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 [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam

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MessageSujet: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockVen 28 Juil 2017 - 0:50

j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi

-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.





U
n, deux, trois fois et il rate son coup, râle un peu, se gratte le nez et reprends, tapant frénétiquement, les yeux rivés sur son occupation, la tête posée sur l'une de tes cuisses, étalé sur le lit -- et ça semble si casanier, si naturel.

Les jours se sont écoulés, lentement, surement, comme si la vie ici n'avait pas changée, comme si le fait de partir, n'avait été qu'une entracte entre deux actes.  Il s'était complut dans cet état un peu étrange, comme s'il s'éteignait parfois et se rallumait occasionnellement. Il était comme une ampoule mal réglée, légèrement fissurée, toute prête à se briser. Il fuyait tout le monde, s’emmurait dans un silence presque assourdissant, n'osait pas sortir parce qu'il n'avait pas la force de parler, pas la force de s'expliquer, pas la force de marquer sa présence, de faire semblant ou même de pleurer -- c'est dans ses instants, qu'il s'éteignait.

Alors il était resté, resté à ce bungalow sans oser rester plus longtemps dans son dortoir - il y allait, occasionnellement, parfois, surement - il était resté pour rester avec toi parce qu'il n'y avait qu'avec toi qu'il continuait de briller - faiblement, certes, mais briller tout de même. Il arrivait à être vivant, à respirer, à se changer les idées et c'était amplement suffisant -- il était toujours en deuil.

Pendant ces quelques jours, il s'était petit à petit installé ici - imposer, serait plus correct. Il y avait quelques unes de ses babioles, sa valise qui n'avait toujours pas bougée et dont il y piquait les vêtements, des trucs et autres, alors que l'album reposait à présent sur ton bureau.

Il arrivait à vivre - plus que survivre. Il faisait de son mieux pour manger un peu, pour boire aussi, sans pouvoir échapper aux insomnies et aux cauchemars, mais il essayait de ne pas rester apathique, de te montrer qu'il réagissait, qu'il était là même si un tout petit peu différent, qu'il arrivait à faire autre chose que ruminer - il essayait - il passait même parfois sur l'Intranet pour essayer de ne pas trop se couper du monde et peut-être, peut-être, avec cette curiosité malsaine en croisant Narcisse ; parce oui, il ne l'approchait plus, lui non plus.

Toujours est-il que c'est dans cet essaie qu'il s'employait à battre on-ne-sait-quoi sur on-ne-sait-quel-jeu, alors qu'il tenait des deux mains sa console - une vieille DS rose avec des autocollants étranges collés partout - alors qu'il se trouvait avec toi sur les couvertures, portant sur ses épaules un de tes sweat-shirt et un pantalon-pyjama-gris étrange un peu trop large. Il était concentré - et cette concentration lui faisait du bien - alors que la soirée s'étaient écoulée à petit, vous laissant dans une atmosphère calme et confortable à vos préoccupations.

grosse chiennasse, ça te plaît de faire ta grosse pute ?! va niquer tes morts. perra. marmonna-t-il en pulvérisant une de ses touches, alors qu'il restait pourtant dans une attitude posée et agréable.



il était partit et il comptait revenir.


_____








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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockVen 28 Juil 2017 - 1:19

Listen to me
feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet







Le temps guérit les blessures. C'est un adage que tu ne cesses de te répéter depuis qu'il t'a montré l'album photo, depuis qu'il est revenu de chez lui, depuis que l'un de ses pires cauchemars s'est réalisé. Le temps guérit les blessures. Et c'est un mantra que tu t'obliges à répéter dans ton esprit, encore et encore, pour ne pas oublier, pour te souvenir qu'il va aller mieux, qu'un jour, il ira mieux, qu'il sera comme avant, et que le temps laissera seulement une cicatrice qui tirera les jours de pluie. Le temps guérit les blessures. C'est une prière, faite tous les soirs, quand il dort paisiblement, avant de se réveiller à cause de ses cauchemars qui prennent vie sous ses paupières. Le temps guérit les blessures. Le temps guérit les blessures. Le temps guérit les blessures.

Peut-être que c'est parce qu'il avait besoin de temps, loin de tout et de tout le monde, qu'il est resté ici, avec toi. Peut-être que c'était parce qu'il avait besoin de calme et de temps, cette chose immatérielle et pourtant si importante, qu'il vivait littéralement avec toi depuis son retour. Peut-être que vous étiez trop serrés sur ce lit une place et demie, mais cela semblait lui convenir, te convenir aussi, bizarrement, tu dormais mieux avec lui, serré, emmitouflé contre lui, les jambes emmêlées et tes lèvres se posant là où elles le souhaitent, sur sa joue, sur son épaule, dans son cou, sur ses lèvres.

Il avait besoin de temps et de calme.
Tu lui en donnais autant qu'il le souhaitait.

La tête d'Ezéchiel sur une de tes cuisses, tu lis le dernier roman que ton professeur de littérature t'as conseillé, il y a de ça quelques semaines, mais que tu lis avec une lenteur digne de celle d'un escargot : tu avais du mal à accrocher à cette histoire qui ressemblait plus à de la géo-politique qu'à autre chose. Perdu dans un paragraphe expliquant l'une des nombreuses lois de la confrérie dont tu ne te souvenais plus le nom – … il fallait vraiment que tu arrêtes de lire, ce livre ne t'intéressait clairement pas – tu sursautes presque quand la voix d'Ezéchiel brise le silence :

— Grosse chiennasse, ça te plaît de faire ta grosse pute ?! Va niquer tes morts. Perra.
Seulement ? Tu as fais mieux niveau insulte, lâches-tu en abandonnant ton livre ne t'intéressant pas plus que ça sur la table de chevet,.

Tes doigts, enfin libres, viennent glisser dans ses cheveux pour masser légèrement son crâne, tirer sur quelques mèches rebelles ou même les enrouler autour de tes doigts. Tu restes un instant à le détailler, à observer ses cernes qui se font moins profondes, moins appuyées et moins violettes au fur et à mesure des jours, comme s'il dormait mieux, ou peut-être était-ce seulement une impression et que tu t'habituais à cette couleur sous ses yeux. Tu observes ses mèches, qui retombent sur ton short et sur ses yeux, que tu rejettes en arrière d'un mouvement souple de la main. Tu le détailles, voulant te souvenir de ses traits, encore et encore, voulant le connaître par cœur.

Hé, Ezé, c'est quoi ta couleur préférée ? A part le rose.

Ezé, et plus Ezéchiel, car une sorte d'intimité s'était installée, une intimité dont tu n'avais pas honte. Et la question, sortie de nul part, car tu mourais d'envie de le connaître par cœur, de tout savoir sur lui, de pouvoir le décrire sans même une once d'hésitation, sans même avoir à réfléchir.

Juste le connaître.
Et l'aimer pleinement.


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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockVen 28 Juil 2017 - 1:48

j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi

-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.





E

t se sont ses yeux qui se lèvent - te croisant une demi seconde - à l'entente de ta réplique, marmonnant ensuite des mots en espagnol qui n'avaient pas grands sens, juste pour le plaisir de râler ; alors que ses deux orbes se replongeaient dans l'écran et ses pixels.

Il sent ta main dans sa chevelure et ne bronche pas, pressant toujours chaque bouton avec une certaine conviction, alors que tu abattais ses mèches en arrière - cette action lui procurait un plaisir simple et doux, sans pour autant qu'il ne le montre. Il aimait ce genre d'attention, de petits gestes physiques qu'il affectionnait particulièrement et qu'il te rendait au centuple, tout particulièrement en ce moment -- envahissant était un euphémisme, il ne s'était jamais montré aussi tactile que depuis qu'il était revenu.

hé, ezé, c'est quoi ta couleur préférée ? à part le rose.

Il claque violemment sa langue sur son palais, produisant ainsi un bruit mat qui se fait entendre, alors qu'il te jette un coup d’œil bref et discret avant de revenir sur son écran qui affichait un Game Over assez retentissant. Il abaissa légèrement la console, prenant le temps de se désintéressé au jeu - jeu dont il avait du jouer des centaines et des centaines de fois - agrippant tes deux orbes de façon plus concrète.

je déteste cette question. te signifia-t-il en affichant une mine légèrement agacée alors que, le connaissant, tu pouvais te douter qu'il ne l'était pas vraiment. — ... je dirais le noir, au moins, on a la même perception...
quoique, en ce moment, j'aime bien le gris.
et cette réplique l'amuse étrangement, comme s'il prononçait une blague que peu pouvait comprendre.

Il pencha ensuite la tête plus en arrière, cherchant à atteindre la peau de ton poignet - ou même la paume de ta main - pour venir y laisser un baiser, avant de se repositionner, s'activant à nouveau sur les touches alors qu'il recommençait la partie - un peu moins concentré, cela dit.

ton livre est chiant à ce point pour que tu me poses cette question ? rigola-t-il brièvement alors qu'un léger sourire flotait sur ses lèvres quant il poursuivit, comme s'il s'amusait de lui même : — et toi, c'est quoi ta couleur préférée, killy ?


le tout appuyé avec un accent très anglais.


_____








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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockVen 28 Juil 2017 - 21:03

Listen to me
feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet







Tu sais que ce n'était pas une question à poser quand sa langue claque contre son palais et quand ses yeux viennent à la rencontre des tiens. Et sa réponse te fait détourner le regard en haussant les épaules. Okay, il détestait cette question, il n'avait qu'à pas y répondre, tu n'allais pas le tuer non plus. Tu voulais juste savoir quel genre de couleurs il préférait. Les couleurs vives, ou plutôt sobres, les pastels, ou les éclatantes. Tu voulais juste savoir, parce que tu étais curieux, parce que tu voulais le connaître un peu plus, même si ça passait par sa couleur préférée, par ce qu'il aimait manger en particulier... quand il te répond, tu hoches doucement la tête, ne répondant pas, parce que tu as l'impression que ce ne sont pas des couleurs qui lui vont véritablement, mais tu te tais. Tes doigts arrêtent de jouer dans ses cheveux quand il rejette la tête en arrière pour déposer un baiser sur l'intérieur de ton poignet. Puis il recommence à jouer et ton regard reste accroché à ton étagère où s'entasse quelques livres. Tu entends à peine ses deux questions, et tu te contentes d'arrêter les caresses dans ses cheveux et de hausser les épaules de nouveau.

Ouais, j'vais en prendre un autre, pousse toi.

Tu accompagnes la parole du geste, le poussant de tes jambes pour aller ranger le livre sur l'étagère, en retirant ton marque-page, pour en récupérer un autre sur ta pile de livre à lire. Tu retournes sur le lit, rallongeant tes jambes, te foutant un peu de s'il s'installe de nouveau sur toi ou non. C'est un peu con, un peu débile, de se vexer du ton avec lequel il t'a répondu, de te dire clairement qu'il détestait ce genre de question. C'est un peu con, vraiment débile même... mais plus le temps passe, Killiam, plus tu te rends compte que tu ne le connais pas, que tous les petits détails que tu devrais connaître, tu ne les connais pas. Quel genre de musique écoute-t-il pour se détendre ou quand il est triste ? Quels étaient ses projets de futur ? En quoi voulait-il se spécialiser l'année prochaine ? Quel était sa vraie passion ? Qu'aimait-il lire ? A quel genre de jeu il jouait ? Il est actuellement en train de jouer à côté de toi, et tu ne sais même pas à quel genre de jeu il joue.

Tu te sens inutile dans toute la splendeur de l'univers, un grain de poussière qui n'existe qu'un court instant et qui disparaît aussi vite qu'une vie s'efface.

Tu tritures la couverture du roman quand tu lui réponds enfin, comme si tu te foutais un peu de cette question, comme si elle n'était pas si importante d'un coup. Cette toute petite question, sa réponse, te semblait être si importante pour toi en ce moment, tu avais le besoin de faire les choses bien, encore plus depuis qu'il était revenu, et tu avais l'impression de marcher sur des œufs, de défoncer des portes que tu croyais ouverte à chaque fois que tu ouvres la bouche. Et ça te rend malade.

J'en ai pas spécialement, les couleurs sobres, j'aime bien le vert aussi.

Et tu hausses les épaules, ouvrant le nouveau bouquin, lâchant à demi-mot :

On s'en fout de toutes façons, c'est pas important.

Et dieu sait à quel point tu mens, parce que c'est important, pour toi. C'est insignifiant, mais définitivement trop important maintenant. C'est insignifiant, et pourtant, ça représente tellement de choses que tu as l'impression que tu te rends malade pour rien. Il y a cette impression qui tourne en boucle dans ta tête, cette impression que tu ne le connais pas et que tu ne l'aimes pas comme tu le devrais. Et ça te rend malade. Ça te fout l'estomac en compote. Ça te fout le cœur en l'air. Mais ce n'est pas important, n'est-ce pas ? Rien n'est important pour le moment, seulement lui est important.


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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockVen 28 Juil 2017 - 22:08

j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi

-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.





I
l redresse la tête en accompagnant ton mouvement de jambe, se retrouvant assis alors qu'il te jette un coup d’œil sans un mot, avant de venir s'adosser contre le mur en tailleur, s'intéressant de nouveau à son jeu alors qu'il attendait toujours sa réponse.

Totalement hermétique à ton état d'esprit, il perd un peu le fil avant de sortir de sa transe en te sentant revenir et ses prunelles se lèvent une nouvelle fois vers toi, attendant toujours ta réplique qui ne venait pas ; marquant cet état de fait par un sourcil interrogatif que tu ne vis pas, semblant concentré sur la couverture de ton livre.

j'en ai pas spécialement, les couleurs sobres, j'aime bien le vert aussi... on s'en fout de toutes façons, c'est pas important.

Et clairement, dans ta voix, tu sembles ne pas prêter une très grande importance à cette réponse et sa contraste un peu avec le léger intérêt que tu lui avait offert il y a de ça quelques minutes. Sa première réaction fut de prendre la mouche en tiquant sans pour autant dire quoique ce soit mais avec la furieuse envie de te balancer un bah si c'est pas important, pourquoi tu poses la question abruti ?! -- il réussit cependant à se retenir en se rappelant qu'il fallait inspirer très très fort et intérieurement, reprendre son calme et surtout se rappeler que tu n'étais pas n'importe qui pour lui, il ne pouvait pas te répondre un truc pareils ; sûr qu'il l'aurait fait avec un autre, même avec Narcisse.

Sa première réflexion fut que tu ne parlais jamais pour ne rien dire ou alors très peu souvent, ce qui voulait donc dire que cette rebuffade venait de lui et qu'il avait surement encore dit un truc de travers et pourtant, en ressassant la discussion, il ne voyait pas vraiment ; il avait un peu l'impression d'être face à ses memes sur internet sur les femmes compliqués et leurs Bonne Nuit à seize heure de l'après-midi.

Il réussit à ne pas soupirer - quel exploit - et délaissa complètement sa partie en laissant ses deux mains retomber sur ses jambes en emportant la console alors qu'il ne te lâchait pas des yeux. Il n'avait pas envie de se prendre la tête - surtouuut pas maintenant et suuuurtout pas dans ses conditions ; alors on s'accroche bien fort Ezé, on range son frein et on règle ça.

okay... j'ai clairement dit un truc qui fallait pas. comment ça-t-il lentement, essayant d'y aller doucement pour espérer ne pas te voir te rétracter. — ... je sais pas trop quoi, donc explique-moi et excuse-moi, j'voulais pas... je crois ? fit-il pas très assuré en ne comprenant pas lui-même où était sa faute -- et il avait l'habitude.

et tout ce qui te concerne est important. rajouta-t-il plus assuré.

aussi peu doué pour les mots que tu ne l'es.


_____








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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockVen 28 Juil 2017 - 22:45

Listen to me
feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet







Le silence accompagne les premières lignes de ta lecture. La conversation est close de ton côté. Il n'y avait pas grand chose à rajouter. Il aime les couleurs sobres, t'aimes les mêmes, et t'as une préférence pour le vert. Meilleure conversation de la journée. Meilleure conversation de la semaine, même, tiens. Tu te laisses porter par le premier paragraphe du roman et tu relèves les yeux vers lui quand il prend la parole, secouant la tête de gauche à droite légèrement. Non, il n'avait rien dit qu'il ne fallait pas. Enfin, si, mais c'est toi qui porte de l'importance à chaque mot que tu articules, pas lui. C'est toi qui porte de l'importance à chaque mot qu'il dit, qu'il murmure, qu'il soupire, qu'il lance, qu'il crie.

Non, non t'as rien dit qu'il fallait pas, t'inquiète.

Tu ne fais pas attention à sa dernière phrase, plus assurée que les premières. Tu n'y fais pas attention car tu n'y crois pas, parce que tu ne penses pas que tout ce qui te concerne est important, bien au contraire, c'est futile et insignifiant. C'est pour ça que les gens ne te remarquent pas, aux premiers abords, c'est pour ça qu'ils ne se souviennent pas de toi, que tu peux apparaître et disparaître aux détours d'une conversation comme bon te semble. Car rien de ce qui te concerne est important. Rien du tout. Tu glisses ton regard vers lui, rajoutes alors :

J'étais juste curieux, j'ai posé la question, c'est tout. J'ai ma réponse. Le reste est pas important. C'était juste de la curiosité.

Et tu ne mens pas, pas vraiment en tout cas. C'est bien plus profond que ça, mais c'était surtout de la curiosité, après tout. Connaître un peu tout de lui, en apprendre toujours un peu plus, le connaître par cœur, sur le bout des doigts, pouvoir le dessiner les yeux fermés, le décrire sans manquer de mots, sans chercher des éléments, pouvoir parler des heures de lui, pour montrer aux autres à quel point il est magnifique, extérieurement, intérieurement, pouvoir parler de lui et montrer aux autres à quel point Ezéchiel était important pour toi, à quel point il était parfait, dans toute la splendeur de l'humanité.

Le connaître pour l'aimer encore plus.
Le connaître et l'aimer égoïstement.


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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockVen 28 Juil 2017 - 23:18

j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi

-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.





I
l t'écoute répondre avec l'air le plus septique du monde, tant que ça pourrait en être comique et pourtant, pourtant, ta réponse te convient, ne te trahis pas - et parce que s'il n'était pas ton copain, il aurait pu ne pas sentir qu'il y avait anguille sous roche.
-- et même en l'étant, il ne voyait pas ce qui le faisait tiquer dans tes paroles ou dans ton attitude et pourtant - pourtant - il était persuadé que si, ça avait de l'importance.

Il te regarde sans un mot, te détails perdu dans ton livre et ses prunelles te délaissent avant de s'écouler sur le lit puis sur la console, sans pour autant qu'il ne fasse le moindre geste. Il y a ce truc au cœur, cet instinct qui lui dit que l'ambiance à changé mais sans vraiment que cela soit le cas, que ton attitude ne lui convient pas mais sans que cela le soit non plus, qu'il y a quelque chose qui cloche mais que tout va bien, en réalité -- et ça le dérange, parce qu'il a trop l'habitude de cette sensation avec les autres.

je discerne mal les couleurs, c'est pour ça que je n'aime pas cette question, fit-il sans relever la tête alors qu'il triturait la manche de ton sweat-shirt. j'aime pas particulièrement le noir... mais je n'ai que quatre gamme de couleur alors... et puis, comme tu en portes souvent... et il hausse les épaules, et comme le gris est la couleur de tes yeux, bah... et il se sentit légèrement rougir, il n'aimait pas expliquer ce genre de détails et surement que pour toi, la conversation avait déjà aboutie depuis un moment et qu'il parlait à présent pour ne rien dire, pourtant il se sentait obligé de parler pour retirer cette impression d'avoir loupé quelque chose ; et il n'ose plus te regarder, reprenant sa partie pour se donner de la contenance.

pourquoi le vert ? lâche-t-il ensuite, sans vraiment s'impliquer outre mesure à son jeu, laissant vagabonder ses pensées.

Il ne lui vient pas immédiatement à l'idée d'en apprendre plus l'un sur l'autre, plus dans l'optique du on apprendra le temps voulu et pourtant lui aussi voulait te connaître par cœur - d'où le fait qu'il t'avait renvoyé la question la première fois alors qu'il aurait pu s’emmurer dans un silence glacial. A présent, il se sentait patauger, persuadé d'avoir fait ou dit une chose qui ne t'avais pas plus, une chose mal et s'il le prenait à la légère, à présent il se creusait sérieusement la tête pour savoir comment réagir -- en venant même à stresser face à tant d'incompréhension et à tes paroles qui venaient au compte goutte.


mais c'est vrai, ça, pourquoi le vert ?

_____








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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockVen 28 Juil 2017 - 23:41

Listen to me
feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet







Son aveu te surprend, te fait relever la tête vers lui, la surprise se voyant clairement sur ton visage. Tu ne savais pas qu'il distinguait mal les couleurs. Puis la suite te fait rougir, plus qu'il ne rougit lui et tu te racles la gorge en détournant le regard. Il aimait bien le gris, parce que c'était la couleur de tes yeux, et tu ne peux te sentir que rassuré, et heureux de le savoir. Ton cœur bat soudain plus vite dans ta poitrine, et tu te taperais la tête contre le mur s'il n'était pas là, à réagir comme une adolescente à chaque parole, à chaque compliment. Tu te mords la lèvre, entends à peine sa question avant de te tourner vers lui, venant happer ses lèvres des tiennes.

C'est un baiser soudain, un baiser qui n'a pas vraiment de sens, qui n'a pas vraiment de raison. C'est un baiser loin d'être chasse, et pourtant loin d'être passionné. Mais tu avais ce besoin soudain, ce besoin viscéral, d'un coup, de l'embrasser. De lui faire comprendre que ses mots, que ce qu'il te disait te fait tellement plaisir, que ça te gêné, dans le bon sens, que ça te tordait l'estomac, que ça te rendait... tu ne sais pas, tu ne sais pas vraiment. Peut-être que le baiser dure plus longtemps qu'il ne le devrait, et tu abandonnes ses lèvres au bout d'un trop court moment à ton goût, glisses ta main, qui est venue se loger sur sa joue, le long de son bras, avant de te reculer légèrement et de te mordiller les lèvres, te raclant la gorge devant cette effusion soudaine. Ce n'était pas vraiment toi.

Tu détournes le regard et lui répond enfin :

Tout est vert en Irlande, et les forêts sont magnifiques aussi.

Et peut-être que tu n'aurais pas dû l'embrasser comme ça, d'un coup, sur un coup de tête. C'était bien la première fois que ça arrivait, c'était bien la première fois où vous ne preniez pas le temps d'être tous les deux d'accord, avec un consentement mutuel et silencieux... comme à chaque fois, chaque baiser était calculé, rarement donné, comme ça, sans raison, juste parce que l'envie avait été trop forte. Et le rouge ne veut pas quitter tes joues, et ton regard fuit le sien, se pose loin de là où il pourrait le croiser, quelque part en face du lit.

Enfin, j'sais pas, ça doit me rappeler la maison.

Et tu ferais tout pour lui faire oublier cet élan d'amour que tu as eu à son égard.


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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockSam 29 Juil 2017 - 1:04

j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi

-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.





C
'est à peine s'il a le temps de respirer avant que tes lèvres ne viennent ravir les siennes dans un baiser tout particulier - parce que tu l'imposais, pire, tu le volais, tu venais prendre sans réclamer comme si tu en avais tout les droits ; et il te les donnait volontiers.

Il ne comprend absolument rien mais bordel ce que c'était bon. Tout son stress s'évapore alors qu'il y répond avec le même entrain, le même besoin, le même instinct. Totalement perdu, il se demande bêtement si les paroles qu'il vient de formuler étaient bien contrairement à peu où elles avaient été mal - sans se douter que ce genre de réflexion pourrait le faire passer pour un grand naïf. Toujours est-il qu'il est surpris, étonné et totalement pris au dépourvu, mais il s'en fout, ne réfléchit plus, parce que -- bordel, ce que c'était bon.

C'était différent des autres fois, différent des autres baisers que vous échangiez et ça lui plaisait, ça lui plaisait même un peu trop à la sensation de cette pointe d'excitation qui germait dans son bas ventre. Et peut-être, peut-être, que s'il n'avait pas été aussi mal, si Clara n'était pas partie, si sa famille ne l'avait pas laissée tombée, s'il ne s'éloignait pas de ses amis, peut-être, peut-être que s'il avait bien, que s'il avait été comme avant - phrase sans sens puisqu'il ne l'était plus - il aurait lâché prise ; t'aurais agrippé la nuque pour ne pas te laisser partir, pour t'embrasser avec cette passion inconnue, avant de s'avancer, de te caresser, de te surplomber ; il t'aurait fait l'amour, ici, là et maintenant.

A contre cœur, vos lèvres se délient et tu te décales enfin, doucement, lentement, comme si tu n'en avais pas la moindre envie - et sache que lui aussi. Étonné par la caresse de ta main qu'il n'avait pas sentie, trop perdu dans cette échange qui lui manquait déjà mais dont il n'avait pas le cœur de redemander, de quémander ; trop fatigué -- son pauvre palpitant ayant besoin de repos après tant, tant.

Puis il les voit. Il les voit ces rougeurs sur ta peau qui t'offre des couleurs et ces couleurs, ces couleurs, il les aime comme il aime celle de tes yeux, celle de tes vêtements, de ta chambre, de tout, tout ce qui faisait parti de toi. Alors à présent, il aimait le gris, mais pas n'importe lequel, il aimait le rouge, mais pas n'importe lequel, il aimait le noir, mais pas n'importe lequel ; alors à présent, il aimait le vert, parce que tu l'aimais aussi.

Se gardant bien de te le faire partager un jour ; c'était niais, horriblement niais, mais il s'en foutait royalement, vous étiez entre vous, juste tout les deux et il avait bien le droit de penser ce qu'il veut.

Alors tu le fuis ; et il trouve ça mignon - beaucoup trop mignon - parce que de son côté, il ne te lâchait pas du regard, tu avais à présent toute son attention et il avait envie, envie de s'accrocher, de délaisser ce jeu auquel il jouait tant pour un autre, entre vous, avec toi, dont il aimait tant.

tout est vert en Irlande, et les forêts sont magnifiques aussi.

Enfin. Enfin une réponse qui cadre mieux avec le Killiam que tu lui offrais d'habitude, moins distant, moins secret -- et c'est à cet instant qu'il se permit de respirer. L'Irlande. La forêt. Sans trop savoir pourquoi, ses lèvres esquissent un sourire alors qu'il y a peu, elle était agréablement malmenées par les tiennes - et ça lui renvoie un frisson, un frisson d'excitation. Puis tu poursuis et il boit tes paroles Killiam, il boit tes paroles comme il les buvaient avant que vous ne vous rapprochiez, pendant que vous flirtiez, il les boit comme les as toujours bu parce qu'il t'a toujours aimé Killiam, toujours -- toujours.

(( comme une évidence, sans beaucoup de sens ))

... et il se retrouve sans rien dire, le regard presque pétillant, le sourire léger mais bien présent ; et il se retrouve sans rien dire parce qu'il ne sait pas quoi dire d'intelligent.

alors c'est pour ça que tu as une odeur boisée ?! parce que tu traînes depuis bébé dans les forêts ? et cette réplique sort de nulle part et il se claquerait bien la gueule pour avoir prononcé ça avec l'air d'un enfant qui découvre le monde ; non, clairement, non, qu'est-ce qu'il était entrain de dire, il se sentait profondément stupide mais son sourire s'élargissait de plus en plus alors que les mots se formaient dans son esprit avant de les prononcer.

j'aime beaucoup ton odeur, tu sais, c'est mon odeur préférée maintenant. est-ce que ça vaut un baiser ? fit-il en te taquinant, tout en étant implicite sur le fait que oui, oui, ça lui avait beaucoup plus, avant de reprendre plus sérieusement et plus intéressé : — alors tu es irlandais... ça semble te manquer ? l'irlande, je veux dire.



et il avait encore soif.

_____








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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockSam 29 Juil 2017 - 1:31

Listen to me
feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet







Le silence prend sa place, s'étire et tu ne le regardes toujours pas, toujours un peu honteux de ce baiser que tu venais de lui donner, sans raison, sans contrôle de toi-même. Tu fixes toujours le mur en face de toi, ne sachant pas trop quoi rajouter, pas trop quoi dire, ne sachant pas comment changer de sujet, comment reprendre ta lecture... pourrais-tu seulement la reprendre ? Tu ne fais que penser à ce que tu viens de faire, avec l'horrible envie de recommencer et de ne pas t'arrêter, de ne surtout pas t'arrêter.

Il casse le silence et tu ne lui en seras jamais assez reconnaissant pour ça, tu laisses échapper un rire à sa question qui te semble enfantine, et pourtant qui lui ressemble tellement, te tournant vers lui, lui jetant un regard amusé.

J'ai une odeur boisée ? Tu me renifles ? T'es quoi, un chat ? le taquines-tu.

Puis il continue, continue encore et te taquines sans honte. Le rouge te remonte aux joues et tu fuis son regard une nouvelle fois alors que ton index vient poker sa cuisse une ou deux fois, marmonnant du bout des lèvres :

Te fous pas de moi, j'ai pas contrôlé.

Et peut-être que tu n'aurais pas dû le lui dire, que tu n'avais pas contrôlé, que tu t'étais laissé emporter, que tu t'étais laissé aller, sans hésitation, sans réfléchir, que tu avais agi sur un coup de tête, sans même prendre le temps de respirer. Tu avais juste eu ce besoin, et tu l'avais comblé, tout simplement. Tu abandonnes le livre sur la table de chevet, t'ajustant ensuite sur le lit pour être un peu plus face à lui. Tu hausses les épaules quand il te demande si ça te manque, réfléchis un instant avant de répondre :

Pas vraiment ? Enfin, mes parents me manquent, quelques fois, pas tout le temps, je suis pas très proche d'eux. Mais des fois ouais, ça me manque. Les gens, les fêtes, les potes d'un soir. Mais j'ai ma vie ici.

Théa, Laurent, Alexis, Ezéchiel, Narcisse. Petit cercle qui s'agrandissait peu à peu, qui prenait plus de place dans ta vie, que tu acceptais de plus en plus, avec moins de difficultés. Tu relèves enfin les yeux vers lui, lui souris légèrement avant de reprendre :

Puis bon, y'a les tournages de Game of Thrones en Irlande !

Et tu dis ça, pour changer de sujet, pour ne pas à avoir à parler de la famille, parce qu'il a besoin de tout, excepté ça.


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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockDim 30 Juil 2017 - 21:57

j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi

-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.





U
ne furieuse envie de se mordre les lèvres à l'écoute de tes répliques alors qu'il t'observait de plus en plus gêné, s'amusant de tes petits coups frénétiques de l'index tout en essayant de te chercher du regard avec cette lueur amusée qui semblait s'animer telle une faible étincelle dans ses prunelles éteintes.

Tu ne t'étais pas contrôlé et ces mot faisaient naître en lui un plaisir fou, un peu idiot, un peu langoureux ; c'était des paroles d'amoureux. Il n'avait jamais connu tout ça, cette intimité, ces syllabes lâchées qui lui faisait faire des embardés, ces intentions à peine dissimulées, ces conversations comme hors du temps. Jamais il ne s'était à ce point attaché à une personne, jusqu'à se changer lui-même, jusqu'à faire des efforts, jamais il n'avait aimé comme il t'aimait dès à présent. Alors peut-être avait-il expérimenté, peut-être était-il plus calé, mais il était certainement le plus fébrile de vous deux ; face à cette relation qui se construisait depuis peu.

Il t'observe délaisser ton livre qui semblait ne pas avoir plus d'intérêt que le premier, puis tu le regardes plus franchement et il ne te lâche plus du regard, allant même prendre l'une de tes mains inoccupées pour l'avancer légèrement vers lui, assez pour qu'il puisse tripoter tes doigts, jouer avec dans de légères caresses ; il le fait inconsciemment, comme si le geste était naturel, voir même, habituel -- alors que son visage reprenait cette neutralité qui lui collait à la peau, t'écoutant avec attention.

pas vraiment ? enfin, mes parents me manquent, quelques fois, pas tout le temps, je suis pas très proche d'eux. mais des fois ouais, ça me manque. les gens, les fêtes, les potes d'un soir. mais j'ai ma vie ici.

Il hoche vaguement la tête, pour faire signe qu'il t'écoutait et qu'il avait compris. Ça le rassurait, que tout cela te manquait, ça montrait que tu n'avais pas de problème particulier avec ta famille et c'était quelque chose d'important. Il pouvait aussi comprendre ce manque, ce manque d'une autre vie au-delà de Prismver qui semblait les engloutir un peu plus chaque jour -- mais c'était aussi une maison, ici ; pour lui, c'était aussi un refuge.

puis bon, y'a les tournages de game of thrones en irlande !

Il rit face à ce changement de sujet, brièvement mais c'est un rire tout de même, un ou deux éclats de voix alors qu'un sourire en coin vient étirer ses lèvres et il cesse de te regarder avec tant de franchise pour se détendre lui-même, sans cesser ses caresses.

fanboy. j'dois faire parti des un pourcent de gens qui n'ont toujours pas regardé la série, 'fin j'connais déjà la moitié du truc vu les spoil que j'me prends et vu que je zieute quand tu regardes. commente-t-il légèrement et avec un calme assez agréable ; plus posé, plus serein. Il hausse les épaules et continue son commentaire, presque comme s'il parlait à lui-même : — si c'était sur netflix aussi, la flemme du streaming...

Puis il tique étrangement, son sourcil venant faire un mouvement assez étrange alors que ses deux orbes se reposaient sur les tiennes, une moue sur le visage alors qu'il semblait avoir percuté après ce qui semblait une demi décennie :

j'te renifle pas ! fit-il en venant te pincer légèrement la peau de la main, sans essayer pour autant de te faire trop mal.


carrément que si, ouais.

_____








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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockDim 30 Juil 2017 - 22:37

Listen to me
feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet







Son rire te réchauffe le cœur et bordel, tu pourrais l'embrasser de nouveau, là, maintenant, tout de suite. Tu pourrais retrouver ses lèvres, l'embrasser encore, et lui dire toutes les conneries du monde pour entendre son rire, encore et encore, surtout en ce moment. Son rire te semble si éloigné, tu as l'impression qu'il ne rit plus depuis des années alors que ça ne fait que quelques jours... et quand tu l'entends, tu ne peux que sourire à ce son si particulier, que tu aimes tellement.

Tu hausses les épaules quand il te dit que tu es un fanboy, c'est vrai, t'avais clairement un faible pour cette série. Et Sense8 aussi. Sense8 était the série. Tu te remettais toujours pas du fait que de ne pas avoir de troisième saison complète.

Je les télécharge. Je les ai tous, si tu veux on peut recommencer toute la série ensemble.

Puis son regard trouve le tien et il semble remarquer quelque chose. Tu lui jettes un coup d’œil interrogatif, attendant qu'il te dise quelque chose, puis tu ne peux t'empêcher de rire quand sa voix transperce le silence d'un coup, tes doigts venant pincer ta main qui se retire, qui vient emprisonner la sienne, et vos doigts s'entrelacent alors que tu les tiens un peu fort, pour ne pas qu'il se libère de l'emprise. Et tu continues de rire, de te moquer gentiment de lui avant d'enfouir ton visage dans le creux de son cou, de calmer ton rire, ta respiration... avant de prendre une grande inspiration, humant son odeur, expirant lentement avant de déposer un baiser sur sa peau.

Tu sens bon aussi.

Tes doigts toujours entrelacés aux siens, tu te recules et embrasses sa joue rapidement, te calant de nouveau contre les oreillers, portant ensuite le dos de sa main à tes lèvres, y laissant un nouveau baiser avant de laisser vos mains lier tomber doucement sur le matelas. Tu ne sais pas trop quoi faire, pas trop quoi dire. C'était toujours Ezéchiel qui faisait les conversations, il parlait assez pour deux sans aucun problème... mais là, en ce moment, tu devais faire un effort, ouvrir la bouche et parler. Tu t'en sentais juste incapable. Tu n'y arrivais tout simplement pas. Les mots et toi n'étiez pas copains.

Tu veux manger quelque chose ? lui demandes-tu alors, tournant ton visage vers lui, ton regard s'accrochant au sien.

Tu pouvais toujours cuisiner quelque chose rapidement, ou aller acheter quelque chose s'il avait envie d'un truc en particulier. Même en plein milieu d'après-midi, ce n'était pas rare que vous sautiez le repas pour ne manger que bien plus tard, même si tu faisais attention à ce qu'il mange assez régulièrement. Ton regard ne lâche pas le sien, et tu ne peux t'empêcher de sourire, parce que même avec tout ce qui se passait, malgré la mort de Clara, là, en ce moment même, tu ne pensais à rien d'autre, à part que ce moment avec lui te rendait définitivement bien trop heureux.


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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockDim 30 Juil 2017 - 23:42

j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi

-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.





I
l y a ton rire qui se répercute contre les murs, loin du sien si faible et si bref. Le tien se prolonge sans vraiment vouloir s'arrêter et ça lui fait comme une envolée de papillons dans le ventre, alors qu'il espère au plus profond de lui qu'il ne s'arrête jamais.

Ta prise sur vos mains entrelacées se resserre et il se surprend à vouloir forcer encore plus, à vouloir te tenir tel que vous en resteriez coincer sans pouvoir en échapper mais il se fait tout aussi doux que tu ne l'es alors qu'il écoute respectueusement ton rire comme s'il ne voulait pas le gêner, comme s'il voulait le connaître par cœur, en connaître toute les sonorités, comme s'il voulait qu'aucun autre son ne dérange celui que tu produisais et qui lui faisait, tellement, tellement de bien.

Tu finis par t'approcher et il te t'observe avec curiosité alors que tu viens te nicher dans son coup - et bordel, ça lui fout des frissons indécents. Il y a ton souffle qui s'écrase contre sa peau et tes lèvres qui l'embrasse et peut-être bien que ça lui fait tourner la tête, qu'il en oublierait tout le reste alors qu'il entends ton commentaire sans pouvoir s'empêcher de rougir, autant de gêne que de plaisir.

Puis la magie de l'instant s'évapore et tu te décales pour t'installer plus confortablement, alors qu'il te fixe toujours sans bouger, comme il le faisait depuis quelques minutes, comme si le simple fait de pouvoir te voir lui était suffisant pour respirer.

Tu reprends la parole et il hausse les épaules. Tu parlais plus souvent en ce moment, depuis son retour et ça, il l'avait remarqué et même s'il le prenait en compte, même si ça le touchait, il ne prenait pas plus la parole que nécessaire, s'obligeant déjà bien souvent -- juste parce que c'était toi. Il n'avait pas particulièrement faim ou plutôt, il mangeait seulement quand tu l'obligeais ou que tu lui offrais la nourriture sous le nez ; sinon, il évitait au possible et si de base il ne mangeait pas souvent, à présent faire la diète semblait lui faire du bien psychologiquement - mais il ne te disait jamais non.

Il s'anima soudainement et sans lâcher ta main, il bougea quelque peu avant de soulever sa jambe pour y déposer le genoux de l'autre côté de ton corps, dans l'intention de se retrouver à califourchon. Si le geste fut vif, il ne fut cependant pas précipité et toute l'action semblait lui être presque naturel alors que sa main libre venait se caler près de ton oreille dans le creux de ton cou, que son dos s'affaissait légèrement pour ne pas être trop surélevé et que son visage s'abaissait suffisamment pour permettre à ses lèvres de ravir les tiennes.

Il semblait reprendre ce que tu lui avais volé, tandis que l'échange n'était peut-être pas aussi inconscient que tu ne l'avais fait mais moins organisé qu'avant, à l'image de l'envie subite que tu avais laisser transparaître, ses lèvres sur les tiennes étaient bien moins contrôlés qu'à l'accoutumé ; comme s'il te les dévoraient.

Il avait totalement conscience de ce qu'il faisait et tout n'était basé que sur l'envie, l'envie irrépressible d'investir ton espace personnel, de s'imposer contre toi, de s'abreuver de ta présence ; le besoin de drainer tout ce qu'il pouvait prendre de toi, tu lui offrait et il prenait. Ce besoin de contact presque trop envahissant parce qu'au fond, au fond --


toi.


-- il avait peur que tu disparaisses à ton tour.


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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockLun 31 Juil 2017 - 0:12

Listen to me
feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet







Il secoue la tête de gauche à droite, te répondant par la négative et tu hoches doucement la tête, tes lèvres restant scellées. Tu apprécies le silence, détaillant vos doigts liés, le dos de sa main que tu caresses du pouce et, tu as un léger mouvement de recul qui ne sert strictement à rien à part t'enfoncer un peu plus dans les coussins. Tu lèves le regard vers lui, ne le quittant pas des yeux, sans trop savoir pourquoi il agissait comme ça d'un coup, sans trop savoir la raison. Et quand il s'abaisse vers toi, à vrai dire, tu t'en fous un peu, de la raison. Tu ne penses plus au fait que c'était peut-être – sûrement – pas la meilleure chose à faire, qu'il ne fallait peut-être – sûrement – pas que tu te laisses aller comme ça, qu'il se laisse aller comme ça, que c'était tout sauf une bonne idée. Oh non clairement pas, ce n'était pas une bonne idée de te redresser pour happer ses lèvres, pour l'embrasser plus que tu ne le devrais, pour t'abandonner totalement.

Et il y a cet instant, où tu ne penses à plus rien à part cette main qui serre la tienne, cette autre main qui glisse dans ton cou. Tu ne penses à plus rien à part tenir sa taille de ta main libre, de l'embrasser avec cette envie irrépressible, avec ce besoin insatiable. Et quand le baiser cesse, sa voix vient te faire ouvrir les yeux et reculer le visage légèrement, pour l'observer, pour le détailler, surpris, et gêné, et peut-être les joues un peu rouges, aussi. Tu ouvres la bouche, la refermes avant de poser ton front contre son épaule pour calmer ta respiration qui s'est accélérée soudainement, pour calmer les battements de ton cœur qui se sont excité à cette simple syllabe. Pour te calmer toi. Tout ton corps te hurle de le serrer contre toi, de reprendre le baiser, de le déshabiller et de sentir sa peau contre la tienne. Tout ton corps te hurle de bouger, mais tu te forces au calme.

Dis pas des choses comme ça.

C'est un murmure contre son épaule. Il ne fallait pas qu'il dise des choses comme ça, parce que t'avais dix-neuf ans, que t'étais un mec, que c'était la première personne avec qui tu te donnais tout simplement envie, et que bordel tu en rêvé souvent. Mais il ne faut pas qu'il te dise des choses comme ça, pas maintenant, pas alors qu'il y a Clara, pas alors qu'il n'a pas encore fait son deuil, qu'il n'est pas prêt à le faire, pas quand tu n'es pas sûr qu'il ne fait pas que fuir la réalité.

Oh tu en as envie. Tu en crèves d'envie. En mettant de côté ton inexpérience en la matière. Tout ton corps te hurle de te laisser aller. Et tu es gêné, d'en avoir autant envie, parce que tu n'en as jamais eu envie avant, et c'est toute une partie de toi que tu ne connais pas, que tu ne comprends pas totalement.

Mais bordel tu as envie de lui.
Tout ton corps te le hurle, jusqu'à ce que tu en deviennes sourd.


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MessageSujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam   [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam 1400359500-clockLun 31 Juil 2017 - 1:19

j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi

-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.





I
l vit dans tes yeux que ses paroles avaient fait mouche alors qu'il te regardait réagir à travers ses cils, l'air moins neutre mais passionné avec une détermination étrange dans le regard -- et quand ta tête vint se poser sur son épaule, il pencha légèrement le visage comme
s'il en était étonné - alors qu'il t'entendait reprendre ta respiration.

dis pas des choses comme ça. et ce n'est pas un oui, ce n'est pas un non face à cette demande implicite. Parce que cette simple syllabe impliquait une demande, une invitation et dans son esprit ça s'imposait comme une obligation.

Cette envie était dictée par ce besoin viscéral de s'accrocher à toi, de te sceller à lui comme pour être certain, certain que tu étais là, que tu étais avec lui, que tu ne t'évaporerais pas - quitte à t'emprisonner à lui. Il y a cette peur, cette peur qui venait s'insinuer dans son cœur ; la peur que tu t'en ailles, la peur que tu l'abandonnes, la peur que tu ne meurs -- et s'il t'arrivait quelque chose ? et si, à cause de son pouvoir, ta nuque venait se briser contre le carrelage des escaliers ? et si, et si, c'était tout bonnement de sa faute depuis le début ? et tu avais beau dire le contraire, lui répéter inlassablement, il avait tellement, tellement peur, Killiam, peur que tu partes comme elle était partie elle.

Face à cette absence de refus, il vint déposer ses lèvres sur ton cou qui lui était offert, après que sa main ne se soit déloger pour continuer sa caresse sur ton épaule, puis sur ton torse tout en continuant toujours plus bas ; lentement, doucement, presque religieusement. Jusqu'à ce que celle-ci se glisse sous ton haut pour continuer son cheminement sur ta peau en remontant sur ta poitrine.

Ses lèvres, elles, continuaient d'embrasser, de mordre et même d'y balader sa langue. Il en avait envie, peut-être tout autant que toi, il en avait envie depuis des heures, des jours, des mois - il en avait envie comme un garçon à peine majeur qui était tombé sous le charme d'un autre garçon sans pouvoir rien y faire, sans pouvoir s'en défaire.

(( sauf que c'était bien plus triste que cela ))

Il en avait désespérément envie -- besoin. Il ne fuyait pas la réalité Killiam, il essayait vainement de s'y accrocher et tu étais son ancre. Celle qui lui permettait de tenir debout, cette goulée d'air qui le faisait respirer, qui lui donnait la force de parler et l'éclat pour rire. Il était épuisé Killiam, fatigué, éreinté et il n'avait qu'une envie, celle de se laisser aller, de perdre pied, de pouvoir toucher cette réalité, de pouvoir ressentir du plaisir, de pouvoir vivre plutôt que survivre.

Il y allait doucement, Killiam. Il y allait lentement, Killiam. Pour s'imprégner, pour ressentir, pour réagir - mais ce n'était qu'une question de temps, qu'une question de temps avant qu'il ne s'active, qu'il ne s'anime, qu'il se précipite, qu'il te déshabille, qu'il se déshabille, avant que ça n'aille trop vite, avant que vous n'ayez plus d'emprise, avant que vous vous perdiez, avant que vous ne jouiez des vocalises, avant qu'il ne griffe, qu'il ne mord, qu'il ne brise, qu'il casse, qu'il démolisse, tout - tout ce que vous veniez de construire ; tout, tout ce qui se trouvait dans sa tête et qui lui dévorait l'esprit, le cœur et l'âme.

et il fallait très vite que tu te décides à l'arrêter ou non.
_____








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