{Pv avec Noah} Une petite fringale .

Zakary & Noah Une petite fringale J’avais passé environ trois jours en bateau et un en train pour arriver à Prismver. J’avais été admis en classe a. Pourquoi A ? Je ne sais pas. Pas grave. Quand j’entrais dans le hall d’entrée, tous les gens qu’il y avait me donnait mal au cœur. En plus d’avoir une fringale. Mon ventre criant famine, me conduit vers les cuisines. De bonne odeur s’en dégageait. Ma valise avec moi je la mis sur le bord de la porte avant de remonter les manches de mon uniforme. Je me mis à fouiller dans chaque recoin de la cuisine pour trouver ce que je pourrais faire comme plat. Après avoir fouillé pendant quinze longues minutes, je finis par décider de me faire un peu de saumon avec une salade césar. Rien de bien compliquer en fait. Après avoir sorti tous les ingrédients, je fouillais dans ma valise pour prendre une petite recette de ma sœur. Fine herbe, citron et un peu de beurre. Je sors une poêle et la mit sur le feu avec un peu de beurre au fond de celle-ci. Le saumon sur le feu j’attendais en fessant la salade. Mais une fois terminée et le saumon retourné je n’avais pas grand-chose à faire. C’est à cet instant que je me dis, peut-être un peu tard : « Je crois que je ne devrais pas être ici …» Après que j’ai dit ça j’entendis les portes de la cuisine s’ouvrir. La panique me prit et je me cachais derrière le comptoir.

Zakary & Noah Une petite fringale . En voyant un élève entrée dans la cuisine, je me sentis rougir. J’étais surpris de voir un autre élève. J’étais certain que c’étais la cuisinière qui rentrait dans sa chère cuisine. Je restais planté là, sans rien dire la bouche grand ouverte quand je sens une odeur de brûler. Je me retournais en craindre : « MON SAUMON ! » J’éteignis le feu et le retirais de la poêle pour le mettre dans une assiette. Il y avait un petit peu de brûler sur un coter, sans être trop. Je pris un couteau et me mis à gratter le brûler. Je dis timidement : « Dédésolé, je ne devrais pas être ici ! » Je n’allais pas partir, car la faim me tenaillait. Je mis mon assiette de coter et me mis à laver les plats que j’avais utilisés. Pendant de longues minutes je restais silencieux, sentant le poids d’un regard sur mon dos. Je me décidais à parler à l’inconnu, tentant d’oublier ma gêne : « Je m’appelle Zakary… Toi ? » Juste ses paroles me rendaient nerveux. Comment serait la réaction du jeune homme qui venait d’entrée ? Allait-il me dénoncer ou allait-il être amicale ? Enfin, j’espérais me faire un premier ami et non un ennemi.

Zakary & Noah Une petite fringale Il avait l’air en effet de s’en foutre totalement. T’en mieux pour moi ! Après quoi, je le regardais se faire des pâtes en mangeant mon saumon à citron et ma salade. Une dizaine de minutes avaient passé quand il me demanda si j’étais arrivé il y a peu. Je me sentais un peu plus à l'aise alors, je lui répondis avec une voix moins timide et après ma bouchée : « Oui ! En fait, je viens d’arriver. » Ça m’énervait d’être les nouveaux de l’école et de ne pas savoir où aller ni quoi faire d’ailleurs. On m’avait seulement donné un numéro de cabane et pas plus. Je soupirais de désespoir de trouver où je devais aller dans un endroit aussi grand. Je finis mon assiette et la nettoyai. Je me sentais un peu mal à l'aise par ce que j’allais lui demander, mais lui, il connaissait l’école. Alors je lui dis : « Pourrais-tu m’aider s’il te plaît ? On m’a juste donné un numéro de cabane et je ne sais même pas où elles sont ! » Espérant qu’il accepte de m’aider, je ne put m’empêcher de remuer les pâtes qui étaient dans le plus petit chaudron. Ça m’énervait de voir que ça bouillait sans bouger. D’un coup mon ventre se remit à me faire des gargouillis. C’est quoi mon problème . Je mange et même pas trois minutes passent et j’ai encore faim. Je retournais dans le réfrigérateur et sorti de la crème, des fraises et un peu de sucre. Si après j’avais encore faim, j’avais vraiment un problème. Je pris une passoire et mis les fraises dedans. Je les passais à l’eau pour les nettoyer et ensuite je pris un petit couteau fin et me mis à les couper. Regardant ailleurs pendant un instant je me coupais sur le doigt. Un petit cri de surprise m’échappa avant que j’aille le mettre sous l’eau. Ce n’était pas très profond, mais juste assez pour me donner une petite larme de douleur. J’enlevais mon doigt de l’eau et passai la blessure sur ma larme. Tout de suite la plaie se referma. Je regardais Noah et lui dit d’un ton gêner : « Tu veux des fraises ? »

Zakary & Noah Une petite fringale Il m’engueula un peu pour les pâtes et je ne m’en plains pas. Pour ce qui est des fraises il m’avait dit des rangers. Ce que je ne fis pas. Quand il me dit qu’il m’aiderait à trouver ma cabane. Je souris un peu et dis en regardant le sol : « Désoler d’avoir remué les pâtes sans ta permission… Et merci de m’aider !» D’ailleurs, quand il me dit qu’il partagerait, je me sentis mal. Il avait ce plat pour lui. Je ne pouvais pas accepter. Dans ma tête si je voulais quelque chose à bouffer je dois participer à le faire ! En plus il était encore tôt, j’aurais surement le temps de faire quelque course après avoir trouvé ma cabane et placer mes choses. Je soupirais en souriant et dis à Noah : « Non merci, je ne peux en prendre ! En plus je veux des fraises, alors, je viendrais en remettre d’autres ! » Si je voulais des fraises, j’allais manger des fraises ! Je n’allais quand même pas écouter la première venue. Je me remis à couper les fraises en faisant attention de ne pas me couper cette fois. Je n’avais pris que quatre fraises, alors je me dis que je les ramènerais dès que possible. Si la cuisinière m’engueule et bien elle m’engueulera. Avec moi, ce n’est pas les autres qui commandent. Je sais que j’ai mauvais caractère, mais quand j’ai faim, je suis exécrable. Encore plus qu’en normal. Ayant fini mes fraises je lavais le bol, le remis à sa place et pris mon I-pod ainsi que mes écouteurs pour écouter de la musique. Je laissais tout de même une oreille libre pour pouvoir entendre Noah s’il me parlait.