Wicked Game ✖ Ft. Noah d'amûr

Une jolie fille, voilà tout. Exquisement adorable, vêtu de son jean slim d'un blanc immaculé et d'un T-Shirt aux motifs de léopard. Elle portait de légère Vans blanche, simple mais stylée. Son style et sa beauté me charmaient les yeux, m'envoûtant dans une douce enveloppe d'un parfum enivrant et provocateur. La tentation était beaucoup trop forte pour ne pas accoster la jeune demoiselle, semblant seule et également une proie facile à draguer. Je m'approchai d'elle d'une démarche propre et charmante avant de l'aborder. Au début, comme la plupart des filles, elle semblait me suspecter et hésitante, mais cette gêne disparue après quelques minutes de compliments aguicheurs. Il n'y avait pas besoin de grand-chose pour combler cette dernière - ce n'était donc pas très compliquer. Discutez de ses yeux, tout en lui rappelant fréquemment la magnifique couleur que ceux-ci possèdent, de son sourire majestueux et envoûteur ou de ses incroyables cheveux. Lui parler de son accoutrement, promouvant son style bien choisi et démontrant son corps époustouflant et son visage d'ange, puis c'était dans la poche. Elle tombait dans vos bras, complètement en amour devant votre vocabulaire élégamment sélectionné et votre allure intelligente. Nous passâmes une demi-heure à discuter, faisant ample connaissance pour nous deux, et assez pour qu'elle ose me refiler son numéro entre les doigts, avant de déguerpir, le sourire aux oreilles. Facile, c'était comme voler une sucette à un bébé.

J'étais une toile, un aimant. Je les attirais, les attrapaient et tout se finissais par la suite. Un talent dont j'étais fier d'être capable d'utiliser sans difficulté. Sournoisement, j'approchais et les mordais, les ensorcelants par des mots magiques et prometteurs, telle une vipère vicieuse. Je leur faisais sentir des frissons pour mon propre plaisir, comme si je me jouais d'elles. Comme si elles étaient des objets. Certaines personnes voyaient mon agissement à leur égard comme cela, mais ils interprétaient mal mes gestes. Je savais qu'elles étaient fragiles, sensible, pure et innocente. Et selon eux, je m'amusais avec leurs sentiments, ce qui n'était pas particulièrement faux, mais pas réelle à cent pour cent non plus.

À peine avais-je fini avec son cas, qu'un inconnu dont je ne connaissais pas encore l'existence fît apparition dans ma journée, me renvoyant la même question que plusieurs personnes ;

« Hey, coucou mon chou, diiiiis-moi, tu ne fais que jouer avec elle, hum ? »

Je ne pouvais nier qu'il ait quelque peu raison, mais limita ma réponse au minimum requise.

« Euh, ouais. Si tu l'interprètes ainsi. Je drague, puis on verra bien comment le reste se passe. Pourquoi ça ? dis-je comme s'il en était évident et que je n'avais aucunement l'ombre d'un remord par rapport aux gestes que je causais à ce moment-là. »

S'pas le top, pardon.❞

« Ooooh je vois. ♪  »

Pourquoi ce ton si joyeux mais reflétant une profonde illusion de mépris ? Voulait-il, en fait, me prendre de haut ou essayait-il juste de me faire comprendre quelque chose ? Les questions se bousculaient intensément dans ma tête, me faisant réfléchir à plusieurs choses différentes et mêmes sans aucun lien. Il avait le don de tout foutre en bordel dans ma tête, c'était évident. Rien mais le désastre, la catastrophe. Un cataclysme qui épuisait et éliminais mais donner et mes connaissances. Je ne comprenais déjà plus rien dès que cet enseignant ouvrait la bouche, me faisant perdre mon contrôle sur ma propre tête et mon cerveau. La manière dont il parlait, si faussement, me perturbait. Il aurait fallu lui sceller la bouche avec du papier adhésif, je ne sais pas, mais il ne fallait plus qu'il parle. Le ton qu'il employait me dérangeait tellement, et me faisait grandement méfier de son comportement joyeux et amical. Il était faux, il y avait quelque chose d'anormal. Je ne pouvais pas avoir confiance en lui. Tout était synthétique, artificiel. Il afficha soudainement un air désolé et se rapprocha de moi, me sondant d'un regard intense et me gênant.

« Maiiiiiis euh... »

Quoi, encore ? Avait-il réellement besoin de m'embrouiller déjà plus que ce que j'étais maintenant à cause de deux petits mots ridicules et d'une interjection totalement hors sujet mais éternellement douteux ? Il plaqua deux doigts sur son menton puis frotta ce dernier, toujours avec cet air pensif et troublant.

« Tu n'as jamais pensé que cette fille avait peut-être des sentiments pour toiii ? »

Je restai bouche bée quelques instants. C'était vrai que je ne pensais que très peu aux sentiments des autres à mon égard, quasi jamais. Mais si ce comportement m'animait autant, c'était probablement car je savais déjà que personne n'avait de sentiment pour moi. Et puis, même si quelqu'un en adviendrait à moi, ce serait inutile de me forcer pour lui. Comme toujours, il y aurait un drame à propos de mes sentiments et de ma jalousie inexistante et tout ce bla bla que les filles aiment tant, pour finir par romper. Je ne voyais tout simplement pas l'utilité à me caser dans une relation amoureuse si elle était destinée à mourir. Voilà ce que j'aurais voulu lui pester à la figure d'un ton hautain et désagréable pour contrer ses paroles que je jugeais provocatrices. Cependant, il fut plus vite que moi et enchaina sur un autre de ses préjugés mal placés.

« Et puis, je doute que ce soit la première fois que tu fait ça. »

Foutaise. Et parfaitement vrai. Ces petites tactiques mignonnes et charmantes, je les avais utilisés plusieurs fois, jour pour jour. Je n'arrêtais pas une seconde. Toujours là, à guetter ma proie de loin avant de la séduire avec des mots bien placés mais que, probablement, ne pensait pas vraiment.

« Oh mon Dieu ! avait-il hurlé par la suite. »

Mon coeur commença soudainement à palpiter plus intensément. Avais-je parlé tout haut, lui révélant mes secrets et la mauvaise personne qui, au fond, se cachait en moi ? [Edit: Faut pas croire que je suis un mauvais garçon, hein. J'ai aussi des qualités. èwé] mais non, à la place, il m'attrapa sauvagement la main, des larmes perlant sur les coins de ses yeux déconcertés.

« Imagines-tu le nombre de petits coeurs blessés ? »

I
Don't
Give
A
Fuck.

Leurs coeurs, ils avaient qu'a y fait attention. J'avais probablement l'air d'un robot sans émotions face au pauvre enseignant, ayant l'air de me foutre de tout. Je savais que, à cause de moi, probablement beaucoup de coeur avait été souillé et briser, mais je ne pouvais rien y faire. C'était un cercle vicieux qu'il ne connaissait sans doute pas dont j'étais épris et prisonnier. Impossible de s'en sortir. On m'a brisé, et maintenant, c'est moi qui brise. Voilà ce dont je parle. La salope qui te brise le coeur et qui te fait devenir un salop à ton tour, et que tu crées des salopes et des salops à ton tour. Vous connaissez ce précieux cycle, n'est-ce pas ? J'étais une victime, et je ne voyais plus comment m'en débarrasser, maintenant que j'en faisais partie. J'ai donc décidé de vivre avec, il n'y avait rien à faire. Les petits coeurs, il faut savoir ce qu'il y a de mieux pour eux. Il ne faut pas venir s'en plaindre lorsqu'il est émietté, il fallait juste mieux s'en préoccuper. Voilà comment je concevais les choses.

« Beaucoup, mais je ne connais pas le nombre exact. Je me fiche que ces "' petits coeurs '" soient brisés, de toute façon. Ce n'est pas mon problème, lançais-je froidement et distant, ne voyant pas l'intérêt à la morale que l'enseignant devant moi essayant en vain - et discrètement - de faire. »

Je le trouve bien, et plutôt long. J'espère qu'il te convient.❞

« Oh. »

Tête de pioche. Il était évident que ma réponse à sa question avait passé tel un coup de vent dans sa tête. Et ensuite, on prétend que ce genre de personne incapable est un professeur ? J'imagine bien les adolescents, l'avenir de la Terre, le futur de notre planète, incapable de comprendre quoi que ce sois. Déjà que la génération n'était pas assez stupide avec tous ses débileries de "' twerk '" et de '" yolo ", même les adultes devaient s'y mettre. Décourageant. Son air navré jouait une comédie discrète dans son doux visage, comme une tromperie. Un coup monté, pour nous amadouer. Nous faires tomber dans un panneau, un trou sans échelle. Je n'allais certainement pas me faire prendre par son petit jeu. Cependant, je ne me doutais pas que sa prochaine question m'aurait mis autant hors de moi.

« Tu ne t'es jamais dis que tu pourrais tomber amoureux ? »

C'était un sentiment que, je dois l'avouer, recherchais depuis maintenant un bon moment mais en vain. J'avais, de toute façon, perdu espoir depuis longtemps en l'amour. Ce n'était plus qu'une garce, une illusion sans visage. Un tableau ou un couteau à double tranchant, une histoire dont la fin n'était jamais heureuse. Le sujet était condamné à mourir, du moins, avec moi. J'étais née pour être un tombeur et un salopard, point à la barre.

« Voir pire, que tu allais regretter ce que tu fais ? »

Impossible. Ce n'était tout simplement pas mon problème, en ce qui concernait ce genre de choses. Ils ont accepté, et je ne prend donc aucune part de responsabilité dans leurs choix et décisions. Ils sont assez vieux pour prendre des choix selon eux, je ne vais pas les dicter et les suivrent comme leurs mères le feraient. Ils sont tombés dans l'image du garçon parfait et sans défaut, ils vont payer le prix pour, s'ils leur arrivent quelque chose à cause de cette vulnérabilité impressionnante, pathétique et insouciante.

« Et puis tu sais, je doute que ces filles veulent vraiiiiiiiiment avoir le cœur brisé.
- Bien sur qu'elles ne veulent pas ça, mais c'est ce qu'il adviendra tout de même. Que veux-tu que je te dise ? Elles sont illogiques. Il est évident à 100 kilomètres à l'heure que je suis un mauvais garçon, dont on ne peux pas se fier dessus en ce qui concerne amours et fidélités. Elles devraient s'y attendre. »

Moment de réflexion.

« Et puis, qu'espère-tu en me faisant une telle morale sur l'amour ? »

C'est pathétique. Ça ne vaux même pas l'attente, désolé. YETEM. ❞

« Et biiiiien... »

Eh bien quoi ? Je commençais à m'énerver, à sérieusement m'impatienter. Il ne cessait pas de faire durer chacune de ses phrases en faisant longer ses syllabes. Atroce, j'allais réellement exploser. Ce professeur était idiot, naïf. Tout pour être facilement manipulé comme un jouet. Il semblait inconsciemment aveugle et ensuite il essayait de faire la morale alors que lui-même, semblait trop stupide pour se rendre compte de ces détails.

« Je pense queeeee... »

'' Accouche qu'on bâtise merde ! '' avais-le goût de hurler sur un ton méprisant. Franchement, ce professeur se moquait complètement de moi et cela me faisait indéniablement bouillir de l'intérieur. Qu'essayait-il de faire en faisant rouler chacune de ses phrases ainsi ? C'était perturbant et énervant, tellement que j'avais une frustrante envie de lui coller mon poing à la figure. Il n'était décidément pas endurable.

« Que tu devrais arrêter de jouer avec ses filles. »

Très drôle, vraiment. Toute cette attente pour... ça ? Réellement ?

Je ne comptais pas arrêtez de me jouer de celles-ci. Elles étaient beaucoup trop naïves et aveugles, ce n'était donc qu'une chance sublime pour moi d'en profiter. Je sais bien que, de l'extérieur, j'ai l'air d'un enfant de choeur, mais combien de fois a-t-on dit de ne pas se fier aux apparences ? Eh bien voilà, je suis la représentation elle-même de ce proverbe. Cet enseignant n'espérait tout de même pas que je coopérererais si facilement à la première demande, si ? Pitoyable.

« Tu pourrais peut-être ne choisir qu'une personne, après tout, n'importe qui pourrait faire l'affaire !
- ... »

N'importe qui, hein ?

« Tu dois avoir raison, disais-je en posant fermement mes mains sur les hanches du professeur. »

De toute, il n'était pas laid, le professeur et puis si « n'importe qui » pouvait faire l'affaire, comme il avait dit, je pouvais sans gêne avouer qu'il allait être ce fameux « n'importe qui ». Mes mains sur ses hanches, j'approchai donc subtilement son corps du mien d'un regard maladivement charmeur.

« N'importe qui, n'est-ce pas ? lui dis-je d'une voix terriblement sexy, sans rougir face à l'action embarrassante que j'exécutais devant l'enseignant. »

Comme j'étais un peu trop grand, je me baissais pour arriver à la hauteur de son visage. Je le regardais dans les yeux, sans moindrement afficher un signe de honte. Décidément, ce professeur était un nain de jardin pour moi et était-il nécessaire d'admettre que celui-ci m'énervait au plus haut point ? Cependant, je devais avouer que son petit air innocent me faisait craquer et... chier. Je n'avais qu'une envie ; briser cette joie dans son visage, le détruire. Non par méchanceté, mais je jugeais qu'il était admissible que tout le monde ressente la même chose que moi. Le détruire, pour lui faire éprouver la peine, le chagrin. Comme pour lui envoyer un subtil message : "' S.O.S " . Je me devais tout de même de dire qu'il avait terriblement raison ; je n'avais pas à blesser autant de personnes. Alors comme il avait dit, je pourrais ne focuser que sur une seule d'entre-elles, et peut-être qu'a force, elle distinguerait mon appel à l'aide ? J'aimais bien m'amuser des gens, mais j'étais aussi agréablement tenté par une relation stable. Cet enseignant était si compréhensif... que j'avais donc entrepris d'en faire mon « n'importe qui ».

« Eh. C'est quoi ton nom ? lui lançais-je naturellement, comme s'il était évident que mon nez soit à deux pouces du sien avec mes mains, toujours déposé nonchalamment sur son bassin. »

J'espère que ça te plait. ❞

« Oui, c'est ça ! »

Haussement de sourcils. Était-il tout simplement trop idiot pour interpréter correctement mes gestes ou faisait-il exprès, comme s'il en avait envie ? Ses joues rougirent légèrement et mon visage continuait nonchalamment à s'approcher du sien, comme si le mouvement que j'effectuais était invraisemblablement naturel. Inutile de préciser que devant quelqu'un comme lui, il était normal que je le désire principalement pour son corps, peu importe son réel caractère. Il faut dire que ce genre de détails m'importait peu, après tout.

« Moi, je m'appelle Malory. Malory Sully. Et toiiiii mon chou ? ♥ »

Attendez... N'était-ce pas un nom de fille, Malory ? L'enseignant devant moi était bel et bien un homme, n'est-ce pas ? Un air étonné suivi d'un rictus amusé vint subtilement se dessiner sur mes fines lèvres. Original, tout de même, le nom de ce professeur.

« Noah. Noah Lysander Lafgard, lui avouais-je. »

Je ne cessais pas d'avancer mon visage inconsciemment du sien. Tellement obnubilé précédemment par des pensées malsaines que je ne me rendais même pas compte que mon nez effleura discrètement le sien. Terriblement proche, pour ne rien cacher. Néanmoins, ce n'était certainement pas ce détail qui me ferait faire marche arrière. Je ne pouvais plus faire marche arrière, de toute façon. J'avais beaucoup trop accéléré la cadence, et il était maintenant impossible pour moi de partir après avoir débuté. « Bring your body babe I can bring you fame. » J'étais définitivement un salopard, c'étais fonder et prouver, mais je ne pouvais m'empêcher de continuer bêtise par-dessus bêtise. J'y étais maintenant habitué. Il était trop tard pour me faire pardonner.

« Et... tu es enseignant en quelle matière ? articulais-je toujours avec cet air charmeur et impénétrable. »

Mais je daignais tout de même continuer. Mon coeur me rappelais éperdument que ce n'était pas bien et d'arrêter. En revanche, mon cerveau, lui, persistait avec des pensées déplacées. Il me disait de continuer ce que j'avais commencé, qu'il était trop tard pour reculer. C'était mes sentiments versus mon cerveau, qui se disputait désormais mes choix. Mes mains allèrent de leur plein gré s'approcher des fesses du garçon, mais elle revenait sur ses pas sans arrêt. Il y avait une guerre dans ma tête, et il était évident qu'elle n'avait aucune chance de finir en égalité.

C'est vite fait, pardonne-moi. ❞

 « J-je suis professeur de couture. »

Ses joues prenaient peu à peu une magnifique teinte de rouge embarrassé, probablement gêné par mes presque « attouchements sexuels » sur son corps d'homme. Professeur de couture, n'est-ce pas ? Pas exactement mon genre de matière, mais certainement mon style d'homme que j'aimerais bien m'amuser avec. Juste une soirée, une seule. Autant pour lui et pour moi, nous pourrions bien nous distraire ensemble. Il ne fallait que l'embobiner, le charmé. Et lui mentir. Impossible d'envouter quelqu'un sans lui mentir, et c'était invraisemblablement vrai comme parole. J'avais menti toute ma vie en ce qui concernait ce genre de chose et c'était probablement l'une des techniques les plus aptes à être utile dans un tel moment. La tentation. Je restais silencieux, toujours posté devant lui avec un sourire séduisant.

« Maiiiiis, pourquoi tes mains sont si basses ? »

À force de répétition de ses roulements de syllabes, ça en devenait attachant et mignon, presque craquant. Cet air innocent et pur qui me tentait horriblement à succombé à l'envie intérieure qui prenait furtivement place et grandeur en moi. Mes mains commencèrent à caresser les bras de l'enseignant puis vinrent peu à peu s'accrocher, de nouveau, aux hanches du professeur. Mes lèvres s'approchent graduellement de l'oreille de Malory et dirent faiblement.

« Joue avec moi. »

Une immense quantité de sous-entendus plus embarassantes les unes que les autres, impossible de ne pas comprendre ce subtil message dont je lui faisais part. S'il ne comprenait pas, j'allais être découragé. Comment ne pas être irrésistiblement attiré par ce genre de message ?

C'est potable, selon moi. ❞

Quel crétin celui-là, décidément. Faisait-il exprès de me faire bouillir de l'intérieur comme ça ? Devais-je lui prendre fermement les fesses pour que le courant passe entre ses deux oreilles ? Il était sur le point de me faire tourner en bourrique, et il ne savait pas à quel point je pouvais être désagréable dans ce genre de moment-là. Cependant, je gardais mon sang-froid et me contentais de dissiper mon envie pressante de lui faire savoir et vivre mes fortes pulsions sexuelles. Je fermais les yeux, mes lippes toujours aussi rapprochées de son oreille qu'avant, puis laissai un énième soupire de découragement passer à travers l'atmosphère tendue qu'était la discussion. Comment pouvait-il être aussi stupide, mais si beau à la fois ? Je veux dire, tout le monde possède un minimum d'intelligence, peu importe la beauté, mais Malory était tout simplement désespérant. Ce n'était pas humain. Cherchait-il vraiment à me démontrer ce côté de sa personne en premier ? Tant de question s'amusait à faire irruption dans ma tête et à bousculer mes pensées malsaines. Je devais absolument me calmer et bien jouer le jeu, si je désirais vraiment avoir la chance de voir cet homme dans mon lit très prochainement.

« Sais-tu quoi ? Laisse tomber pour ce stupide jeu. Nous y reviendrons plus tard. »

Sourire narquois. L'action commençait, et j'avais un certain plan prêt à être exécuté pour m'approprier le corps de l'enseignant en bernant tous les genres de conneries impossibles qu'il pourrait répondre à ma déclaration. J'allais y allez droit et sec, et ainsi le message allait passer directement sous ses yeux ; il allait facilement comprendre où je tentais vainement d'en venir, et peut-être que je courrais ainsi la chance de pouvoir commencé ce « jeu » tant attendu.

« Tu veux le bien de ces personnes, n'est-ce pas ? »

Court, désolé. ❞