Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Lun 31 Juil 2017 - 15:46
Listen to me feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet
Le silence accompagne ses lèvres, accompagne ses mains qui glissent le long de ton corps, qui se faufilent sous tes vêtements et ses lèvres... ses lèvres qui te font perdre pieds, qui t'empêchent de réfléchir, qui te font laisser aller. Et peut-être que tu te laisses aller à cette étreinte, à cette envie qui te brûle depuis quelques semaines déjà et que tu n'as jamais vraiment osé comprendre, que tu n'as jamais vraiment osé faire ressortir. Tes mains glissent sur sa taille, se faufile sous le sweat qu'il t'a piqué et tes doigts agrippent ses hanches, le rapprochant de toi, toujours plus proche de toi, pendant que tes lèvres s'amusent à le découvrir.
Et tu ne penses à plus rien.
Tu ne penses plus à Clara, qui est présente entre vous depuis qu'il est revenu. Tu ne penses plus à cette distance qu'il y a entre vous, non pas physique, mais plutôt mentale. Tu ne songes même pas à penser au fait qu'il y a sûrement tes colocataires à côté, qui sont bien aimables d'accepter qu'Ezéchiel vive dans ta chambre. Tu ne réfléchis pas au fait qu'il doit être triste, si triste, parce qu'actuellement, tu ne songes qu'à ses mains, qu'à ses lèvres, qu'à sa peau que tu serres entre tes doigts, que tu embrasses de tes lèvres. Tu ne penses à rien d'autre, car rien d'autre n'importe à part ça. Ce qui va se passer là.
Et quand tu te recules pour capturer ses lèvres, tes mains remontant le long de son dos, peut-être que par la passion de ce baiser, par le désir qu'il y a entre vous actuellement, peut-être que tout ça, toutes ces émotions si fortes, si brûlantes, si vives... peut-être que tout ça, ça te fait réfléchir deux minutes. Pendant un court instant, tout te revient en bloc dans l'esprit. Clara, ses parents, ses amis qu'il ne voit plus, ses journées à rester enfermé ici... non, ce n'était pas comme ça qu'il fallait que ça se fasse. Ce n'était pas comme ça qu'il fallait que ça commence, ce n'était pas pour ça qu'il fallait le faire. Tu ne veux pas le faire comme ça, même si tu en crèves d'envie, même si ta respiration est hachée, que tu as si chaud, que ton cœur bat si vite que tu as l'impression qu'il va exploser dans ta poitrine. Alors tu l'arrêtes, tu l'arrêtes, lui demandes d'attendre, d'arrêter, avant de reculer un peu, avant de retirer tes mains de ses hanches qu'elles maintenaient fermement, si proches de toi. Tes doigts glissent sur son visage et tu caresses de tes pouces ses joues un peu rouges. Sûrement comme les tiennes.
Tu ne sais pas quoi dire, les mots te manquent pour t'expliquer. Tu sais juste que ce n'est pas comme ça qu'il faut que ça se fasse, que c'est trop important pour toi, que c'est pas quelque chose que tu fais avec n'importe qui, que c'est pas parce qu'il est triste, et qu'il se sent seul, qu'il faut que vous couchiez ensemble.
— Pas comme ça, Ezé. C'est pas le moment t'es.. t'es triste, t'es pas bien, t'es... pas comme ça. C'est pas le bon moment.
Et quand ce serait, le bon moment, Killiam ? Il en avait besoin pour se sentir vivant, pour avoir l'impression de compter pour quelque chose, pour pouvoir vivre enfin. Pourquoi ne lui accordes-tu pas un instant d'oubli, un instant où lus rien ne compte excepté vous deux ? Pourquoi es-tu si cruel, Killiam ?
Tes mains glissent, coulent, se posent sur ses genoux et tu aimerais le repousser pour ne pas qu'il recommence, mais tu n'y arrives pas. Tu baisses les yeux, te mords la lèvre. Pourquoi es-tu si cruel, Killiam ? Pourquoi ?
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Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Lun 31 Juil 2017 - 21:07
j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi
-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.
I
l ouvre difficilement les yeux comme s'il n'en avait pas la moindre envie, tandis que son souffle se fait plus court et plus chaud, que son visage s'échauffe alors que ses prunelles trouvent les tiennes ; après ce qui fut un baiser bien trop passionné.
Tes doigts sur sa peau et ce sont des milliards de petits frissons qui le parcourt alors qu'il t'observe avec cette même lueur qui ne le quitte pas. Arrête. Attends. -- il n'en a pas la moindre envie et celle de ravir tes lèvres à nouveau pour continuer tout ça, pour continuer ce qui se passerait, semble bien plus forte. Mais quand, enfin tu reprends la parole ; c'est son visage qui se décompose.
Il papillonne bêtement des yeux avant de se décaler légèrement pour mieux te regarder, pour essayer de saisir ce que tu venais de dire, pour comprendre à travers ton regard tout ce que cela impliquait. Il ne comprend pas ; pire que ça, il est totalement perdu par ce refus qui semble ne pas lui convenir, comme sortit de nul part et qui tinte si faussement aux creux de ses oreilles -- ça n'a pas sa place, pour lui, à cet instant précis. Il ne saisit pas.
— pourquoi ?
Et c'est un simple chuchotis qui s'élève dans le faible espace entre vous ; elle lui semble légitime, cette question et pourtant, quand il la prononce, elle n'en est pas vraiment une ou du moins, du moins, elle ne t'es pas adressé.
Pourquoi moi ? Et il n'ose pas la dire, cette question, il n'ose pas la prononcer à voix haute comme si ce désespoir n'était pas autant ancré dans le réel en le taisant, en l'étouffant. Elle est si théâtrale, cette question, lui qui aime jouer sur scène et pourtant, le dire, le penser, lui semble ridiculement grotesque ; à en devenir pathétique. Pourquoi elle ? Pourquoi ne veux-tu pas ? Pourquoi ils ne se taisent pas ? Pourquoi je n'arrive plus à contrôler ce pouvoir ? Pourquoi serais-ce de ma faute ? Pourquoi c'est arrivé ? Pourquoi je ressens tout ça ? Pourquoi ne veux-tu pas te lier à moi ? -- est-ce que tu allais disparaître, toi aussi ?
Et son cœur s'emballe douloureusement à cette simple pensée. Il en avait envie, tu en avais envie aussi et pourtant tu le rejetais et tes paroles, tes excuses, pour lui, n'avait pas le moindre sens, pas le moindre effet, il voyait cela comme une autre forme de rejet, de ne pas s'impliquer avec lui. C'était idiot. C'était inconsidéré. Le soucis c'est qu'il ne réfléchissait plus comme d'habitude et là, à cet instant en pleine action, c'est la seule chose qu'il ressentait et c'était fort, fort douloureux. Il aurait pu en trembler, il aurait pu en pleurer s'il n'était pas celui qu'il était.
Toute ces réflexions s'installent dans son esprit une demi seconde avant d'avoir prononcer ces quelques syllabes et il ne te laisse pas le temps de répondre, tandis que tes doigts sur son visage qui lui prodiguent de douces caresses lui permettent de rester calme, de ne pas paniquer, de ne pas stresser, de ne pas s'agiter - il aurait suffit que tu le lâches pour qu'une crise de panique démentiel ne le traverse ; il n'était plus raisonnable, n'avait plus aucun repère si ce n'est toi et l'idée d'être éloigné, de ne pas s'accrocher, était une hantise presque maladive.
— me laisse pas...
et il était devenu dépendant de toi, Killiam.
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Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Lun 31 Juil 2017 - 21:30
Listen to me feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet
Tu as le cœur au bord des lèvres, tu as l'impression que tu vas vomir sur place tellement tu as mal. Ça te fait mal, si mal, de le voir comme ça ; de voir son incompréhension sur son visage, de voir la douleur étirer ses traits. Ta respiration se coupe, avant de repartir, les battements de ton cœur te font si mal aussi. Tout te fait si mal et ce n'est même pas toi qui souffre, Killiam. Ce n'est pas toi qui souffre, ce n'est pas toi qui perdu ta sœur, ce n'est pas toi qui est rejeté par ses parents, qui repousse tout le monde à cause de son don, à cause de cette peur qui n'en finit pas. Pourtant, tu as si mal, tu souffres avec lui, chaque pulsation cardiaque te semble horrible, semble partager sa peine. Tu aimerais tellement la lui voler, la garder rien que pour toi, la lui arracher pour qu'il n'ait plus à souffrir, quitte à tout récupérer toi, à tout garder toi, à souffrir toi et seulement toi.
— Me laisse pas... — Ezé... Ezé regarde moi.
Tes mains remontent sur son visage, le prennent en coupe et le forcent à te regarder. Tu glisses tes doigts dans ses cheveux, les emmêlent sans le vouloir avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres. Un baiser léger, un baiser tendre. Un baiser qui vous ressemblait plus, beaucoup plus que toute cette passion qui était toute nouvelle pour toi. Puis de nouveau, tu te recules doucement, et ton regard attrape le sien, ne le lâche pas. Et ta voix se fait sans faille, intransigeante :
— Jamais je ne te laisserai Ezé. Jamais, okay ? Je te laisse pas même avec ton pouvoir qui déconne, même si t'as du mal à le contrôler ces temps-ci. Je te laisse pas même si tu veux que je parte. Je te laisse pas.
Et ta voix change, se fait plus douce quand ton front vient se poser sur le sien, quand tes lèvres si proches des siennes murmurent enfin :
— Je t'aime. Et je te laisse pas. Jamais.
Je t'aime. Et c'est la première fois que tu le lui dis, que ce n'est pas sous-entendu ou caché. Je t'aime. Et c'est peut-être égoïste de le lui dire maintenant, sûrement que ce n'est pas ce qu'il a envie d'entendre maintenant. Je t'aime. Et c'est un murmure contre ses lèvres, comme un aveu, une confession. Je t'aime. Et c'est tout ce qui te semble juste en ce moment. Je t'aime. Et maintenant que tu le lui as dis, tu as cette envie de le lui répéter, encore et encore, même si tu te tais. Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Et ton visage recule de nouveau, et tu lui souris, doucement, tendrement :
— Je te laisse pas. Alors me laisse pas non plus.
Je t'aime.
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Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Mar 1 Aoû 2017 - 0:31
Derrière chaque Je t'aime, c'est une question qui s'y cache.
-- une question qui demande, est-ce que tu m'aimes aussi ?
I
l écoute ta voix plus qu'il ne la comprend alors que son air toujours aussi perdu, se fait happer par le tien. Chacun de tes gestes s'inscrivent dans une douceur telle, qu'elle le tranquillise ; assez pour calmer le rythme effréné de son cœur malmené.
C'est un peu idiot d'y penser maintenant, mais le diminutif que tu lui octroie sonne délicieusement à ses oreilles. Il déteste ce surnom et pourtant, pourtant, tout le monde l'utilise mais quand c'est toi qui le prononce, quand c'est toi qui l'appelle par son prénom, il a cette impression qu'il est plus beau dans ta bouche ; et ça lui plaît, ça lui permet de l'aimer à son tour et malgré qu'il n'ai pas tout entendu, tout compris, ça l'apaise considérablement à cette seule mention.
Alors il y a un baiser, un nouveau, un énième et là aussi le geste le détends, ça lui prouve l'espace d'un instant que tu ne comptes pas le rejeter entièrement, que tu es là, tu es présent avec lui et cette chaleur, cette odeur, cette caresse ; il réussit à inspirer, à respirer, sans avoir pris conscience que son souffle s'était coupé.
— jamais je ne te laisserai ezé. jamais, okay ? je te laisse pas même avec ton pouvoir qui déconne, même si t'as du mal à le contrôler ces temps-ci. je te laisse pas même si tu veux que je parte. je te laisse pas.
Il ne cesse de t'observer, encore plus intensément quand vos fronts s'entrechoquent pour se retrouver ; il inscrit chacun de tes mots dans son occipital avec l'intention de les apprendre par-cœur, de les chérir encore et encore et de toujours, toujours s'en rappeler. Tu ne le laisserais pas même s'il te le demandais.
— je t'aime. et je te laisse pas. jamais.
Je t'aime.
Et le reste de tes paroles s'évaporent, s'envolent, disparaît ; il ne les entends pas, ne les comprends pas, ne les saisit pas. Je t'aime. Des mots que tu ne lui avaient jamais dit, que tu ne lui avais jamais avoué, que tu avais jalousement gardé ; trois petits mots qui faisaient écho au sien dans une belle mélodie. Ah. Il le sait, il le sait que tu l'aimes mais l'entendre de ta bouche le fait littéralement défaillir. Il n'avait jamais eu de réponse à ses Je t'aime glissé à l'oreille et maintenant qu'il l'entendait, il n'y avait que ça qui se répercutait dans son esprit. Tu l'aimais et tu venais de le dire -- et il savait ô combien chacun de tes mots avaient son importance et une justesse que lui n'avait pas. Tu ne parlais jamais pour ne rien dire.
Il t'observe, te regarde, te fixe pendant un moment alors qu'il est flagrant que sa respiration vient tout juste de se couper subitement et son palpitant s'emballe, se précipite et détalle ; il cligne des yeux, une fois, deux fois, trois fois. Il semble totalement figé dans le temps comme suspendu et quand à nouveau il s'anime, ses yeux flamboient de cette même lueur qui y brûlait avant tout ça, avant Clara -- cette lueur incandescente et innocente ; presque brûlante.
Il déglutit sans pour autant reprendre son souffle et peut-être que ses lèvres tremblent comme à la recherche de quelque chose à dire et peut-être que sa peau frisonne de plaisir, peut-être même que son cœur s'est finalement échappé pour rejoindre ses tympans qui lui vrillaient le crâne jusqu'à le rendre sourd.
(( il ne sait absolument pas comment réagir ))
Tout, tout, doucement, il s'affaisse comme si un poids énorme venait de lui tomber dessus alors que son corps rejoins le tien avec cette recherche de contact impérial. Il ne rougit pas, au contraire, il semble blanc comme neige, comme si tout le sang qui se trouvait à son visage s'était épuisé.
Il ne pense plus à rien -- réellement à rien. Il ne pense plus à Clara, il ne pense plus à ce qu'il s'apprêtait à faire, il ne pense plus à son état, il ne pense plus à ses amis, il ne pense plus à sa famille, il ne pense plus à ses problèmes ; il ne pense qu'à toi et à ce Je t'aime.
Totalement allongé contre toi à présent, c'est un câlin presque maladroit qu'il t'offre sans t'offrir ; il ne veut pas vraiment t'enlacer, il ne sait juste pas quoi faire ni se comporter - alors il se colle à toi, si fort, si fort que vous pourriez fusionner. Il glisse sa tête dans le creux de ton cou, l'autre côté - celui qu'il n'avait pas malmené - et il s'y terre, il s'y cache parce qu'il est horriblement gêné, horriblement gêné que tu l'aimes lui et que tu lui dises, que tu l'inscrives, que tu rendes tout ça si réel. Tu l'aimes lui et il en est gêné, gêné de plaisir, de bonheur, d'une joie sans pareils et finalement, finalement, son visage s'enflamme jusqu'à la racine des cheveux, ses joues devenant écarlates, rougissant comme il n'avait jamais rougit et il inspire fort, si fort, tout en ayant retenu son souffle durant tout ce temps -- tu l'aimes lui et il pourrait presque en pleurer.
— dis pas des choses comme ça.
oh si, pitié, continue.
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Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Mar 1 Aoû 2017 - 0:53
Listen to me feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet
Il y a cet instant, cet instant qui dure bien trop longtemps, cet instant que tu ne comprends pas trop, qui te fait te dire que c'était clairement pas la bonne chose à faire. Il est blanc comme un linge, et tu as l'impression qu'il va être malade à cause de tes paroles. Tu n'aurais jamais dû le lui dire, jamais.
— Ezéchiel... ?
Et tu l'appelles, n'osant plus vraiment dire autre chose que son prénom, n'osant pas réellement demander si ça allait, si tu avais dépassé les limites, si c'était trop, et mauvais, et clairement pas une bonne idée. Tu n'oses plus rien faire, tu n'oses plus bouger, plus le serrer dans tes bras, plus l'embrasser. Alors tu restes là, immobile et hésitant sur la marche à suivre. Les mots te sont venus si naturellement que tu ne pensais pas que ça pourrait le... le quoi ? Tu ne sais pas. Le rendre malade ? Le voir s'affaisser comme si tu avais annoncer que tu allais mourir, ou que tu le quittais ? Tu ne sais pas, et ça te fait paniquer intérieurement, même si tu restes calme. Il fallait que tu restes calme. Tu n'avais pas le droit de rater maintenant, d'être égoïste maintenant.
Il s'affaisse contre toi et tes bras l'entourent légèrement alors que ton dos va rejoindre les coussins appuyé contre la tête de lit. Il ne bouge plus, ne dis rien, et si tu ne sentais pas son souffle sur la peau fine de ton cou, tu le secouerais dans tous les sens pour vérifier qu'il respire tellement il ne bouge pas. Tu te mords la lèvre, et tu aimerais l'appeler encore, juste pour vérifier qu'il va bien, juste pour être sûr que ça va de son côté, juste pour être sûr que tu n'avais pas fais l'une des plus grosses conneries depuis le fait de l'avoir quitté dans le salon en juin dernier.
— Dis pas des choses comme ça.
Et tu respires enfin. Tu te détends à la reprise de ta phrase mots pour mots et resserres un peu plus ton emprise sur lui alors que tes mains vont et viennent dans son dos, y déposent quelques caresses. Alors tu lâches, la voix un peu taquine, pour l'embêter un peu :
— Okay, je le dirai plus.
Tu lui dis ça pour qu'il réagisse, pour qu'il râle, pour qu'il te dise que non, tu pouvais continuer ; parce que l'ancien Ezéchiel aurait tout fait pour que tu lui portes de l'attention, pour que tu lui dises encore et encore, pour que tu te répètes jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus. Alors, pour continuer à l'embêter un peu, tu reprends :
— Juste une dernière fois.
Tes lèvres déposent un baiser sur sa tempe, glissent ensuite à son oreille pour lui murmurer de nouveau, toujours la voix un peu trop taquine pour ces mots si importants pour toi :
— Je t'aime.
Je t'aime tellement. Et tu as envie qu'il rit, qu'il rougisse, qu'il se laisse aller, qu'il t'embête, qu'il te taquine à son tour sur tes joues un peu rouge à cause de la gêne de ces quelques mots, de ce qu'ils signifient. Tu veux juste le retrouver, tu veux juste qu'il sache à quel point tu l'aimes et que jamais, tu ne l'abandonnerais.
Jamais.
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Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Mar 1 Aoû 2017 - 1:31
j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi
-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.
N
on, non, non - il a envie que tu le répètes, encore et encore jusqu'à ce que ça t'épuise, jusqu'à ce que tu n'en puisses plus, jusqu'à en perdre presque le sens ; alors il geint, tout en se resserrant tout contre toi, trop gêné pour se dévoiler ; pour t'affronter.
Ainsi tu reprends la parole avec cette taquinerie qui lui refile des frissons incontrôlables et indécents, tandis que tes caresses se prolongent dans son dos et que tes lèvres se dépose sur sa peau avant de couler, de glisser vers son oreille pour y écraser ton souffle chaud ; et à ta simple respiration, il a envie de mourir tant les sensations de plaisir qu'il ressent son immense dans cette zone si sensible.
Avec trois petits mots, tu viens de balayer - pour cette soirée du moins - toute ses peurs, toute ses craintes et il ne pense plus à rien -- Je t'aime ; et il se permet d'en apprécier la saveur, la sonorité, la suavité.
(( Il se sent tellement bien Killiam ))
— je t'aime.
Tu l'aimes et lui t'aime tellement. L'entendre à nouveau fait persister les couleurs sur sa peau, fait battre son cœur si vite et si rapidement qu'il était inévitable que tu l'entende ; c'était si bon, c'était si chaud, si beau. Cette fois-ci, sa réaction se fait sans attendre et de son poing il te donne un léger coup sur l'épaule tellement futile qu'il était évident qu'il ne cherchait pas à te faire mal mais juste à te taper pour la forme - pour le taquiner, pour oser, le taquiner sur ça, alors qu'il se sentait tellement, tellement, tellement gêné.
— encore, encore, encore... t'arrête pas.
Moins fort qu'à haute voix, moins faible qu'un murmure. Il se colla tout contre ta peau pour venir embrasser ton cou ; une fois, deux fois, trois fois -- et il marque sa présence pour te montrer à quel point, à quel point tes mots ont se pouvoir sur lui ; presque effrayant. Tandis qu'il reposait à présent tout son poids sur toi, se révélant détendu et peut-être encore plus envahissant qu'avant ; il semblait vouloir te garder, là, tout contre lui, ne pas te laisser partir et t'emprisonner pour te garder tout à lui. Il n'avait plus envie de fusionner, il avait envie de t'enlacer.
— je t'aime tellement putain de merde. fit-il en humant ton odeur, en venant mordre ta peau pour y laisser sa trace, en se glissant toujours plus contre toi pour te recouvrir entièrement, tandis que ses mains crochetaient ta nuque avec une telle force qu'il semblait ne plus pouvoir se détacher ; il était possessif à en crever.
— je te laisserai jamais, jamais, jamais, jamais, jamais.
et cette litanie s'éternisait.
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InvitéInvité
Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Mar 1 Aoû 2017 - 1:44
Listen to me feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet
Tu ris légèrement quand son poing vient rencontrer ton épaule et tes mains continuent d'aller et venir dans son dos, tes lèvres sont toujours si proches de son oreille, pour que tu puisses le lui répéter encore, encore et encore sans t'arrêter. Et tu te mords la lèvre quand ses lèvres viennent mordiller ta peau, y laisser des baisers, des marques, alors que tu te laisses aller, que tu continues de le serrer contre toi, et tu pourrais l'embrasser encore et encore, lui répéter encore et toujours.
— Je t'aime tellement putain de merde.
Et il te dit qu'il ne te laissera jamais. Jamais, jamais, jamais. Et tu as envie de lui dire aussi, tu as envie de le lui montrer aussi. Tu ne sais pas trop comment, tu ne sais pas si c'est la meilleure des choses à faire, si c'est une bonne idée, si tu ne vas pas rougir comme une adolescente de douze ans devant son crush, mais tant pis. Tant pis, si ça peut le rendre heureux, s'il a besoin de l'entendre, encore et encore. Tant pis si la gêne te serre l'estomac et te fait monter le rouge aux joues. Tant pis. Tant pis, tant pis. Le voir heureux te rend bien trop heureux pour ne pas continuer.
— Je t'aime.
Et tu déposes un baiser sur sa mâchoire.
— Je t'aime.
Et tu déposes un baiser dans son cou. Je t'aime. Sur sa clavicule. Je t'aime. Sur son épaule. Je t'aime. Et tu remontes. Et tu accompagnes chaque baiser d'un je t'aime, le lui répètes encore et encore, au moins aujourd'hui, comme si aujourd'hui était hors du temps, comme si aujourd'hui était plus important que les autres jours, comme si aujourd'hui était ton dernier jour. Tu repenses un instant à cette conversation avec Théa, quand tu savais ce que tu ressentais, et quand tu lui disais que tu ne le lui avais pas encore dis... maintenant c'est fait, et tu sais qu'Ezéchiel a besoin d'entendre les choses, alors tu penseras à le dire, de temps en temps, pour qu'il le sache, pour qu'il ne l'oublie pas.
Je t'aime. Et ça sonne comme la plus belle des promesses que tu puisses lui faire.
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Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Mar 1 Aoû 2017 - 14:55
j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi
-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.
J
e t'aime -- et tu lui dis encore, alliant les paroles avec les gestes alors qu'il savoure chacun de tes baisers. Tu débutes cette litanie qui lui procure un bonheur immense et il s'interdit de ternir l'instant ; parce que là, ici et maintenant, il s'octroyait la chance d'être bien.
Je t'aime - et c'est sans conteste la plus belle chose que tu lui ais dite, la plus belle chose qu'il n'ai jamais entendu ; et il aimerait l'entendre encore et encore, en boucle, sans s'arrêter - et c'est ce que tu lui offres. Il t'est tellement reconnaissant, si tu savais ; et à cette simple pensée, il inspire un peu plus fort tandis que tes lèvres caresses sa peau avec une tendresse sans pareils. Il t'est tellement reconnaissant de faire tant, tant d'effort, de tant lui donner, de tant lui offrir, de lui apporter tant d'attention, de le choyer, de t'inquiéter, de l'embrasser, de rester et de l'aimer. Tu faisais tant, pour lui et ça le bouleversait, au point de lui faire perdre pied. Tu l'aimais et il t'aimait aussi.
Je t'aime -- et tu as beau le répéter, ces trois petits mots ne perdent pas leurs saveurs et lui font toujours le même effet, à lui retourner le cœur, à échauffer la peau, à lui faire tourner la tête, à lui refiler des frissons. Je t'aime. Ce Je t'aime est physique, il le ressent comme un touché, comme un baiser, comme une caresse, il le ressent sur sa peau, sur sa langue, à l'écoute, à ton odeur et il le voit, il le contemple ; ce Je t'aime est physique, réel et intemporel - monopolise chacun de ses sens jusqu'à le ressentir jusqu'au plus profond de son être.
C'est son index qui vient couper court à l'instant sans pour autant le briser, sans pour autant le modifier ; c'est son index qui vient se déposer sur ta bouche, pâteusement, lentement, doucement, pour stopper tes baisers autant que tes paroles, comme te suppliant de te taire car il ne supporterait pas tant, pas tant de joie, pas tant de bonheur, pas tant de plaisir ; c'était trop, trop, trop pour lui et il allait fondre en larme si tu continuais encore et encore. Il finit par sortir de sa cachette en relevant la tête, toujours avec cette lenteur comme s'il n'avait pas envie de précipiter la soirée, comme s'il ne voulait pas que tout cela cesse mais que cela continue pour l'éternité. Il t'offre un regard un peu étrange, où on y voyait toujours cette étincelle que tu venais de raviver alors que ses sourcils semblaient froncés dans un essaie de ne pas être trop ridicule ; alors qu'il semblait évident qu'il était horriblement gêné. Il voulait le réentendre et il voulait que tu t'arrêtes, parce que c'était bon mais parce que c'était trop.
Il n'ose pas ouvrir la bouche, comme s'il était certain que celle si défaillirait, tandis qu'il abaisse sa main pour laisser tes lèvres tranquille, la ramenant à ta nuque. Il était toujours aussi confortablement installé contre toi, seul sa tête avait bougée pour être à ta hauteur et finalement, il l'avança pour venir déposer un baiser sur ta joue. Ce n'était pas une bise, il y avait bien trop de pression dans ce dernier pour que cela en soit une et il dura un moment avant qu'il ne se détache. C'était un baiser qui signifiait Merci. Merci d'être là. Merci pour tout. C'était un baiser qui signifiait qu'il acceptait, qu'il recevait et qu'il choyait à présent ces trois petits mots. C'était un baiser qui te chuchotait Tu fais tant et je le vois. Je le sais.
— je t'aime. et ce n'était qu'un murmure. je t'aime. un chuchotis à peine plus bas. je t'aime. comme s'il te confiait le plus beau et le plus précieux des secrets.
et une inspiration et un sourire et une expiration et un plaisir
— je veux te connaître par-cœur... avoua-t-il enfin et ses yeux semblaient si honnêtes, si innocents, comme s'il n'avait rien à voir avec le garçon trop cru, trop violent, trop franc, qui ne ressent ni la peine ni le désespoir des autres ; comme s'il n'avait rien à voir avec le garçon blessé, cassé, malmené par les événements. Alors il se ré-affala contre toi, se nichant à nouveau dans ton cou, ta chaleur, ton odeur et les pulsations de ton cœur, alors que ses paupières se refermait pour apprécier tout ça, ce toi, ce vous, cette atmosphère si particulière.
— c'est quoi ton plat favori ? et ça semblait sortir de nul part ; et tout était si doux, si agréable entre vous et jamais encore jamais il ne s'était sentie aussi bien, aussi complet, aussi confortable - parce que tu l'emmenais loin, loin de toute les horreurs, de toute ses peurs, de toute cette douleur pour lui offrir le plus grand, le plus beau, le plus simple des bonheurs.
-- j'étais juste curieux, j'ai posé la question, c'est tout.
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InvitéInvité
Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Mar 1 Aoû 2017 - 15:41
Listen to me feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet
Tu te tais quand son index vient se poser sur tes lèvres, mais tu déposes un léger baiser dessus, souriant, murmurant un nouveau je t'aime, un dernier avant que tu ne te taises. Le silence prend sa place, s'installe calmement et tu restes là, sans bouger, sans rien dire, immobile et silencieux jusqu'à ce qu'il redresse la tête, jusqu'à ce que vos regards se croisent et tu ne peux que sourire encore, toujours avec lui, toujours pour lui. Tes mains coulent le long de son dos, viennent se poser sur ses hanches alors qu'il dépose un baiser appuyé sur ta joue, un baiser qui dure longtemps, un baiser qui veut dire tellement de choses, tellement de choses que tu ne comprends pas, et que tu comprends en même temps.
Et il ouvre la bouche, enfin, il parle, il te répond, il te dit qu'il t'aime, encore, encore et encore et tu te mords la lèvre, ne pouvant pas t'empêcher de sourire de cette complicité entre vous, de cet instant si beau et si pur, de cet instant où vous osiez dire les choses tous les deux, un fait rare pour toi.
— Je veux te connaître par cœur...
Tu le regardes, lui souris, et tu ne sais pas quoi lui dire. Toi aussi, tu veux le connaître par cœur, c'était de là qu'était parti la conversation. Toi aussi, tu veux tout savoir de lui, tout connaître, n'avoir aucun doute sur ce qu'il était, sur ce qu'il aimait. Il vient se nicher contre toi et tes bras l'entourent de nouveau, ta joue s'appuyant sur le haut de sa tête.
— C'est quoi ton plat favori ? — Toi ?
Tu es sérieux moins d'un quart de seconde avant de rire légèrement et de reprendre :
— Pardon pardon, je te taquine. Mh. Je sais pas. J'aime bien les lasagnes. Ou les pizzas. Les pizzas c'est cool. Les crêpes aussi. J'ai pas vraiment de plat préféré, j'aime tout, et ça dépend de mon humeur ou de ce que j'ai envie de manger. Et toi ?
Tes mains vont et viennent dans le bas de son dos, le caressent et tu restes concentré sur son torse qui se soulève contre le tien, sur son souffle contre ta peau, sur cette présence, sur votre étreinte. Et tu aimerais que cette journée ne s'arrête jamais, parce qu'il ne s'est pas senti aussi aussi bien depuis la mort de sa sœur, et tu ne t'ai pas senti aussi détendu depuis qu'il était parti.
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Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Mar 1 Aoû 2017 - 17:35
j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi
-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.
T
ellement apaisé qu'il pourrait s'endormir au son des battements de ton cœur. Il avait envie de s'enfouir encore plus et de rester dans cette position pour encore longtemps, longtemps, longtemps, sans jamais s'en déloger.
— toi ?
Sans avoir la moindre envie de bouger plus que nécessaire, il vint te mordre la clavicule, à peine assez fort pour que tu comprennes qu'il roulait des yeux à l'entente de cette taquinerie qui l'amusait au fond ; il adorait cette complicité et cette intimité qui s'était installée et il était certain que vous n'aviez jamais été aussi proche qu'à cet instant. Tes bras tout autour de lui, lui font un bien fou et ses doigts sur la peau de ta nuque viennent y caresser la peau comme pour te rendre l'affection de tes gestes ; sache qu'à l'écoute de ton rire, son cœur s'emballe et il ne serait pas surprenant que tu puisses l'entendre.
— pardon pardon, je te taquine. mh. je sais pas. j'aime bien les lasagnes. ou les pizzas. les pizzas c'est cool. les crêpes aussi. j'ai pas vraiment de plat préféré, j'aime tout, et ça dépend de mon humeur ou de ce que j'ai envie de manger. et toi ?
Il écoute attentivement -- il adore t'écouter ; ça lui change les idées, les sonorités lui plaisent et tout ce qui sort de ta bouche à une importance toujours aussi particulière, il boit tes paroles et il compte s'abreuver jusqu'à la lie. Les lasagnes. Il ne s'y attendait pas vraiment par contre les pizzas, c'était tout à fait ton genre. Avant de répondre, il se complaît deux minutes dans le silence pour apprécier les caresses que tu lui prodiguait avant de finalement délier ses lèvres :
— les pizzas, c'est une base de la vie, genre un pilier, un truc immuable,commença-t-il alors qu'il lui semblait que même à lui même, sa phrase ne voulait rien dire. moi c'est le curry, sans hésiter. le riz au curry, le pain au curry, le curry au curry, ça c'est une création divine.
Et il inspira un peu plus ton odeur. Il avait envie de te poser tout un tas de question sans trop savoir lesquelles choisir, lui permettant ainsi d'avoir une excuse pour ne pas bouger et simplement apprécier. Il voulait tout savoir, de ton livre préféré, à celui que tu détestes le plus, les choses du quotidien, les choses sans importances ; pour que, quand il te dira Je t'aime, à nouveau, il puisse comprendre pleinement pour quoi il t'aimait autant.
— qu'est-ce que tu fais, quand on est pas ensemble ?
(( c'est un baiser sur ta peau ))
— genre à part flirter avec les pute.s de ce bahut, je veux dire... je le dis avant que tu me le sortes, mmmmh.
et il voulait apprendre et tout connaître.
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Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Mar 1 Aoû 2017 - 18:31
Listen to me feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet
C'était ça que tu voulais, Killiam. C'était ça, cet instant là que tu voulais depuis qu'il était rentré, que tu voulais lui apporter, lui donner. C'était ce vous si palpable et si vrai que ça changeait l'air autour de vous. C'était cet instant magique, volé au temps, volé à la vie, dans votre infini à vous.
Tu restes là, à attendre qu'il te réponde et tu ne peux empêcher un léger rire de passer la barrière de tes lèvres. Tu ne peux t'empêcher de rire un peu, légèrement, quand il te dit partager cet amour de la pizza, finalement. Tu retiens qu'il aime le curry, et c'est ce que tu feras la prochaine fois, après avoir fait des courses. Tu savais pas faire grand chose, mais un poulet au curry accompagné de riz blanc, c'était toujours pas mal. Et vu qu'il adorait le curry. Tu retiens ça, l'encre au fond de ta tête alors qu'il continue :
— Qu'est-ce que tu fais, quand on est pas ensemble ? Genre à part flirter avec les pute.s de ce bahut, je veux dire... je le dis avant que tu me le sortes, mmmmh. — Hé ! Je flirte avec personne ! T'es la seule personne avec qui j'ai flirté.
Et c'était vrai. Il était la seule personne qui avait titillé ta curiosité, qui t'avait donné envie de le connaître autant, de cette façon là. C'est la seule personne qui a réveillé ton intérêt, qui t'en avait donné des nuits blanches à réfléchir, dans ce même lit, qui t'avait donné des nuits blanches à faire de la corde à sauter ou des pompes pour fatiguer assez ton corps pour pouvoir enfin dormir ; la seule personne que tu avais envie d'embrasser, de serrer de cette façon dans tes bras, la seule personne à qui tu avais définitivement bien trop envie de faire l'amour. Mais c'est autre chose.
— Et sinon, pas grand chose. Je m'entraîne, pour la boxe, je vais courir. Ou je joue, guitare, ou batterie, ou je révise. Ou je vois Laurent, ou Théa, ou Alexis, ou Narcisse. Enfin, j'fais pas grand chose d'énorme quoi. A part quelques soirées de temps en temps.
Bien trop souvent, même, si tu étais totalement honnête avec toi-même. Trop d'alcool, trop de fumette, trop de cigarettes. Mais tu n'es pas honnête avec toi-même, parce que cette dépendance à ton don, cette dépendance à cet état de défonce totale, cette dépendance à tout ça, il ne la connaissait pas, et tu ne voulais que personne ne la connaisse... à part Théa, seule Théa savait à quel point tu étais dépendant de l'état dans lequel te mettait ton don. Et tu n'avais pas envie de lui dire ça, tu n'avais pas envie qu'il se rende compte de ta dépendance... encore une fois.
— Et toi ? A part rêver de moi ? lâches-tu, la voix taquine.
Et tes doigts viennent pincer doucement ses hanches, pour l'emmerder avant que tes lèvres ne se déposent sur sa tempe, tendrement. Et tu n'as envie que d'une chose, et tu te le répéteras tant que ça durera : que cet instant ne s'arrête jamais.
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Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Mar 1 Aoû 2017 - 21:42
j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi
-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.
Q
uand ta réponse fuse, son rire vient secouer son corps contre toi et il se permet un soupire d'aise du bout des lèvres. Il ne reprends pas la parole, il sait très bien qu'il n'y a que lui et même s'il y avait quelqu'un d'autre, il lui aurait déjà pété la gueule -- drastiquement parlant.
— et sinon, pas grand chose. je m'entraîne, pour la boxe, je vais courir. ou je joue, guitare, ou batterie, ou je révise. ou je vois laurent, ou théa, ou alexis, ou narcisse. enfin, j'fais pas grand chose d'énorme quoi. a part quelques soirées de temps en temps.
Il fait un son qui remplace le hochement de tête - pas grand chose d'énorme, et il avait envie de te dire le contraire. Si on oubliait le tabac, l'alcool et la drogue - oui bon, compliqué d'oublier - tu avais une vie très saine et assez cadrée, du moins, de son point de vue ; sachant que lui-même boit à n'en plus finir et taxe des clopes à tout ses potes et même aux inconnus - et à toi, tout particulièrement. Ton truc à toi c'était le sport et la musique et ça faisait un certain charme, ça l'intriguait et lui plaisait, lui qui exécrait toute forme physique - sauf en chambre - et qui était une calamité niveau instrument. Tu ne le savait surement pas, mais ça jouait sur ton aura ; et il en était sensible -- hypersensible.
Il nota aussi ton rapprochement avec Narcisse - sans le vouloir, à sa mention, il avait offert une grimace que tu ne pouvais voir. Malgré les événements et la situation, votre rapprochement lui plaisait et ça le détendait ; lui si possessif envers son entourage, aurait eu bien du mal si vous ne vous étiez pas entendu. Il se dit que te faire connaître d'autre gens pourrait aussi être une bonne idée, avant de se rétracter en ce disant que, d'une ça serait loin de te plaire - peut-être - et qu'en plus, il n'avait pas trop envie de partager à n'importe qui la personne que tu étais -- et c'était tellement égoïste.
— et toi ? a part rêver de moi ?
Quand tu viens le pincer, il vint en parallèle de donner un faible coup de jambe avant de grommeler sous ton énième baiser - continue, ne t'arrête jamais.
—aaah... et c'est un soupire ridiculement dramatique, surjoué et théâtrale qui sort de sa gorge.maintenant que t'es mon copain, je sens que tu vas trop prendre la confiance- et clairement il se foutait de toi ; mais c'était aussi la première fois qu'il te définissait à voix haute comme étant son petit ami.
— sinon j'vogue sur les tables des dortoirs et je me fous à poil, j'te l'avais pas dit ? mon passe-temps c'est d'envoyer des nudes à tout prismver et là en ce moment, j'prends une pause en te faisant croire que je t'aime plus que tout.
C'est un nouveau rire qui le secoue et un soupire plus doux et plus tendre, amoureux même, qui s'élève à nouveau dans cette petite chambre où vous vous trouviez si intimement enlacés.
— en vrai... je joue. jeux vidéos, trois quart de mon temps... je lis beaucoup aussi, même si j'en ai pas l'air. j'traîne sur internet, j'apprends des trucs, je regarde des séries... je sors avec des gens, dont j'oublie même les noms parfois. j'vais en soirée et dès fois j'me barre en ville ou à la plage, loin de ce bahut... rien de bien énorme non plus... ah, et j'fais du shopping ! j'adore acheter. sûr que depuis que je suis là, l'île à jamais été aussi florissante en terme d'économie !
et il babille, il babille.
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Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Mar 1 Aoû 2017 - 22:12
Listen to me feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet
Et il parle, et il parle, et il parle. Encore et encore, la machine est lancée, et c'est sans fin alors. Il parle, parle, parle toujours, sans s'arrêter, te taquinant, t'expliquant, te décrivant. Et il parle, parle, parle encore et encore, sans jamais s'arrêter et bordel que ça fait du bien. Tu te contentes de le regarder et de sourire, de ce sourire que tu n'arrives pas à enlever de ton visage quand il parle, de ce sourire quasi caché, de ce sourire qui n'étire pas réellement tes lèvres, mais qui est là, qui reste là. Tu es heureux, Killiam. Là, en cet instant, tu es heureux, et tu pourrais l'écouter parler des heures entières.
Tu apprends des choses sur lui : sa passion pour les jeux vidéos, chose dont tu ne te serais jamais douté, de son besoin d'apprendre, tout le temps, de ses lectures. Tu apprends sur lui tous les jours un peu plus, et tous les jours un peu plus, tu ne l'aimes que davantage. Et il parle, parle, parle encore ; quand il te dit pour le shopping, tu ne peux t'empêcher de rire. Ça lui allait bien, tu l'imaginais bien faire tous les magasins de tout Prismver, à traîner n'importe qui avec lui pour ne pas les faire tout seul. Et quand il arrête de parler, tu hoches doucement la tête.
— Beaucoup d'activités quand même. Tu joues à quoi, comme jeux ? J'aime bien les RPG, mais j'y joue rarement, seulement quand j'ai le temps et pas trop la flemme.
Tu te mords la lèvre, hésitant à continuer... puis tu n'hésites plus. Tant pis, de toutes façons, tu n'étais plus à ça prêt, autant tout dire d'un coup, autant ne pas hésiter, juste aujourd'hui, au moins aujourd'hui.
— Ça me dérangerait pas, d'aller en soirée avec toi un jour. Genre, une où on aurait pas à faire attention à qui nous voit, ou qui nous voit.
C'était une façon de lui dire que tu vous assumais, même devant les autres, que c'était bon, qu'il n'y avait plus réellement besoin de vous cacher, d'être discret. Tu ne l'étais plus depuis plusieurs jours déjà, même si c'était dans un cercle très fermé dans lequel, bizarrement, Aaron était, mais il n'empêche.
— Un jour. Pas maintenant, évidemment, juste, un jour.
Et tes mots sont hésitants, et peut-être que le pas maintenant sort comme une façon de lui dire pas tant que t'as pas fait ton deuil, mais ce n'est pas ça, du tout. Alors tu te reprends, parlant plus vite d'un coup, ayant peur d'avoir détruit le moment :
— Là je veux juste genre, t'sais, te garder rien que pour moi encore un peu, juste, tous les deux. Voilà.
Et tu te mords la lèvre, te racles la gorge et détournes le regard subtilement. Tu as l'impression d'avoir tout fait foiré d'un coup.
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Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Mar 1 Aoû 2017 - 23:09
j'aimerais te connaître par cœur, savoir tout sur le bouts des doigts. j'aimerais apaiser ta douleur ; que tu n'ais aucun secret pour moi
-- oh, et puis tu sais quoi, tais-toi et embrasse-moi.
S
ortant de sa cachette, il se dégage très légèrement de ton cou, reposant dès à présent sa tête dans le creux de ton menton, tandis qu'il t'écoute d'une oreille distraite alors qu'il se repositionne plus confortablement.
— la flemme de jouer mais pas de réviser ? mmmh. les rpg, c'est de bon bail... sinon, zelda, zelda et encore zelda, final fantasy, persona... les jeux d'aventure généralement, ça m'occupe plus l'esprit.
Toujours aussi apaisé, il referme les yeux et t'écoute reprendre la parole. Tu lui proposais de sortir avec lui en tant que son copain, sans se cacher, en s'assumant entièrement et ça lui refilait des papillons dans le ventre alors que son sourire se faisait plus grand ; ouvrant les paupières, près à réagir avec entrain.
Cependant, tu ne t'arrêtes pas là et ta voix raisonne à nouveau dans la petite pièce, stoppant son geste. Pas maintenant - non, certainement pas maintenant. Ça lui était impossible et sûr qu'il boirait jusqu'à se tuer, jusqu'à ne plus se réveiller, jusqu'à s'étouffer - alors non, non, pas maintenant. Il ne se formalise pas outre mesure malgré ses mains qui se contractent l'espace d'une seconde. Il comprend ou tu veux en venir - le fait qu'il ne soit pas en état - ou du moins, il croit le comprendre et alors qu'il allait réitérer son mouvement, alors qu'il allait reprendre la parole, tu le coupes à nouveau bien trop vite pour qu'il n'ai le temps d'en placer une.
— là je veux juste genre, t'sais, te garder rien que pour moi encore un peu, juste, tous les deux. voilà.
Totalement hermétique et étranger aux émotions et aux pensées qui te traversait, il finit enfin par relever la tête en espérant croiser ton regard ; prenant ton air pour de la gêne qui n'en était pas vraiment - peut-être plus proche du désarroi. Alors malgré tout ça, c'est un sourire qui se suspends à ses lèvres et il semble qu'il n'ai retenu que le plus important :
— est-ce que c'est un rencard, que tu me proposes, là ?
Il fit ensuite une drôle de moue, entre dépit et amusement, comme s'il réfléchissait soudainement à quelque chose, marmonnant des trucs incompréhensibles sur le pourquoi du comment vous n'aviez encore jamais eu de rendez-vous ou même bu un verre ensemble, juste tout les deux - c'est pourtant comme ça que ça commence, dans les films, non ? puis après ils baisent. Il reprit cependant la parole en s'attardant sur un point qui lui semblait plus important à relever :
— pas maintenant, non. et puis moi aussi je veux te garder rien que pour moi, on est bien, là... même si tout prismver doit déjà être au courant... soupire-t-il ; rien de secret n'était gardé bien longtemps ici, tout comme le fait que tout le monde savait pour la décès de sa sœur.
— au moins, ça prouverait à tous que t'es à moi, maintenant.
et il était jovial ; presque innocemment.
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Sujet: Re: [FINI] LISTEN TO ME ft. killiam Mer 2 Aoû 2017 - 10:21
Listen to me feat. Ezéchiel Prince - date. fin juillet
Et le mot sort, te fait hausser les épaules de façon désinvolte alors que tu ne l'es pas du tout. Oui, oui c'est ça que tu lui proposes, Killiam. Un rencard, un vrai. Un où il n'y a que vous, un où les autres peuvent vous voir, où ils peuvent vous juger comme ils savent si bien le faire. Un rencard, où tu lui prends la main sans hésitation, où tu le regardes, où tu ne cesses de le détailler et de lui montrer à quel point tu l'aimes.
Il marmonne quelques trucs que tu ne comprends pas, tu distingues les mots film et rendez-vous, sans que tu n'arrives à en comprendre le véritable sens. Et il reprend la parole, plus vivement et tu ris légèrement. Oui, tout Prismver doit être au courant, vous n'étiez pas très discret depuis quelques temps. Tu n'avais plus vraiment envie de l'être. Et en même temps, tu ne pensais pas que tout le monde l'était. Tu étais tellement si discret, toi en général, que ton prénom ou ton nom ne devait pas faire grand chose sur la connaissance de qui tu étais.
— Sinon ça va la possessivité ?
Tu lui lances un regard et secoues légèrement la tête de gauche à droite.
— Et pourquoi c'est moi qui serait à toi ? Pourquoi ce serait pas toi qui serait à moi ?
Tu te recules, cherches son regard et le trouves. Ton nez vient se coller contre le sien alors que tes lèvres déposent un baiser sur les siennes.
— Possessif va.
Et ça ne sonne clairement pas comme une insulte, bien au contraire.