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| Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] | |
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InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Mar 29 Mai 2012 - 20:24 | | La scène avait perdu le peu de cohésion qui lui restait en moins de cinq minutes. Valentine aurait presque pu en applaudir les causes si celles-ci n'avaient pas été si lamentables. Entre Amélie qui était partie faire le tour du paté de maison pour faire croire qu'elle n'avait jamais existé et l'autre lapine folle qui essayait désormais de se planter le crâne sur une lame, le petit garçon eut presque pitié pour son aîné qui devait s'occuper de tout. Ce qu'il fit étonnament bien, il dut le reconnaitre. Ayant pu cesser de vider ses glandes lacrymales sans aucune raison réelle suite à ses propos, Valentine put se relever en tatonnant avant de vider son nez faussement plein dans un mouchoir propre. Franchement, qu'est-ce qu'il ne fallait pas faire ! Le dénommé Alister ayant décidé de prendre les devants dans les phases de présentation et d'étalage de pouvoir, le gamin fut relativement intéressé par ses propos. Alors comme ça ils étaient deux à maîtriser le temps... Non, ça n'avait pas été évident qu'Amélie ait ce genre de don. Mais quel fatalisme, quelle tristesse... Quite à pouvoir maîtriser quelque chose, autant en profiter autant que possible avant que ce ne soit trop tard, même si la force en question était aussi puissante et insatble que le temps. Ou que les gens... Et dans ce domaine, Valentine tirait son épingle du jeu. Voyant que le chronomancien était retourné s'occuper du trouble psychologique de poteau-girl, la fausse gamine en short se tourna vers sa camarade de chambre en séchant d'hypothétiques dernières larmes. Si elle partait pour de bon, autant qu'elle parte satisfaite ! Sa voix était bredouillante mais un sourire timide apparaissait sur le visage enfantin du gamin.
"M-Moi, j'ai le pouvoir de créer la paix autour de moi... M-Mais je n'y arrive pas... D-Désolée, j'ai été innutile... D-Donc... On se revoit tout à l'heure au cabanon ?"
Gros bobard mais on s'en fiche, pas question de vendre la mèche et de se retrouver seul dans le pétrin en cas de soucis. Son déguisement n'aurait alors aucune utilité et son rôle de parfaite gamine greluche non plus. Non, vraiment, si elle pensait obtenir la vérité de lui, elle pouvait se mettre le doigt dans l'oeil jusqu'au coude et si elle avait besoin d'aide pour y parvenir, là par contre, il serait là. Promis. S'attendant à voir son interlocutrice partir d'une seconde à l'autre, il trottina vers le duo comique. Non, vraiment, ils faisaient de la peine à voir comme ça... Souriant timidement, tenant toujours le cadavre de Mister Bunny contre lui, il s'accroupit à côté de la timbrée et lui frotta le dessus de la tête de sa petite main d'enfant. Lorsqu'il leva la voix, on put presque y déceler de la sympathie.
"Allons, il ne faut pas pleurer, sinon Mister Bunny va être triste aussi... Déjà qu'il a très très très très mal comme ça, il ne faudrait pas lui faire plus de peine... Hop ! Un bisou qui guérit !"
Ni une, ni deux, il fit un petit bisou à l'emplacement où se trouvait précédemment sa main. Après avoir adressé à la gourde un sourire rayonnant, il se tourna vers son homologue masculin. Les yeux toujours rougis mais un air bien plus serein sur le visage, il lui parla à son tour sur le même air.
"Merci beaucoup pour ce que tu as fait, tu es très gentil ! A partir d'aujourd'hui, tu es mon héros et quand je serai plus grande, je t'épouserai !"
Beurk, il se laverait bien la bouche en rentrant... Mais en attendant, il fallait qu'il mette le coup de grâce pour assurer sa couverture. Après cela, son départ ne laissera aucune trace dans les souvenirs à retenir absolument de chacun. Il pouvait donc observer la suite des événements avec une passivité qui ne se ferait sans doute pas remarquer. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Mar 29 Mai 2012 - 21:18 | | J'observais les gens. Le jeune homme se présenta et parla du pouvoir sur le temps. Ses paroles me firent réfléchir. Peut être qu'en effet, je ne contrôlais rien. Mais je ne pouvais pas me résigner à utiliser moins mon pouvoir. Il m'était extrêmement pratique. Je ne voyais pas en quoi ralentir, accélérer et arrêter le temps pouvait me faire devenir un jouet de celui-ci. Mon père et ma mère, ayant tout deux des pouvoirs concernant le temps, m'avaient appris très tôt qu'il ne fallait pas s'en servir à tort et à travers, même si c'est ce que je faisais un peu parfois. Par contre, si comme mes parents je pouvais voyager dans le temps, bien sûr que là je ferais plus attention ! Ce pouvoir est nettement plus puissant et à risque que le mien ! Mais Alister avait dit qu'il avait le même que le mien. Donc il n'avait pas à s'en faire, du moment qu'il ne voyageait pas dans le temps... On pourrait penser que ces deux dons étaient pareils mais ils sont en fait bien différents. Le contrôle du temps permettait de l'arrêter, de le ralentir et de l'accélérer, alors que le voyage permettait de se déplacer à travers les époques et les années, les siècles et les jours. Ce dernier pouvoir était donc plus "profond" que le mien. J'allais répliquer quelque chose à Alister quand la petite qui avait séché ses larmes prit la parole. Elle avait donc le pouvoir... de faire la paix ? Étrange. Et elle allait partir ? Ma camarade m'avait dit qu'elle retournait au cabanon. Ou peut être c'était moi qui devait partir. De toute façon il était vrai que je j'allais pas tarder à les laisser. J'avais eu toutes mes réponses. Je voulais quand même rester quelques minutes de plus pour voir ce qui se passait. Valentine s'était approchée de la folle qui était en pleurs, chose que je n'avais pas remarqué quand j'avais fini mon tour de planétarium, et lui donna un bisou sur le crâne tout en disant des parole réconfortantes impliquant Mister Bunny. Elle se tourna ensuite vers Alister et lui promit qu'elle allait l'épouser quand elle serait grande. Eh bien, on pouvait dire que le jeune homme attirait la gent féminine ! Il avait déjà deux filles susceptibles de se marier avec lui plus tard. Ma colocataire, après ces phrases rassurantes, avait l'air de vouloir observer ce qui se passait. Me rappelant qu'il fallait que j'y aille, je me tournai vers les autres. Violette avait la main en sang, chose que je venait de remarquer. Alister tenait une dague dans sa main. Conclusion= soit le jeune homme avait essayé de tuer la blonde, soit celle-ci avait essayé de se tuer et Alister l'avait empêchée de faire cette chose impardonable. M'approchant de la jeune fille en difficulté, je lui dis d'une voix douce accompagnée du sourire le plus sincère que je pouvais faire :
-Une tentative de suicide ? Soucis particuliers ? Besoin d'en parler ?
Vu que la miss enragée n'avait pas l'air d'être en état de répondre, je me dirigeais vers la sortie. Me tournant une dernière fois vers les autres, je m'adressai à Alister :
-Je m'appelle Amélie Scarlet. Tu sais, j'ai des parents qui peuvent voyager dans le temps. Même si ce n'est pas le même pouvoir que le mien, ou que le tien aussi puisque tu m'as dit que tu avais le même don que moi, ils m'ont dit tous les danger que pouvait procurer le temps. Mais je ne peux pas me passer de mon pouvoir. C'est grâce à cela que j'ai pu ralentir le temps au moment où ma meilleure amie, celle qui était presque tout pour moi, allait s'écraser sur le sol, mourant devant mes yeux, innocent enfant de 5 ans que j'étais ! Et avec mon don, j'ai pu aider tant de personnes... Le seul point négatif de mon pouvoir, c'est qu'il me fait m'évanouir quand je l'utilise et que je suis fatiguée ! Je n'ai pas l'intention de devenir un jouet du temps. Je n'ai pas l'intention que le temps devienne mon jouet. Je veux que le temps devienne mon allié ! Poil au nez.
Après ce magnifique discours digne de ma magnifique personne, je me précipitais dehors. Avant de m'apercevoir que j'avais oublié tout mon matos à l'intérieur. J'arrêtai le temps et couru en sens inverse, puis me jeta derrière le banc où était entreposées toutes mes affaires. Remettant tout en marche, je me dis que puisque j'étais là et que les autres m'avait vue partir, alors autant en profiter et épier leur conversation.
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| | | Personnage sur l'avatar : Hatate Himekaidou; Touhou Project Âge / Classe ou Job : 17 ans; 6B Messages : 266 Hello my name isShu S. Rockwell Carte spéciale Inventaire, objets importants pour le personnage:
| Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Mar 29 Mai 2012 - 22:17 | | Le planétarium, en général, c'est calme. Mais pour une fois... Les bruits l'ayant alertée - et passant, bien entendu, par hasard - Shu s'était cachée, utilisant son pouvoir, dans un coin du planétarium, épiant ainsi toute la scène et n'en perdant pas une miette.
" Huhu, intéressant tout ceci dis donc ! " pensa-t-elle.
Et elle attendit la suite, patiemment, marquant tout sur son téléphone portable...
HRP: Pas besoin de réagir à ce post, c'est juste pour informer que Shu a bien vu la scène mwahaha~ /AVION/ |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Mer 30 Mai 2012 - 13:24 | | Ce qui devait arriver arriva. Le jeune homme aux cheveux noirs m'arracha la dague des mains au moment ou j'allais me transpercer l'oeil. Il est vrai que je m'y attendais un peu. Il dit quelque chose à Amélie, paroles dont le ton sonnait comme un reproche. Moi, je ne disait rien. J'étais toujours à terre, les mains ensanglantées. Pitoyable. Puis il se tourna vers moi et me sourit.
- Allons, lève-toi. Ne nous donnons pas en spectacle devant cette petite.
Peut être qu'il ne me déteste pas, finalement... Il me demanda ensuite:
- Et toi, comment t'appelles-tu?
Encore en état de choc, je ne parvient pas à répondre. S'ensuit ensuite quelque chose d'étrange. La gamine s'avança vers moi et me tapota la tête en me disant des paroles rassurantes. Il me fit même un bisou sur la tête. Je ne pu m'empêcher de sourire. Mais ma douleur est toujours présente malgré tout. Ma tête me tourna d'un coup. Oh, non, une rechute... Amélie s'approcha de moi et me proposa de m'aider. Je n'ai pas besoin d'elle. Mais ses paroles me touchent néanmoins. Elle fit un grand discours à celui qui était resté silencieux jusqu'à présent, et pris ses jambes à son cou. Incapable de me retenir plus longtemps, je me jette dans les bras de celui qui a volé mon coeur. Je m'autorise à pleurer sans retenue, et je me retrouve dans ses bras à sangloter doucement sur son épaule. Nos coeurs battent à l'unisson. Je pose ma tête contre son torse et articule difficilement:
- Vi... Violette... Je m'appelle Violette.
Cette situation arrivait souvent quand j'étais petite. Quand je m'écorchais le genoux sur le chemin de pierre devant la villa, je venais souvent me réfugier dans les bras de Maman en pleurant. Mais là, ce n'est pas la même chose. Mes larmes de tristesse se changent en larmes de joie, et je souris. Il doit sûrement me prendre pour une perverse. Vu son caractère, il va sûrement me repousser en me disant de me calmer, ou quelque chose de ce genre. Et puis nous nous connaissons à peine. Mais cela n'a pas d'importance. Puisque je l'aime. Je lui murmure au creux de l'oreille en souriant:
- Pour toi, je vais vivre. Je te le promets.
Oui... Ma raison de vivre, c'est toi, désormais...
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Mer 30 Mai 2012 - 22:00 | | Tandis qu'Alister tentait d'aider du mieux qu'il pouvait la jeune fille aux longs cheveux afin de l'empêcher de tenter de nouveau de se blesser elle-même, la fillette qui s'était présentée plus tôt, cela lui revenait maintenant, sous le nom de Valentine, s'approcha également de celle-ci et prononça quelques paroles qui se voulaient réconfortantes, avant de lui faire un bisou qui guérit. Bien qu'il était resté de marbre, un air légérement blasé sur le visage, lorsqu'il avait passé le relai à la petite pour s'occuper de la grande, il ne put s'empêcher de sourire en voyant cette scène. Puis, ce fut au tour de celle qui fut précédemment la victime, et qui semblait avoir déclenché la colère de la suicidaire, de s'approcher de cette dernière. Alister hésita un instant à l'empêcher de s'approcher, prenant peur qu'elle ne tente de nouveau d'envenimer la situation, mais elle n'en fit rien. Puis, alors qu'elle allait partir, elle se présenta et prit le temps de répondre à ses mises en garde concernant le temps. A première vue, elle semblait penser qu'il disposait du même pouvoir qu'elle exactement... Il faudrait sans doute qu'il mette les choses au point avec elle s'il voulait qu'elle comprenne la dangerosité de ses actes. Il aurait sans doute du être plus clair lorsqu'il lui présenta son don, mais il préférait ne pas en parler de manière trop directe. Soupirant longuement une fois qu'elle fut partie, regardant au sol, Alister fut surpris par la soudaineté de ce qui se produisit. Se jetant littéralement dans ses bras, manquant de le renverser de peu s'il n'avait réagit assez vite pour se stabiliser, la jeune fille restante se mit à pleurer longuement avant de se présenter. Sans qu'Alister n'en comprenne la véritable raison, elle se mit à sourire en le regardant, bien que les larmes continuaient de couler sur son visage. Ne sachant trop comment réagir, Alister se contenta de lui tapoter l'épaule lentement, en lui rendant un sourire qu'il voulait rassurant mais dans lequel se lisait la gène et l'incompréhension. Finalement, les dernières paroles de Violette semblaient vouloir dire qu'elle ne tenterait plus de se tuer, bien qu'Alister ne comprenait pas les raisons véritables de ce changement soudain de situation. Il en fut cependant soulagé, et préféra profiter de ce moment de répit pour tenter de la ramener dans son dortoir.
" D'accord, je préfère ça... Alors, dis moi, euh... Violette... Qu'est ce qu'il s'est passé exactement ? Tu as des soucis ? Tu sais, beaucoup de personnes sont prêtes à t'aider, même si tu n'en a pas forcément conscience... "
Ses paroles se voulaient rassurantes, et Alister tenta de les prononcer sur le ton de la conversation. On pouvait néanmoins sentir dans ce ton la pointe d'improvisation du jeune homme. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Jeu 31 Mai 2012 - 8:09 | | La situation avait perdu en intérêt et en rebondissement avec une violence presque déconcertante. Pour ainsi dire, avec les récents événements, Valentine s'ennuyait presque. Ce n'était pas du au fait que sa camarade de chambre s'était étalée sur un monologue à destination du garçon au cheveux noirs. Ni même au fait que la blonde l'avait purement et simplement ignorée pour reprendre son rôle de poteau mobile en racontant des niaiseries non concevables oredinairement hors des feuilletons télévisés à l'eau de rose au pauvre Alister. Ni le fait qu'Alister avait l'air au final aussi réactif qu'une palourde athmatique. Non... Ca ne pouvait pas être ça. Mais ça pouvait être un peu de tout ça en revanche. Le seul événement comique de la situation était de voir qu'Amélie et Alister conseillaient ouvertement à la suicidaire d'aller se faire soigner. Il hésita un instant à ajouter son grain de sel mais se retint ; pas la peine d'aller en rajouter une couche à coup de "il y a un très bon psychologue à l'école" ou encore "tu es un vrai danger, parler ne servirait à rien, va plutôt te faire interner". Certes c'était la vérité, mais le tact était une chose qu'il avait eu du mal à acquérir et cela risquait de poser problème. Bilan de la situation : c'est chiant mais camouflage réussi. A vrai dire, il eut pu parier que sa disparition n'aurait allerté personne sur le moment. Toujours accroupi à côté de la lapine folle, Valentine se retint difficilement de montrer son ennui en se curant le nez. En voyant le bon côté des choses, il avait le meilleur rôle dans cette comédie burelesque du point de vue des tirades. Un pleur par ici, un bisou par là et hop ! Disparu ! Dans la distribution des rôles, il était bien loin des postes principaux - et quand il voyait les protagonistes en question, ça le rassurait qu'il en ait été ainsi. Cherchant un moyen de tuer le temps, Valentine se pencha davantage sur le cadavre de Mister Bunny qu'il tenait toujours à la main. Il devait être mignon avant, avec sa petite tête bien ronde et ses oreilles toutes douces. Mais il ne ressemblait plus à grand chose après ce qu'il lui avait fait. Mister Bunny était mort au devoir, comme un vrai soldat et il en recevrait tous les honneurs. Valentine lui ferait peut être le plaisir de demander à quelqu'un de le recoudre si c'était possible. Son attachement à la peluche serait ainsi indiscutable pour les trois individus ici présents. Oui, vu la situation, c'était encore ce qu'il y avait de mieux à faire pour lui. Les yeux mi-clos sur la peluche, la tête à moitié dans les genoux, on aurait pu croire de l'extérieur qu'il tentait de faire le deuil de son compagnon mort au combat. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Jeu 31 Mai 2012 - 22:20 | | Toujours derrière le banc, je m'approchai de Violette. Elle semblait être calmée mais pouvait toujours faire un truc cool, comme quand son œil était devenu violet. Moi j'adore quand il y a de l'action, alors fight ! Je pensais que la blonde allait continuer à sombrer dans la folie en psalmodiant des incantations antiques, se révélant être la seule rescapée d'une civilisation perdue. Ou si s'était trop dur, elle pouvait simplement utiliser son pouvoir et ordonner à Alister de danser la caramelldansen en slip kangourou devant nous en chantant des chansons disco des années 80. Mais, MAIS ! Au lieu de quelque chose d'intéressant... eh ben Violette fit une sacrée niaiserie. Elle fit les yeux doux à son cheeer Alister et lui dit des mots du genre "tu es ma raison de vivre". Technique de drague ? Ratée. Le pauvre jeune homme avait l'air aussi mal à l'aise que si Violette lui avait demander de danser la caramelldansen en slip kangourou devant nous et en chantant des chansons des années 80. Bref, Alister dit quelques mots, bien moins romantique que la folle. Pauvre pauvre Alister. Il n'avait même pas l'air de se rendre compte que la blondinette essayait de lui faire subtilement comprendre qu'elle l'aimait. Bref il était aussi réactif qu'une jeune nouille qui doit dormir. Et Violette continuait, tranquille, à avoir la tête contre le torse de Alister tout en le regardant avec des coeurs plein les yeux. Devant tant de niaiseries, je préférait aller plutôt voir du côté de chez Swann ma camarade de chambre. Celle-ci, je le sentais, avait un karma neutre. Tant qu'elle n'envoyait pas d'ondes négatives qui pourraient nuire à ma santé, je la trouvais ma foi plutôt sympathique. Comme moi, elle avait l'air de bien s'ennuyer en regardant les jeunes gens qui étaient toujours plantés à la même place. Ils ne faisaient pas beaucoup d'exercice. Leur champ de déplacement s'était limité à neuf simples mètres carrées. Et comme moi, elle était mignonne et jeune. Et semblait relativement saine d'esprit. Non pas que je sois moi-même totalement normale, mais au moins je n'essaye pas de tuer les gens avec une dague. Bref je l'aimais bien cette petite. J'avais un good feeling la concernant. Valentine mit sa tête entre des jambes. Elle avait l'air de pleurer son défunt lapin. Je pensais que je pourrais peut être le recoudre. Mes connaissances en coutures étaient certes limitées mais je pourrais toujours essayer. Les autres piquets étaient toujours des piquets, bref ils se regardaient et ne bougeaient pas. La voie étant donc libre, je pouvais proposer de recoudre la peluche à ma camarade. J'avais par contre oublié que ma trousse était dans le sac avec les autres objets et que le pot de fleur s'était cassé à un moment. Je me pris donc une brisure de pot dans la jambe. Ne la voyant pas au premier abord, je l'enfonçais encore plus en rampant, et ce sans le vouloir. Je m'aperçus finalement qu'il y avait quelque chose de coincé dans mon genou. Le sang avait déjà fait une trace derrière moi. Soupirant, je maudissais ces choses qui n'arrivaient qu'à moi. Je reculais, mais percutai ma trousse. La glu pour l'art plat tomba et en mit plein par terre. Voulant nettoyer ça, mes mains se mirent dans la colle. C'était de la forte qui collait en une minute. C'est à dire que si quelqu'un me touchait dans la minute qui suivait il serait collé à moi. J'essayais de remettre tout en ordre quand cette fois ce furent à mes ciseaux de tomber. La pointe se planta dansa blessure au genou. Je poussai un couinement plaintif. Malheur ! Valentine avait surement entendu ! Je me relevai et essayai de prendre la fuite pour me laver les mains, mais bien sûr comme je suis la pire malchanceuse du monde je glissai et me raccrochait à la main de la petite. Celle-ci avait l'air surprise et les autres semblaient avoir remarqué l'agitation. Je leur fit un sourire radieux :
-Eh bien j'ai de la colle plein les doigts ! Bon, ce n'est pas très pratique. Mais au moins on peut dire qu'on ne peut plus se quitter !
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Ven 1 Juin 2012 - 19:11 | | Il est si mignon, mon beau ténébreux, quand il ne sait pas quoi dire... Je me retient de rire en le voyant si déconcerté. Il arrive tout de même à me proposer de m'aider, ce qui me touche. Personne ne m'avait jamais non plus proposé de l'aide. J'ai appris à toujours me débrouiller seule, et c'est peut être mieux comme ça. D'habitude, je ne me serais jamais confiée comme ça à un quasi-inconnu. Mais je pense qu'il est temps de dire ce que j'ai sur le coeur à quelqu'un. Et c'est ce que je vais faire. Je me défait de mon étreinte, tapote du bout des doigts le banc pour vérifier qu'il supportera mon poids et m'assieds dessus, les mains sur mes genoux.
- Eh bien... Pour commencer, j'ai toujours haï mon père. C'était un homme abominable. Enfin, ce n'était même plus un homme. Il aurait sacrifié sa femme et ses deux filles pour parvenir à ses fins égoïstes. En fait, j'avais une petite soeur. Je l'aimais beaucoup, elle et ma chère maman. Ce sont d'ailleurs les seules personnes que j'ai aimé. Mais, un jour... J'ai découvert ma jeune soeur agenouillée à côté du cadavre de ma chère mère.(ma voix se brisa.)Peut de temps après, j'ai... J'ai découvert que son assassin n'était personne d'autre que mon père. Et... Et je l'ai...
J'hésite à le dire. Je ne l'ai jamais dit à personne. Mais à lui... Je lui dirait.
- Quand j'étais plus jeune, j'ai tué mon père.
[HRP: Désolée, c'est pas très long... En plus, avec un peu de retard... ]
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Sam 2 Juin 2012 - 11:30 | | S'éloignant de lui, la dénommée Violette s'assit sur un banc avant de commencer à lui raconter son histoire. Déconcerté, Alister l'écouta tout de même avec un regard compréhensif. Lorsqu'il lui avait dit que beaucoup de personnes étaient prêtes à l'aider, il ne s'attendait pas à ce qu'elle considère qu'il était le premier à en être capable. Mais bon, maintenant que c'était fait... Et l'histoire qu'elle lui raconta semblait le dépasser, lui et ses capacités de psychologues improvisé qu'on lui avait attribué. Tué son père ? Et bien, voila de quoi traumatiser une petite fille, sans doute... Même si l'homme le méritait sans doute d'après les dires de celle-ci. Après tout, il pouvait comprendre en un certain sens l'état de Violette avec son propre passé... Mais jamais il ne lui serait venu à l'idée de s'enfoncer une dague dans le crane pour cela. Enfin bon, chaque personne était différente après tout... Il pouvait comprendre qu'une jeune fille comme elle ne soit pas assez forte pour supporter le poids de ces actes.
" Je comprends... Ca a dû être dur pour toi. "
Quelle phrase bateau... Mais que pouvait-il bien dire ? Haussant les sourcils devant la banalité de ses propres propos, Alister soupira une nouvelle fois avant d'essayer de trouver ce qu'il pourrait dire à la jeune fille pour se tirer de là.
" Cela doit être dur de parler ainsi de ce qu'il s'est passé. Veux-tu que je te raccompagne à l'école pour te reposer ? "
Bingo ! Cette nouvelle phrase bateau devait sans doute être suffisamment passe-partout pour quitter enfin cet endroit oppressant et l'atmosphère lourde des derniers propos de la jeune fille... Mais avant que celle-ci ne puisse répondre et qu'il ne savoure sa victoire, une nouveau bruit se fit entendre, et regardant l'endroit de son origine, Alister put voir que la seconde jeune fille s'était de nouveau étalée, mais avait réussi à se rattraper à sa petite camarade... Ce qui n'était pas vraiment bon signe, d'après les paroles qu'elle prononça. Quelle maladroite... Si l'alter-ego féminin de Warren, son camarade de dortoir, existait, Alister pensait bien l'avoir trouvé. Cette pensée fit légèrement sourire Alister qui essaya de se réprimer pour ne pas montrer cette expression devant Violette après ses révélations, ce qui était assez difficile. Pourquoi lui ? Est-ce qu'ils avaient tous décidés de se liguer contre la tranquillité de sa situation ? La scène avait quelque chose de comique qui contrastait grandement avec ce qui aurait dû, en temps normal, planer dans l'air à la suite des événements précédents, et cela ne manquait pas de donner un air surréel à celle-ci. Il ne put s'empêcher de s'adresser à Amélie, dans un ton mêlant amusement (qu'il essaya de cacher du mieux qu'il pouvait) et dépit.
" Tu ne m'aides vraiment pas, là... "
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| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Sam 2 Juin 2012 - 13:03 | | Nan mais c'était pas possible ! Etait-il donc réellement envisageable d'être aussi gourde sans le faire exprès ? Effectivement, après s'être charcuté à multiple reprises le genoux, cette idiote d'Amélie n'avait rien trouvé le mieux que de se trainer dans la colle avant de se jeter sui lui, les liant ainsi par les liens sacrés du pot-de-glue. C'était exactement ça, si Valentine avait la renommée bien méritée du pot-de-fleur, sa voisine de chambre vouait involontairement un culte au pot-de-glue. Laissant tomber le cadavre inannimé de Mister Bunny au sol à cause de la surprise, le gamin eut à peine la force de s'attarder sur les problèmes familiaux de la lapine folle qui prenait le pauvre Alister pour son psychologue. I ne remarqua pas non plus les propos blasés du pauvre Alister qui avait toutes les raisons du monde de vouloir coller une bonne pair de baffe à chacune des "filles" ici présentes pour leur attitude ou leur maladresse dérangeante. Ce fut cependant l'odeur dérangeant du sang qui tira Valentine hors de son mutisme légumatique. La panique qui l'avait envahi à ce moment n'était pas une illusion et un hoquet d'horreur s'éleva de son petit corps choqué. En effet, si Valentine était une véritable peste souhaitant le malheur de ceux qui l'avaient terrorisé, il n'en demeurait pas moins un petit garçon de quatorze ans ayant mené une vie tout à fait normale jusqu'à l'année précédente. Autant dire que voir sa camarade de chambre se faire ouvrir en deux le genoux par un morceau de terre cuite puis une double lame de ciseaux n'était pas le spectacle qui le ravissait le plus. S'acharner sur des objets avait toujours été son défouloir sans le déranger car personne ne souffrait réellement. Oui, si les gens n'avaient jamais profité de son pouvoir pour faire de lui ce qu'il est aujourd'hui, Valentine aurait sûrement crié au monde entier sa fierté de ne pas pouvoir être la source du malheur des autres. Se redressant sur ses deux jambes, Valentine, malgré sa petite taille, n'eut presque pas de mal à soulever son ainée pour la porter sur son dos. Le teint livide, conscient que le sang de sa voisine de chambre coulait à présent sur son short et sur ses jambes jusque dans ses chaussettes, il annonça d'une voix faible sa destination au petit groupe.
"Je l'emmène jusqu'aux toilettes du planétarium, n'ayez craintes."
Les yeux vides, la mâchoire tremblante, il était réellement effrayé à l'idée que la plaie s'infecte et que sa camarade garde des séquelles de l'incident. Il ne fallait jamais sous-estimer ce genre de plaies lui avait dit sa mère et il avait bien retenu la leçon. Avançant lentement jusqu'aux toilettes signalés par un panneau bien visible, il ignora sa propre fatigue et l'inconfort de la position à cause de sa main collée. D'une voix qu'il voulait rassurante autant pour Amélie que pour lui même, il signala la proximité avec leur objectif.
"Ne t'inquiète pas, Amélie, on est bientôt arrivés et on va soigner tout ça..."
Du moins, il l'espérait. Franchissant la porte des toilettes des filles, il la déposa au sol en faisant bien attention à ce que son genoux n'entre en contact avec aucune surface. Prenant un mouchoir dans sa poche, il tendit le bras sous un des lavabos pour humidifier le tissus qui servirait à penser le sang qui recouvrait la quasi-totalité de la jambe de la blonde. Concentré comme jamais, il s'occupait de la jeune fille comme il l'aurait fait avec sa soeur. Une fois la plus grande partie du sang enlevé - et son paquet de mouchoir presque vidé - Valentine prit un mouchoir propre et sec qu'il appliqua sur la plaie en appuyant relativement fort. Sa mère lui avait expliqué que c'était ainsi qu'on empéchait le sang de couler, comme lorsqu'il saignait du nez quand il faisait chaud. La détermination qu'on pouvait lire dans son regard à cet instant contrastait fortement avec la gamine peureuse qu'il avait si bien joué auparavant. Tant pis, il préférait éveiller les soupçons que de voir quelqu'un d'attachant se blesser sous ses yeux. Quant à Violette, il s'en fichait. Si elle décidait de se tuer, alors c'était qu'elle voulait souffrir et que son intervention n'aurait eu aucune utilité. Le suicide est vraiment la chose la plus débile qu'un être humain puisse comettre. |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Dim 3 Juin 2012 - 0:58 | | J'étais toujours accrochée à ma camarade à cause de la glu. Alister m'avait remarquée et semblait se retenir de sourire par la situation, pour ne pas blesser Violette qui lui avait confié quelque chose de sérieux. Cette dernière ne semblait pas faire attention à moi. Je me demandais d'ailleurs comment on ne pouvait pas me remarquer, avec mes genoux au sol et ma main collée à celle de Valentine, ainsi que ma jambe qui saignait beaucoup et... Je pâlit soudainement. Je venais de me souvenir que je m'étais blessée au genou avec le morceau de pot et mes ciseaux. Livide, je commençais à me sentir toute chose, le sang continuant de couler. L'autre blonde qui avait pris le pauvre Alister comme conseiller ne faisait pas attention à moi, ressassant juste ses souvenirs concernant son père. Je me fichais bien pour le moment des problèmes de la folle. C'étaient ses problèmes, elle pouvait tuer qui elle voulait de toute manière je n'allais pas fourrer dans ces affaires-là qui ne m'intéressait absolument pas. Alister, lui, n'avait pas compris que je me vidais de mon sang. J'avais envie de leur crier que je ne me sentais pas bien, qu'ils étaient vraiment aveugles et pas doués pour reconnaitre les personnes qui souffraient vraiment. Sérieusement, on n'allait pas plaindre Violette juste parce qu'elle pleurnichait et racontait sa vie qui était triste et tout et tout, alors que moi je me vidais de mon sang, je m'étais faite manipuler, j'étais tombée plusieurs fois. C'était moi qui avait eu le plus de malheurs. Et si on remontait plus loin, je m'étais faite menacer à plusieurs reprises par une dague, j'ai failli mourir à cause de l'étagère qui allait s'écraser sur moi, enfonçant au passage l'arme dans ma gorge, faite charcuter plusieurs endroits, à m'être perdue des tonnes de fois, à avoir perdu des objets importants, vu ma meilleure amie tomber d'un arbre, avoir eu des passages de ma vie totalement zappé, comme un de mes anniversaires. Toutes ces blessures, autant morales que physiques, s'étaient accumulées au fil des ans. Je continuais à sourire. Je continuais à plaisanter et à rire. Je ne m'étais pas plainte. Et cette fille osait... je ne savais pas ce qu'elle osait mais... rah ! Elle me mettait hors de moi. Et il faut le faire. Poussant un gémissement plaintif, je regardais aux alentours. C'est alors que je remarquai la fille qui était la plus normale, la plus intelligente, réfléchie et réactive. Valentine. Celle-ci avait remarqué que j'étais en danger. Ce devait être dur pour une jeune fille de 14 ans de voir autant de sang. Elle ne s'évanouit pas pour autant et fit la chose la plus raisonnable depuis le début. Valentine me hissa sur son dos, essayant d'ignorer courageusement le fait que du sang coulait maintenant sur elle. La jeune fille, le teint livide et la voix tremblante, annonça aux autres :
"Je l'emmène jusqu'aux toilettes du planétarium, n'ayez craintes."
Quelle bonne idée... je n'avais plus la force de faire quoi que se soit, mais je produit quand même un gargouillement de contentement signifiant que c'était effectivement la meilleure chose à faire. Je jetais un oeil à ma plaie. J'aurais peut être une cicatrice, ou bien quelque chose qui gravera cet incident à jamais. A cause de ma paire de ciseaux. Et de ce pot cassé par... Violette, surement, quand elle m'avait demandé de souffrir. J'avais un peu mal avec ma main collée qui était dans une position inconfortable, mais ce n'était rien par rapport à la douleur que j'éprouvais à la jambe. Ma voisine de chambre était aussi blanche que moi et semblait s'inquiéter. Elle était si gentille... Les toilettes nous apparurent enfin, et Valentine prononça des paroles réconfortantes. Ce geste me fit chaud au cœur, et je réussi à oublier ma blessure et ma douleur. Entrant dans les toilettes des filles, la C me posa sur le sol, faisant bien attention à ce que rien de touche mon genou, puis humidifia son mouchoir avant de me l'appliquer sur ma jambe pour enlever la majorité de sang. Elle s'appliquait beaucoup et me soignait avec concentration, comme elle l'aurait peut être fait pour un proche. Cette pensée me fit du bien. C'est toujours agréable de savoir qu'on s'occupe bien de toi quand on perd son sang, comme dans ce cas-là. La substance rougeâtre et poisseuse avait presque entièrement disparue de la surface de ma jambe grâce aux mouchoirs sauveurs de Valentine. Celle-ci prit un autre mouchoir, cette fois-ci sans le mouiller, et me l'appliqua en appuyant fort sur ma plaie, pour stopper le sang. Je commençais déjà à reprendre des couleurs mais la perte de la substance rouge me laissait quand même fatiguée et en mauvaise forme. J'observais ma camarade qui s'était vaillamment occupée de moi, alors que les autres étaient restés en mode bâton endormi. Elle aurait bien pu faire comme eux, c'est-à-dire ne pas se préoccuper de moi, mais au lieu de ça m'a soignée. Je lui en serait reconnaissante pour toute ma vie de ce geste qui m'avait touchée. L'air sérieux et concentré de ma sauveuse contrastait avec l'attitude pleurnicharde et fragile qu'elle prenait habituellement. Elle pouvait donc être très mature quand elle le voulait... J'avais encore des élans de douleur qui surgissaient, ma blessure étant encore fraiche. Mais le sang s'était en partie arrêter de couler, et ce grâce à Valentine. Son pouvoir était de ne pas faire de mal c'était bien cela ? Je lui souris, faiblement certes à cause de la douleur, et prononça quelques mots :
-Tu sais, tu maitrise bien ton pouvoir, tu peux vraiment faire la paix autour de toi. Contrairement aux autres, ton pouvoir n'est que bénéfique.
Je fis une pause, avant d'ajouter, dans un état de semi-transe :
[color=tomato]-C'est vraiment un joli et beau pouvoir que tu as...[/tomato]
Et puis ma vue commença à se flouer, malgré la résistance que j'avais à ne pas m'évanouir. Je réussi à distinguer quelques formes, puis articula à ce que je pensais être Valentine :
-Merci.
|
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Dim 3 Juin 2012 - 10:27 | | Je l'ai dit. Je me sens plus légère, d'un coup. Enfin. Pas moyen de discuter tranquillement, ici. Il y a toujours une blondinette qui vous pourrit la vie. Et évidemment, elle s'est écrasée par terre. Dans un mélange de sang et de colle. Attendez... De la colle? Qui transporterai de la colle sur soi? J'imagine qu'il ne faut pas se poser ce genre de questions, avec Amélie. M'enfin. Toujours assise sur mon banc, je le regarde. Il m'adresse des paroles banales, des formules toutes faites qu'on dit aux enfants pour les consoler. Et me propose de me ramener au pensionnat. C'est gentil de sa part. J'ignorai que mon beau ténébreux est aussi un gentleman. Je réfléchis tout de même à sa proposition. Cela signifiait-il... Non. Ce ne doit pas être ce à quoi je pense. Je ris doucement. C'est un vrai rire, comme je n'en avait pas eu depuis longtemps, pur et empli de joie. Mes soucis s'envolent, et je redeviens la petite fille que j'ai été il y a des années.
- Eh bien... J'imagine que je ne peux pas refuser! Auriez-vous l'obligeance de me conduire à la cabane 2?lui dis-je avec un sourire éclatant.
Je me lève et m'avance vers lui.
- Voila pour vous remercier!
Je lui fait un bisou sur la joue et me dirige vers la sortie en chantonnant. En passant, j'écris mon nom avec les minuscules astres qui flottent autour de moi. J'en prend un dans ma main et le serre de toutes mes forces. Voila qui ferait un excellent souvenir de cette journée! |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Dim 3 Juin 2012 - 18:20 | | Ne voyant aucune réaction nouvelle de la part d'Amélie, Alister commença à penser que quelque chose clochait. Et la réalisation soudaine qu'elle trainait derrière elle ce qui semblait être une flaque de sang grandissante le fit comprendre que la situation était réellement de plus en plus grotesque que ce qu'il pensait. Fermant les yeux, Alister devait maintenant se concentrer pour garder son calme. Mais pas dans le but de ne pas céder à la panique, non. Malgré toute la bonne volonté dont il disposait, trop, c'était trop. Il n'avait qu'une envie, c'était de pousser une belle beuglante, de pleurnicher comme un gamin et de partir en claquant la porte et en grommelant. Pourquoi donc, bigre de bigre, la moitié de la ville avait-elle décidée de venir mourir ici aujourd'hui ? Il n'avait rien demandé ! Entre les suicidaires, les empotées et les peluches assassinées, il ne pouvait pas gérer autant de choses à la fois ! Existait-il une seule fille, parmi celles présentes dans cette pièce, qui sache s'occuper d'elle-même ? Rouvrant les yeux après un très court instant qui parut une éternité à Alister, mais qui était nécessaire afin de ne pas se mettre à hurler sur toutes les personnes présentes, la plus jeune des trois filles prit tout de même quelque chose en main (outre celle, forcée, de sa camarade). Aidant la blessée à monter sur son dos (Alister fut surpris de la force de la fillette), elle regarda dans sa direction et lui indiqua de ne pas s'en faire, qu'elle allait s'occuper de la pauvre fille agonisante à laquelle elle était maintenant accrochée de force. Hallelujah ! Moitié moins de soucis ! Il ne lui restait plus maintenant qu'à s'occuper de l'instable personne qui se trouvait avec lui. Alister ne put s'empêcher de remarquer à quel point la jeune fille semblait être détachée de la réalité. Malgré tout ce qui se passait autour d'elle, elle ne semblait avoir d'yeux que pour lui, et n'avait pas prêté la moindre attention aux événements alentour. Résistant à l'envie de la prendre par les épaules et de la secouer un peu, Alister reprit un ton rassurant mais dans lequel se devinait maintenant de l'impatience et, en cherchant vraiment bien, une très légère pointe d'exaspération. Celle-ci n'était pas dirigée envers Violette en particulier, mais davantage contre la situation en elle-même. Et bien, il s'en souviendrait, du planétarium ! Semblant avoir repris du poil de la bête (ironiquement, elle devait bien être la seule), Violette riait maintenant de bon coeur et accepta sa proposition. S'approchant d'Alister, la jeune fille lui déposa un baiser sur la joue avant d'entamer la marche retour, ce qui surprit légérement celui-ci. Préférant cependant ne pas s'attarder davantage en ce lieu, il suivit dans le pas de la jeune fille. " Et bien... C'est parti ? "Avant de sortir du lieu, Alister ne put s'empêcher de jeter un dernier regard vers l'endroit où avaient disparus les deux autres jeunes filles. Malgré sa pleurnicherie, la petite semblait cependant capable de réagir vite à la blessure de sa camarade. Il pouvait sans doute la laisser s'en charger... Peut-être. Qu'importait, désormais... Si vraiment elle était en train de mourir, sa soignante irait sans doute chercher de l'aide en pleurnichant. Soupirant, encore une dernière fois, à la fois d'exaspération et de soulagement de quitter enfin cette scène, Alister sortit du planétarium en compagnie de Violette. Il n'avait plus qu'à la raccompagner au pensionnat, parlant de tout et de rien sur le chemin, et il pourrait enfin profiter tranquillement de sa fin d'après midi. [ HRP - Bon, je considère que je peux quitter ce sujet après ce post, et que j'ellipse le trajet retour avec Violette :3 (à moins qu'elle n'ait particulièrement envie de créer un nouveau sujet pour 3 posts chacun pour le trajet retour, bien sur xD) - HRP ] |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Dim 3 Juin 2012 - 22:23 | | Des deux côtés, l'ambiance avait l'air d'être sacrément retombée ; certes pour le plus grand bonheur de Valentine qui finissait de maintenir son pansement de fortune à l'aide des entrailles de Mister Bunny. On avait fait mieux question romantisme mais la peluche gardait ainsi une utilité par delà la mort. Puisses tu reposer en paix, Mister Bunny, tu resteras à jamais dans nos coeurs. La mousse intérieure, malgré sa fragilité apparente, avait permis de faire un noeud suffisamment solide pour maintenir le mouchoir sur la plaie sans exercer une pression trop désagréable sur la plaie. Prenant un repos bien mérité, se laissant glisser le long du mur à côté de sa camarade de dortoir, l'infirmier improvisé prit le temps de souffler quelques secondes pendant lesquelles Amélie lui adressa des paroles pleines d'un réconfort sincère. Le sourire qui illumina son visage suite aux compliments de la blonde était davantage rempli d'aigreur que de joie. Lorsqu'il répondit, sa voix était légèrement cassée et plus grave qu'à l'accoutumée. Fixant ses genoux, ses yeux semblaient perdus dans le vague, loin du bonheur qu'ils étaient censés exprimer. Un rictus nerveux secoua une unique fois son petit torse d'enfant dans un son qui semblait moqueur.
"Hé, si tu l'dis... Je n'ai fais que ce qu'il y avait à faire..."
Un goût amère lui restait dans la bouche, lui ôtant la satisfaction de s'être occupé à merveille de sa patiente temporaire. Il n'avait pas envie de raconter son histoire. Pas tout de sute. Pas pour une raison aussi minable. Il fallait qu'il essaie de maintenir l'illusion au maximum afin de se protéger ! Qui pouvait deviner ce qu'elle lui ferait une fois qu'elle saurait la vérité ? Pas moyen de revivre la même année qu'auparavant ! S'apprêtant à discuter avec elle, le gamin en short remarqua avec stupéfaction que la jeune fille semblait lutter contre l'inconscience. Non, ça ne se pouvait pas, elle ne pouvait pas déjà être en anémie ! Il fallait qu'elle s'allonge et qu'elle boive. Soucieux, il se mit aux petits soins pour satisfaire ses besoins primaires, même les plus dégradants si besoin était.
"Hey, tu m'entends encore ? Tu me lâches pas hein ? Tu as soif ? Tu a besoin de quelque chose ?"
S'apprêtant à l'allonger si besoin était, Valentine se demanda comment il allait pouvoir appeler à l'aide si tout dégénérait. Avec les deux poteaux qui semblaient avoir levé le camp au mauvais moment, le destin d'Amélie était incertain. Tant pis, il traverserait toute la ville avec sa camarade s'il le fallait ! Mais ne l'enterrons pas trop vite... La demoiselle avait sans doute encore quelque chose à dire... |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Regarder les étoiles, ça prend du temps. [Alister Lawrence, Violette Schoenfeld, Amélie Scarlet, Valentine D. Richard] Mer 6 Juin 2012 - 21:44 | | Mon regard se brouillait. Je ne pouvais même pas voir les attitudes de la jeune fille en face de moi. J'avais l'impression de flotter dans un rêve, avec des éléphants partout ainsi que du rose et des fleurs. Peut être qu'en fait j'étais droguée, ça expliquerait ces étranges choses qui tournaient autour de moi. J'entendis vaguement Valentine parler, elle me demandait si j'avais besoin de quelque chose. Si j'avais besoin de quelque chose ? J'avais besoin de tout ! J'étais sur le point de m'évanouir. Il fallait me trainer jusqu'au pensionnat. Essayant de formuler des mots, je remarquai que ma vue s'était améliorée. Peut être que j'allais mieux. Je n'en savais rien. Il fallait juste que je dise à Valentine qu'elle devait me ramener à l'infirmerie où au cabanon. Du moment que je n'étais plus sur le sol froid et désagréable des toilettes et que j'étais bien au chaud, tout me convenait. Je réussi à prononcer des paroles :
-J'aurais besoin... d'un peu de cidre.
Mais qu'est-ce que je disais ? Je n'étais même pas fichue de dire des trucs normaux ! Avec mes dernières forces récemment reprises, j'arrêtai le temps, histoire de me reposer sans perdre de précieuses minutes. Après m'être partiellement rétablie, j'entrainais ma camarade de chambre en dehors des toilettes. Mes pieds raclaient le sol, pas encore en pleine forme, mais au moins ils ne pataugeaient pas dans le sang. Au prix de gros efforts, je remis le temps en marche, toutes deux debout à l'extérieur du planétarium, mes affairez pesant lourds sur mes bras. Les deux autres nous avaient abandonnés, on les voyaient qui partaient en direction de l'établissement. Je regardais Valentine, épuisée, avant de lui proposer :
-Et si on rentrait dans notre cabanon ?
Mes jambes tenant à peine debout, j'espérais que la petite C accepterait et me ramènerait vite, car je n'allais pas tenir très longtemps.
[HRP : je pense que Valentine poste et après c'est fini ? Et désolée de mes RP de plus en plus nuls... ]
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