le problème, je suis juste suffisamment réaliste pour savoir qu'aller la voir ne résoudra rien. J'ai tarder à chercher un boulot en espérant qu'elle soit juste temporairement incapable de me répondre, mais au bout d'un moment, ça ne sert plus à rien d'espérer pour rien. Et si je ne t'en ai jamais parlé, c'est parce que je sujet ne s'est jamais vraiment présenté. Tu ne m'as jamais parlé de ta famille non plus.
Je soupirais à nouveau. C'était vraiment pas ma journée. J'avais tout lâcher sans le moindre sentiments. Je crois que c'était ça le plus dur. Que je ne ressente plus rien envers celle qui m'a éduquer. Loin des yeux, loin du cœur. Ca faisait déjà presque six ans que j'étais arrivée dans ce pensionnat. Au fond, c'était déjà pas mal qu'elle ait entretenu notre relation pendant cinq.
- Voilà, tu sais tout. Satisfait? Conclus-je d'un ton pas très enthousiaste.
J'avalais une grande partie du contenu de mon infusion, les yeux dans le vague. Ca allait faire un an, quand même.
- Je ne vois pas en quoi ça change quelque chose que tu saches tout ça de toute façon. Je n'ai aucune envie que tu me prenne en pitié ou je ne sais quoi. Je n'ai pas besoin d'aide. Je saurais parfaitement me débrouiller toute seule.
Tel que je connaissais Piercy, il allait absolument vouloir m'aider. Il était toujours comme ça, à venir à ma rescousse au moindre problème. Il suffisait de voir son comportement avec Kei. En plus, il savait à peu près tout faire. Genre, le gars parfait qui peut faire à manger, s'occuper des autres, voir quand ça va pas. Mais non. Je n'avais absolument pas envie quand notre relation actuelle change pour ça. La pitié, le "oh, la pauvre petite", je ne supportais pas ça. Aucune envie de me faire maternée. Je terminais ma tasse et la posait par terre, au bord de mon lit. Je tournais mon regard vers ses yeux bleu-vert pour essayer d'augmenter ma crédibilité. C'était pas spécialement simple vu l'état de mes cheveux et ma voix toute déformée par l'angine mais bon. Et mes pensée qui partaient un peu n'importe où. Il est quand même vachement mignon, hein? Je me remettais à rougir alors que je sentais mon front de plus en plus chaud. Faut vraiment que je sois pas bien pour penser des trucs comme ça…
- C-Compris?
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Sujet: Re: Don't Wake Me Up {Piercy} Ven 10 Avr 2015 - 1:26
Je m’assis sur le rebord de son lit. Je l’écoutais, tout sortait assez froidement. Elle conclue en me disant que moi non plus je ne lui ai jamais parlé de sa famille. « Je dois me forcer quand on me demande comment ça va. Alors imagine un peu ce que ça doit être si je dois parler de ma famille. » je lui offris un sourire timide. Leann soupira avant de me demander si j’étais satisfait, elle but ma décoction. Elle fixait le vide avant de reprendre. « Je ne vois pas en quoi ça change quelque chose que tu saches tout ça de toute façon. Je n’ai aucune envie que tu me prennes en pitié ou je ne sais quoi. Je n’ai pas besoin d’aide. Je saurais parfaitement me débrouiller toute seule. » je secouais la tête. Elle tenta de soutenir mon regard, elle rougissait, sûrement la fièvre ou la gêne… Elle me demanda si j’avais compris. Je soupirai. « Pauvre petite Leanny, mal-aimée et seule au monde. Ne t’attends pas à de la pitié de ma part. De plus tu es la dernière personne à avoir le droit de m’interdire de t’aider. Tu fais un caca nerveux quand je me fais un bobo ridicule à l’épaule, tu me forces à te laisser me soigner, quelque chose d’aussi futile et sans aucune conséquence… ». Je passais mes mains sur mon visage tout en soupirant, je ne voulais pas la faire peur, ou la faire gamberger jusqu’à l’angoisse comme je le fais souvent mais il fallait que je dise ce que je pensais « Je ne vais pas te prendre en pitié. Mais imagine, une urgence un grave problème ? Sans back-up tu fais comment ? En sortant de Prismver tu ira où, le temps de mettre de côté avant de t’installer et de trouver un emploi stable qui te plaise ? Si tu tombais gravement malade, qui serait là pour prendre soin de toi ? ». Je me mis à rire légèrement en pensant à ce qu’elle pourrait trouver à me donner comme contre argument. « Je ne parle pas de te prendre complètement en charge, mais je pense juste pouvoir te soulager d’un poids en te disant que je m’impose comme filet de sécurité au cas où. Et j’ai bien dit je m’impose, tu n’as pas le choix. C’est tout ou rien. » Par tout ou rien, j’entends qu’elle accepte ce que je lui impose ou qu’elle fasse un trait sur moi. Assez radical oui. Je ne rigole pas dans ce genre de situation. Je ne pourrais pas me regarder dans la glace en sachant que quelqu’un à qui je tiens ait des problèmes et que j’ai accepté de rester en arrière pour lui faire plaisir.
J’allongeais mon buste sur son lit, les bras derrière la tête, je fixais le plafond, pensif. « Mon père est enquêteur à Londres, il fait partis des meilleurs, il s’occupe des homicides. Ma mère est docteur en neurologie et elle fait de la recherche. Ils m’ont tout appris. Ma mère ignore tout de Prismver, j’avais pas vraiment envie de finir comme cobaye en laboratoire. Mon oncle a le même don que moi. Il m’a appris à le gérer quand j’avais 11 ans. Je m’entends bien avec eux. Ils ont toujours été très pris par leurs métiers, on ne se voyait pas beaucoup quand j’étais petit, et on ne se parle pas beaucoup. Mais on est tous introverti dans la famille. Sauf mon oncle. Bref…» Je soupirai longuement avant de relever la tête vers elle « On est quitte. Heureuse ? » je venais de faire un gros effort, m’ouvrir comme ça. Ce n’est pas très cool, je m’en voulais de m’être livré comme ça. Enfin je culpabilisais… C’est un peu de la manipulation, la mettre en confiance et m’ouvrir… Je ne sais pas… Je viens de voir les choses sous cet angle, ma confession était spontanée non ? Suis-je entrain de la manipuler ? Je me laissais retomber sur le lit en soupirant. Je ne suis pas quelqu’un de bien, peut-être que Matthew a raison… Je me suis convaincu moi-même que j’étais quelqu’un de bien… L’intelligence ça craint… On culpabilise de tout et de rien… Et moi je crains encore plus… La culpabilité m’angoisse.
« Je n'ai pas lu tes lettres. Je les ai vu un dixième de seconde... Mon cerveau les a mémorisé et les a lu inconsciemment. Je suis désolé. Je ne voulais vraiment pas... » balançai-je spontanément, comme porté par un élan visant à soulager ma conscience.
Pseudo du joueur : Meriveri Autre(s) compte(s) ? : Matthew J. Adler && Myrcella B. Murphy && Mckenna A. Honeycutt Personnage sur l'avatar : Fumi Ohno - Tsubaki chou Lonely Planet •• Marzia Bisognin
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Sujet: Re: Don't Wake Me Up {Piercy} Sam 11 Avr 2015 - 21:56
Don't Wake Me Up {Piercy} - Pauvre petite Leanny, mal-aimée et seule au monde. Ne t’attends pas à de la pitié de ma part.
Je soupire à sa remarque. Très amusant, c'est vrai qu'en disant que je ne veux de la pitié de personne, ça veut forcément dire que je suis seule et mal-aimée. J'ai juste trop de fierté pour me sentir considérée comme quelqu'un qui a besoin des autres pour m'en sortir. Ce n'est pas spécialement flatteur de se l'avouer, mais c'est la vérité. On se rend mieux compte de ce que l'on est quand on a un ami imaginaire pour nous rappeler chacun de nos défauts.
- De plus tu es la dernière personne à avoir le droit de m’interdire de t’aider. Tu fais un caca nerveux quand je me fais un bobo ridicule à l’épaule, tu me forces à te laisser me soigner, quelque chose d’aussi futile et sans aucune conséquence…
Les yeux fermés, je me contente de lever un sourcil. "Futile et sans aucune conséquence"? Je suis sûre que sous son uniforme, il doit lui rester de grosses traces bleues tout le long de son dos. Qu'il ne vienne pas me dire que je n'ai pas à m'inquiéter. Et c'est mon travail, aussi, de venir aux secours des blessés, non? C'est pas pour ça qu'on devient médecin? Il passa ses mains sur mon visage, faisant glisser ses doigts le long de l'arrête de son nez. Impossible de déterminer si c'était de l'agacement ou du tracas…
- Je ne vais pas te prendre en pitié. Mais imagine, une urgence un grave problème ? Sans back-up tu fais comment ? En sortant de Prismver tu ira où, le temps de mettre de côté avant de t’installer et de trouver un emploi stable qui te plaise ? Si tu tombais gravement malade, qui serait là pour prendre soin de toi ? Je ne parle pas de te prendre complètement en charge, mais je pense juste pouvoir te soulager d’un poids en te disant que je m’impose comme filet de sécurité au cas où. Et j’ai bien dit je m’impose, tu n’as pas le choix. C’est tout ou rien.
- Je te l'ai déjà dit, mais *je* suis le back-up dans l'histoire, plaisantais-je. C'est moi qui m'occupe des autres, et le principe-même du back-up est qu'il sait se gérer lui-même. Tu as déjà vu un donjon avec des healer pour les heal d'autres healers? Ça serait ridicule. Et puis, tu n'avais pas besoin de savoir tout ça pour venir m'aider aujourd'hui. T'es toujours là quand il faut, quoi qu'il arrive. Et même s'il a l'air un peu rustre de temps à autre, il y a Kei. Il sait s'occuper de moi de temps en temps. Il est juste insupportable quand t'es là. De toute façon, je ne compte pas partir de Prismver très longtemps. Il n'y a pas grand-chose qui me relie au "monde normal", alors je finirais peut-être mes études dans un petit village français où la vie est pas trop chère avant de revenir enseigner ici.
Je toussotais un peu. J'en avais bien trop dit. Encore cette fièvre qui me faisait trop parler. En tout cas, ça semblait avoir délier la langue de Joshua également. Il s'allongea un peu plus confortablement sur mon lit, l'air un peu pensif. Je me décalais vite pour lui laisser un peu de place. En plus, c'était un peu gênant de se retrouver comme ça, un peu de distance ne nous ferait pas de mal. Déjà que nous n'étions ni l'un, ni l'autre, très contacte… J'entendais le petit rictus de Kei depuis l'autre côté de la salle. Tiens, marre toi pendant que tu le peux encore, vermine ! C'était pas drôle pourtant… J'osais pas regarder de son côté. Je me focalisais plutôt sur d'éventuels bruits venant de l'extérieur. Depuis que Nolwen avait aménagé dans ce bungalow, elle passait son temps à me faire des reproches pour rien, alors je préférais éviter qu'elle ait quelque chose à dire sur le fait que je ramène des garçons dans ma chambres quand je suis censée être en cours. Devant tout le monde. Parce que c'est sûr, elle le ferait, si elle en avait un jour l'occasion. Je ne sais pas ce que cette fille à contre moi, mais elle a l'air de vraiment m'en vouloir pour quelque chose. Je ne lui ait pourtant jamais rien fait. Surement notre totale opposition : c'est la fêtarde, fashion victim qui ne juge que sur le physique, après tout. Ca parait donc normale qu'elle n'ait pas spécialement un bon apriori sur le petit rat de bibliothèque aux allures de grand-mère… Heureusement que ça ne durerais pas. Bientôt, j'aurais mon bungalow !
- Mon père est enquêteur à Londres, il fait partis des meilleurs, il s’occupe des homicides. Ma mère est docteur en neurologie et elle fait de la recherche. Ils m’ont tout appris. Ma mère ignore tout de Prismver, j’avais pas vraiment envie de finir comme cobaye en laboratoire.
D'où Prisver Yard. D'où son sens de l'observation à toute épreuve. D'où le fait qu'il soit calé en médecine. D'où ses gênes de petit génie. C'était pas ceux de ma mère, chanteuse du dimanche et serveuse dans un bar qui m'auraient apportés grand-chose. Mon père, je m'en souviens à peine. Maintenant que j'y pense, je ne me rappelle même pas de ce qu'il exerçait comme métier… Le fait qu'il ait réussit à cacher tout cela à sa mère me fait quand même un peu bizarre. Il n'est donc pas beaucoup mieux placé que moi pour parler de ses relations familiales. Pourtant, ça ne doit pas être si difficile à cacher. Dans la recherche, hein? Je me surprend à faire le portrait de cette femme. Le visage pâle, froide, ses cheveux châtains bien tirés en arrière, tenue irréprochable sous sa blouse. Probablement pas beaucoup de temps pour s'occuper de son fils, mais suffisamment impliquée pour qu'il devienne féru de science à son tour. Elle n'aurait pourtant pas hésité à se servir de lui comme cobaye. Sa priorité se situait donc plus au niveau de son travail que sa famille. De son côté, son père ne devait pas être si différent, s'il faisait partie des meilleurs. Travailler sur les homicides, c'est un peu sacrifier sa vie de famille. La vie des autres passe avant ça. Je le regardait débiter son histoire, essayant de me mettre à sa place. On comprenait bien comment il était devenu celui qu'il était aujourd'hui. Probablement souvent seul, trop intelligent pour rester avec les gamins de son âge. Je suis sûre qu'il traitait ses camarades de gamins…
- Mon oncle a le même don que moi. Il m’a appris à le gérer quand j’avais 11 ans. Je m’entends bien avec eux. Ils ont toujours été très pris par leurs métiers, on ne se voyait pas beaucoup quand j’étais petit, et on ne se parle pas beaucoup. Mais on est tous introverti dans la famille. Sauf mon oncle. Bref…
Comme si le fait de parler de son introversion l'avait rappeler à l'ordre, il arrêta soudain sa confession. Nous avions découvert votre pouvoir à peu près au même âge, tous les deux. D'ailleurs, en y réfléchissant bien, nous étions arrivés la même année, non? Quoi qu'il en soit, il avait eu le soutiens de son oncle pour pallier à tout ça. Pouvoir transmis génétiquement… De qui les miens pouvaient-ils venir? Je n'avais pas beaucoup de famille du côté de ma mère, et vu la peur panique qu'elle avait eu en découvrant mon "don", il n'y avait que peu de chances que ça vienne des Woods. Ca aurait pu être mon père. Ca aurait pu expliquer le rejet total de ma mère quand le traqueur est venu. Leur divorce. Le fait que je ne me souvienne absolument pas de lui. Mais ça pouvait être quelque chose de complètement différent. Une simple mutation chez moi. Quelque de plus éloigné. Va savoir.
- On est quitte. Heureuse ? - Oui, super heureuse!
Normalement, je n'aurais jamais osé le lui avouer. Mais c'était super d'en savoir plus sur lui. J'étais même peut-être la seule à être au courant de sa vie privée comme ça. Je me tournais pour lui faire face, avec un grand sourire aux lèvres. Je veillais tout de même à respecter un espace minimum entre nous.
- Je n'ai pas lu tes lettres. Je les ai vu un dixième de seconde... Mon cerveau les a mémorisé et les a lu inconsciemment. Je suis désolé. Je ne voulais vraiment pas… - Monsieur Pierce est trop intelligent, c'est pas sa faute, haha.
Je me relevais légèrement, histoire de m'adosser au mur. J'avais déjà fini ma tasse d'infusion. L'eau devait encore être chaude dans la cuisine. De toute façon, il y avait de grande chance que mon "filet de sécurité" ne me laisse pas me lever.
- Ca va, t'as pas une contracture à la langue pour avoir parlé autant? Riais-je, mes cuisses contre mon buste, enroulant mes bras au niveau de mes genoux.
J'étais plutôt mal placée pour lui faire la remarque vu la façon dont j'avais évité la question de ma famille mais bon. De sa part, c'était d'autant plus rare.
- Sinon, en parlant de bobo, ton dos va mieux? Quelqu'un t'as remis de la crème ou tu as préféré avoir mal plutôt que de devoir rentrer en contact les autochtones de ton bungalow?
Le connaissant, il avait surement dû choisir la deuxième option. Au moins pour ne pas montrer qu'il lui arrivait de pas être parfaitement parfait à quelqu'un de son bungalow. Enfin, il devait bien y avoir des gens qui le connaissaient assez pour pouvoir leur avouer qu'il avait quelques faiblesses, non? Hm, peut-être pas. Vu le personnage. Ca serait casser le mythe.
- Je te propose pas de t'en remettre, j'imagine que tu n'en voudra pas.
Et que tu ne me laissera pas faire quoi que ça soit parce que je suis malade. En plus, c'était un maniaque de l'hygiène, j'allais forcément lui filer mes microbes. C'était déjà surprenant qu'il m'ait rejoint sur le lit malgré ça. La fenêtre ouverte ne suffirait pas à débarrasser des bactéries que je véhiculais.
- Je vais faire du thé, t'en veux? Proposais-je en me levant. Et ne me dis pas que je n'en suis pas capable toute seule blbl
En bon Londonien qu'il était, il ne pourrait pas refuser. Je récupérais ma tasse et avançais vers la cuisine à pas de loup. Apparemment, personne dans la cabane. Parfait. Je fis bouillir un litre d'eau pendant que je nettoyais mon mug. Autant que possible, il valait mieux qu'elle soit bien propre. Je replis deux récipients d'eau bouillante et retournais dans ma chambre. J'étais toujours en uniforme d'ailleurs. Tout froissé par mon sommeil. Eventuellement, il faudrait que je me remette en tenue plus informelle. Je posais les deux tasse sur mon chevet, ouvrais un tiroir de ma commode où je rangeais mes préparations à base de plante et en sorti une barquette pleine de sachets de thés et de tisanes.
- Je te laisses choisir ce que tu préfères, la plus part sont en sachet individuels, sinon les filtres sont au fond de la barquette. Ca te laissera le temps de trouver une idée de compensation pour les lunettes.
Je filais donc à la salle de bain après un bref passage par mon placard. Je me passais un peu d'eau sur le visage et enfilais une tunique jaune pâle aux motifs de marguerites, détachais mes tresses qui ne ressemblaient en effet plus à rien, pliais mon uniforme et retournais dans ma chambre sans laisser de trace de mon passage. Il manquerait plus que Nolwen me fasse remarquer qu'il restait un élastique sur le rebord du lavabo. J'aurais pas été d'humeur à supporter ses petites réflexions.
- Tu as trouvé? Demandais-je en fouillant dans la barquette pour trouver le thé "Citron Fruits Rouge"
InvitéInvité
Sujet: Re: Don't Wake Me Up {Piercy} Mer 15 Avr 2015 - 0:33
J’étais ironique en lui demandant si elle était heureuse, j’étais loin de penser qu’elle me dirait oui. Au début je pensais qu’elle était sarcastique, je pris ça comme une provocation jusqu’au moment où je vis son énorme sourire. Elle me balança un sarcasme, ce qui me refroidit quelque peu. Elle se releva, je la regardais faire. Puis elle continua « Ça va, t'as pas une contracture à la langue pour avoir parlé autant? Riais-je, mes cuisses contre mon buste, enroulant mes bras au niveau de mes genoux. », je détournais le regard, agacé, je l’avais mal pris. Ça me coûte que de parler de moi, je venais de faire un gros effort pour nous mettre sur un pied d’égalité. Et c’est comme ça qu’elle le prend ? Pfff…
Elle changea de sujet. Mon dos… « Je n’ai pas pris ton pot je ne sais pas si tu l’as remarqué, je l’ai discrètement fait tomber derrière ton pouf hier soir. ». Je regardais toujours le mur. Clarissa m’aurait harcelé jusqu’à ce que j’accepte, elle sait se montrer persuasive… Tss, je soupirai. Elle me proposa du thé, avant de me dire qu’elle en était capable, pas besoin de l’en empêcher. Je restais muet. Elle me demanda d’aller me servir dans son tiroir. Sachet individuel… Je me levai « Si tu as du Twinings, je suis preneur. », j’observais le tiroir sans le toucher. Je reconnu un sachet avec le logo de ma marque préféré, en sachet individuel, et je le tirai soigneusement du bout des doigts. Je l’ouvris et je fis tremper mon sachet. Leann revient de la salle de bain avec une nouvelle tenue. Elle me demanda si j’avais trouvé, je lui montrai du regard ma tasse. Elle se servit à son tour.
Je la regardais sérieusement dans les yeux. « Pour la compensation, j’ai trouvé. ». Je bus d’une traite mon thé bien qu’il n’eut pas le temps d’infuser. Je posai délicatement la tasse. Tout en la fixant dans les yeux je tirai du bout des doigts un sachet de thé au hasard, coincé entre mon index et mon majeur et je le montrai à Leann. « Cela devrait faire l’affaire. Et enfile ces lunettes au lieu de te fatiguer les yeux bêtement. » Je regardai l’heure. « Bon j’ai des choses à faire avant d’aller déjeuner, j’ai bientôt cours. ». Je me levais je glissais le sachet de thé dans ma poche. « Ah et par pitié, arrête les métaphores en rapport aux MMORPG, c’est insupportable. Et tu t’emmêles les pinceaux à chaque fois. » Je repris mon sac, je l’enfilai sur mon épaule en bon état et je me dirigeai vers la porte de sa chambre, sans me retourner je lui fis un signe de la main. « Aller, fais attention à toi, repose toi et mets ces fichues lunettes. »
J’ouvris la porte de sa cabane. « Salut Leann à plus tard ! ». Je me dirigeai vers mon bungalow, je devais rejoindre Clarissa. Je ne sais même plus pour quoi. Je crois que c’était pour faire notre lessive ensemble avant d’aller manger… Peut-être.
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Sujet: Re: Don't Wake Me Up {Piercy} Jeu 16 Avr 2015 - 18:37
Don't Wake Me Up {Piercy}Le regard braqué sur le mur, Joshua avait l'air un peu vexé. Alors que je rêvassais en détaillant les traits de son visages, je ne pus m'empêcher de remarquer ses Lèvres inférieur retroussée et joues légèrement remontées. J'aurais peut-être pas dû… Pourtant, j'aurais pensé que ma manifestation presque excessive de joie d'en savoir un peu plus à son sujet lui aurait fait comprendre que ce n'étais qu'une boutade. J'en venais à regretter mes mots, ayant comme une de ses boules de stress qui me montait au ventre. Il ne manquait plus que ça.
- Je n’ai pas pris ton pot je ne sais pas si tu l’as remarqué, releva le jeune homme. Je l’ai discrètement fait tomber derrière ton pouf hier soir. - Il faut croire que je ne suis pas aussi attentive que toi, soupirais-je en cherchant le flacon du regard.
Le pot était bel et bien sous le pouf, caché derrière le pieds en bois patiné. Il aurait pu le laisser sur le bureau discrètement, au lieu de le faire traîner par terre dans la poussière… Il y avait peut-être un peu de ma faute pour avoir laissé la dite poussière s'installer, mais tout de même. Des fois, il avait des manières pas très … anglaises disons. Je profitais d'être encore debout pour récupérer ma crème avant de retourner m'assoir à côté de lui. Je sentais le parfum de son thé se dégager se sa tasse, chatouillant mes narines. Earl Gray? Mon odorat ne me trompe que rarement en ce qui concerne mon breuvage favoris. Une fois le sachet plongé dans l'eau, impossible de me faire des cachotteries.
- Pour la compensation, j’ai trouvé, notifia mon camarade.
Je relevais brusquement la tête avec un grand sourire. Enfin ! Qu'est -ce que qu'il allait bien pouvoir demander? Une écharpe tricotée maison? C'est peut-être plus la saison… Il plongea son regard dans le miens pendant quelques secondes. S'il détestait le contact physique, de mon côté, je fuyais encore plus le contact visuel. Je préférais donc poser mes yeux sur ma tasse de thé encore fumante quand il saisit le sachet de thé.
- Cela devrait faire l’affaire. Et enfile ces lunettes au lieu de te fatiguer les yeux bêtement. - Qu-quoi? Hors de question ! Contrais-je paniquée.
S'il croyais s'en sortir comme ça, c'était hors de question. Etais-ce si compliqué d'accepter un service? Ce qu'il pouvait tenir comme couche de fierté ! J'aurais pu, je ne sais pas, lui préparer à manger, faire des ourlets de pantalon, le ménage, crèmes, servir de cobaye, lui passer des cours de médecine, lui apprendre le piano, coach en français … Pas moyen qu'il accepte quoi que ça soit, hein? How useless am I ? Il regarda sa montre, avala son thé d'une traite et se leva.
- Bon j’ai des choses à faire avant d’aller déjeuner, j’ai bientôt cours. Ah et par pitié, arrête les métaphores en rapport aux MMORPG, c’est insupportable. Et tu t’emmêles les pinceaux à chaque fois. - C'est toi qui a commencé… murmurais-je tandis qu'il récupérait ses affaires.
Je posais ma tasse sur le bord de mon chevet et l'accompagnais jusqu'à la porte de la cabane déserte sans un mot.
- Aller, fais attention à toi, repose toi et mets ces fichues lunettes. Salut Lean, à plus tard ! - A plus tard… répétais-je bêtement.
C'était impossible de gagner contre lui. Quoi qu'il fasse, j'étais tout simplement incapable de résister. Incapable de lui dire "non". Surement parce qu'il savait y faire pour manipuler les gens. Je me suis encore faite avoir… Songeais-je adossée contre la porte. Je soupirais sans vraiment en connaître la raison. Bien sûr, l'intention me faisait vraiment plaisir, le fait de porter ce qu'il m'avait offert tous les jours aussi. Mais j'étais un peu frustrée par le fait qu'il n'y ait rien que je puisse faire pour le dédommager. Un départ un peu trop hâtif. Puis je ne sais pas vraiment ce qu'il m'a pris. Comme un élan de dynamisme. Ou une résiliation totale face à ma défaite. Je me précipitais dans ma chambre, attrapais l'étui à lunette. Sur le même pas, je retournais dans la pièce principale, enfilais les lunettes à la va-vite, et ouvrais la porte de la cabane.
- Soit ! Si tu veux du thé comme compensation, je te jure que je vais t'en envoyer tellement tous les matins par LMS que tu sauras plus quoi en faire !
Il était encore visible, à quelques mètres de la porte. Je l'aurais imaginé plus loin, alors j'avais peut-être parlé un peu fort. J'avais peut-être l'air un peu ridicule, avec ma monture pas droite, des mèches de mes cheveux anormalement détachés au milieu du visage.