Lolitta | Baby Sitting

J'étais collé, une habitude depuis que j'étais arrivé ici. Enfin, cette fois-ci peut-être que je l'avais mérité. Attentat à la pudeur et perturbateur de l'ordre public m'a t-on dit. Ce genre de truc m'arriver souvent en traînant avec Skylee. Fais chier. Bref, je me faisais rudement chier dans cette salle, jusqu'à ce qu'une surveillante vint me voir « Shiloh ramène ta fraise chez le directeur ! » Oh, non ... Ce vieux con avait le don de m'emmerder profondément sans mauvais jeu de mot. Qu'est-ce qu'il voulait ? Après le foutoir que j'avais fait avec la B, j'ai gagné un abonnement mensuel de retenue. Ce n'était pas suffisant ? « Je me suis promener le zizi à l'air, j'ai pas commis un meurtre ! » La surveillante me regarder d'un air qui voulait tout dire 'la ferme, et vas-y'. « Au début, je n'ai pas cru à cette histoire, mais quand on m'a dit que c'était toi qui avait fait ça j'ai gobé tout de suite ce qu'on m'a dit ... » Me levant, je finis par sortir de la salle d'un pas nonchalant pour me rendre dans le bureau du vieux. Toquant à peine, je finis par rentrer posant mon cul sur une chaise sans demander.

« Qu'est-ce que je vais faire de toi, hein ? Aucune ambition, aucun diplôme. » Soupirant, en entendant ces paroles moralistes, je le regardais d'un air blasé « J'ai mon CAP. » Le dirlo me regarda d'un air surpris, ce que j'avais dit était aussi improbable que de parler de cul dans un Walt Disney « CAP, certificat d'aptitude pénitencier. » Blague à part, j'attendais ce qu'il me voulait. Ne faisant aucun commentaire, il arriva enfin au fait « En plus de tes heures de colles, tu vas t'occuper d'une nouvelle élève. » Les yeux ronds comme des billes, je crus avoir mal entendu. Pardon ? On me blâmait parce que j'avais commis un attentat à la pudeur, en ajoutant que j'étais un élève de la classe E et on me demandait de m'occuper d'une fille ? Sans que je ne réponde, la porte de bureau s'ouvrit, me retournant je vis une fille entrée. Supposant que c'était elle, je soupirais bruyamment. Certes jolie, mais ce n'était pas du tout mon trip de couver les gens. « Vous êtes sérieux là ? » Le vieux me regarda sans sourciller, comme si ma question était stupide. M'enfonçant davantage dans mon siège, j'imaginais déjà le calvaire.

« Le directeur avait raison, t'as vraiment l'air de faire ça de bon coeur ! » Elle croyait quoi ? Que j'allais l'accueillir les bras ouverts, et le sourire en coeur ? On m'appelait souvent le trou duc ou le connard sur patte, alors non j'étais loin d'être gentil, loin de l'image du bon samaritain j'étais plutôt dur à vivre et rare étaient ceux qui me supportaient. Cependant, on m'avait blâmer et punis, j'étais obligé de m'occuper de cette fille que je le veuille ou non et autant dire que ça me faisait plus chier qu'autre chose. Si encore elle avait été plus aimable que moi et sexy j'aurais prit la peine de faire des efforts, or ce n'était pas du tout le cas vu ce qui suivi ensuite.

Jouant la rebelle, elle me fit comprendre 'cash' qu'elle n'allait certainement pas aller en cours, préférant s'en griller une sur le toit. J'avais envie de dire 'lol'. Pratiquement tous les E étaient comme ça, et j'étais peut-être deux fois pire dans le genre "je sèche, et j'en branle pas une". Ce genre de réflexion était inutile avec moi, ce n'était certainement pas moi qui allais lui faire la morale. « On se calme mini-pouce. Tu fais ce que tu veux j'en ai rien à foutre. » Il y avait une chose à retenir sur moi : au plus on me disait de faire quelque chose, au plus j'avais envie de faire le contraire. Les ordres ce n'étaient pas du tout mon truc. Le dirlo m'avait confié la naine ? RIEN.A.FOUTRE.

Lolitta, c'était le genre de prénom qui te faisait penser à une jolie fille, douce, et gentille. L'image qu'elle renvoyait était tout le contraire. Certes mignonne, mais pas supportable du tout à moins que je ne lui ferme la bouche car oui elle était agréable à regarder, mais ça s'arrêtait là. Très petite par rapport à moi, bizarrement elle me faisait penser à ma sœur en plus irritante, du genre petite mais grande gueule. La suivant dans les escaliers, je soupirais la dépassant bien vite vu comment elle traînait le pas. Ouvrant la porte qui donnait accès au toit, je ne l'attendais pas. M'installant, ou plutôt m'allongeant telle une larve sans aucune ambition sur un banc, je finis par m'en griller une sortant mon paquet. Baillant, ma journée avait mal commencé. C'était carrément une journée de merde !

Comme elle l'avait dit, elle suivi le pas me rejoignant. On m'avait refilé un boulet, et il fallait que je trouve un moyen pour qu'on y trouve un bon côté tous les deux. Après tout, on allait faire un bout de route ensemble, que je le veuille ou non. Je n'allais certainement pas me suer à la tâche non plus, mais trouver des compromis était plutôt pas mal. « Je vais te dire comment ça marche c'est simple, tu m'emmerdes pas et je ne te fais pas chier. C'est pas moi qui vais te dire quoi faire, je ne suis pas ton frère et encore moins ton père. » Tirant doucement sur ma clope, je la regardais d'un air blasé.

J'avais fini par capter ... Elle était complètement fêlée la petite ! Déjà qu'elle était pliée comme une poire dans le couloir, là elle se mettait à tournoyer sur elle-même en chantonnant je ne sais quoi ... Pourquoi ça tombait sur moi ? Ah oui, c'est vrai j'avais eu la bonne idée de faire un tour complètent à poil dans les couloirs en dévoilant également la jolie fleur privée de mademoiselle Skylee. Me piquant une clope sans rien me demander, je la regardais l'air de dire "ça va, j'te gêne pas ?". Je la trouvais bien imbu d'elle-même se permettant beaucoup de choses pour une nouvelle, elle ne me connaissait pas, et je pouvais être très salaud quand l'envie m'en prenait. Si elle voulait jouer à la patronne, elle allait perdre.

Soupirant en ne m'attardant pas davantage sur ce petit chapardage, je ne fis plus vraiment attention à elle, sauf que quelque chose m'interpella outre le fait qu'elle me tira la langue - elle avait quel âge celle-là ? -. Qu'est-ce qu'elle voulait dire par jouer ? Se taper un tripe en jouant aux Barbie vu son état mental ? Qu'elle ne compte pas sur moi si c'était ça. « Joue si tu veux, mais fout moi la paix ... » C'est tout ce que je demandais, comme je l'avais dis elle pouvait faire ce qu'elle voulait je m'en tapais comme de ma première chemise ! Continuant de tirer sur ma clope, en recrachant doucement la fumée, j'étais vraiment débraillé. Mon uniforme tout chiffonner, j'avais l'apparence d'un type sortant à peine d'une soirée. Mais je disais toujours ... Rien à foutre.

Rétalé complètement sur le banc, je sentais que cette journée allait se terminer lentement, très lentement ... Trop lentement ! La regardant parfois du coin de l’œil, je priais mentalement pour qu'elle se casse, qu'elle me laisse tranquille histoire qu'elle ne soit pas dans mes pattes. Sauf que ... Par manque d’inattention, elle tomba bien trop proche du sol, me relevant de suite en voyant tout son poids tombé, mon pouvoir se réveilla faisant jaillir une bourrasque puissante se plaquant dans son dos au cas où. Puis venant vers elle, j'agrippais son bras avec force la tirant vers moi. « T'es vraiment tarée comme nana ! »

Ce qui suivie ce sauvetage in extrémiste, ce passa tellement vite que je n'eus le temps de réagir. Me sautant au cou, elle finit par m'embrasser. Baiser si fuguasse, qu'elle ne reçu aucune réponse de ma part. Restant sans voix, la regardant en affichant un visage surpris, elle fit comme si de rien n'était. La mam'zelle embrassait tous les héros qui la sauvaient comme dans Spiderman et Batman ? Sauf que la belle ne contenta pas de me remercier comme tout le monde l'aurait fait, ce plaignant encore de ne pas avoir sauvé sa clope. Ingrate ! « Tu peux toujours sauter pour la récupérer. » Elle commençait à me gonfler à me prendre des clopes, elle croyait que j'étais un distributeur de tabac gratos ? Elle allait vite apprendre qu'avec moi, rien n'était gratuit que j'allais récupérer tôt ou tard ce qu'on m'avait prit avec les intérêts évidemment.

Aimable cette fois-ci en me proposant son joint, je n'allais pas refuser évidemment ! Le prenant sans la moindre hésitation, je tirais quelques lattes bien longues, histoire de remplir un maximum mes poumons comme il se devait, trouvant en prime qu'il avait bon goût je n'allais pas me gêner pour tirer dessus à ma guise. Fumer une clope était une chose, fumer de l'herbe en était une autre. Les lattes étaient bien plus longues, le palet et la langue devaient s'imprégner du goût. Ça s'apprécier bien mieux qu'une clope, qui elle devenait vite écœurante par moment.
S'allongeant elle se tapa de nouveau une barre sans que je ne sache pourquoi. Elle était vraiment bizarre cette nana, elle me faisait un peu peur à rire comme une psychopathe sans aucune raison. Elle se foutait peut-être de ma gueule que sais-je ? Mais ne m'en formalisant pas davantage, la regardant, elle avait fermé les yeux.

M'approchant alors d'elle d'un pas léger pour ne pas qu'elle m'entende, je finis par approcher mon visage du siens, lui chuchotant presque à l'oreille « Quand tu remercies quelqu'un fais le au moins correctement ... Payes tes dettes. » Sans prévenir, mes lèvres vinrent se poser sur les siennes. N'ayant pas pu goûter à son premier baiser, j'allais me servir moi-même. Ma langue se glissa entre ses lèvres se forçant un passage pour aller cherche la sienne, ce baiser n'avait rien de fugace prenant mon temps pour apprécier la chose. Comme je lavais prévu, elle était bien plus agréable en ayant la bouche fermée ...

Goutant avec gourmandise à ses lèvres pulpeuses, elle finit par couper court à cet échange. Un bref baiser, mais auquel j’y trouvais bon compte ! Excusez-moi le terme, mais elle me faisait un peu penser au tsundere, vous voyez le genre ? Faisant la fille qui n’était pas du tout toucher, alors que son visage rosie disait tout le contraire … Esquissant un sourire, il lui en fallait très peu pour rougir. D’un côté c’était mignon. Me repoussant donc doucement, je remis une certaine distance entre nous en prenant place sur le banc en poussant ses pieds, elle était petite mais elle prenait beaucoup de place ! « J’mange pas les petites filles. » Ironique, terminant le joint que j’écrasais au sol sans lui demander si elle en voulait, je lui lançais des pics voulant voir ses réactions. Au fond, j’y trouvais un côté positif à toute cette histoire, elle allait estomper cette lassitude quotidienne qui me tiraillait ! « J'ai froid … » Et alors ? Sans qu’elle ne prévienne ou ne demande, elle se blottit contre moi.

Faisant des manières pour un simple baiser, elle ne se gênait pas par contre pour se blottir contre moi … Ou était la logique ? Ahh les gonzesses … Des créatures bien étranges et par-dessus tout incompréhensibles. ‘LE’ mystère universel qu’aucun homme n’arrivait à résoudre. Glissant soudainement ses mains gelées sous mon t-shirt, mon corps réagit de lui-même. Frissonnant de toute part, réprimant un petit grognement au passage, je la regardais d’un air mauvais. Je n’en avais pas l’air, mais j’étais quelqu’un de frileux ! Elle me faisait penser à un koala, accrochait comme si sa vie en dépendait à son baobab. Esquissant un sourire à cette image ressemblante, je finis par glisser moi aussi mes mains sous son haut. Je n’allais pas me gêner. Quitte à se réchauffer, réchauffons-nous ensemble ! Mes grandes mains se logeant au creux de son dos, qu’elle ne me traite pas de malade sexuel. C’est elle qui avait commencé !

On avait mal débuté tous les deux à se bouffer la gueule, et là ça devenait bizarre, même pour moi. Il y avait eu deux baisers, pas que je m’en formalise hein, simplement que je la trouvais étrange et rajoutons ce ‘câlin’ qui n’était pas du tout approprié à la situation. Regardant finalement ailleurs ne voulant pas me poser de question inutile, le panorama de la ville était superbe ! « Ça t’arrive de faire ça ou c’est juste un moment de folie momentanée ? »

Elle était vraiment bizarre ! Je l'ai déjà dit ? J'étais plutôt quelqu'un de joueur suffisait de voir mes entrevues avec une certaine élève de B se faisant appelait "Queen", pour voir à quel point je pouvais aller quand je jouais. Cependant, j'avais du mal à définir le but de ma nouvelle camarade. Les règles étaient simples pourtant : ne fait pas ce que je fais, si tu gagnes tu feras à peu près ce que tu veux. L'enjeu était donc limité ce qui ne me donnait pas vraiment envie de jouer. Après tout ce qui me motivait était l'appât du gain or s'il y avait certaines limites à ne pas dépasser ça réduisait significativement d'un cran mes envies. Pas qu'elle soit si attirante pour me faire rêver au point de lui aire des choses cochonnes, qui que, il fallait l'avouer ça m'avait traversé l'esprit, son baiser m'ayant ouvert l'appétit.

« Presque est de trop ... Si tu veux que je joue la récompense doit être supérieure à l'effort fournit durant la partie ... » Toujours coller à mon dos, je la trouvais bien tactile, mais ne me dégageant pas de cette étreinte je vins chercher mon paquet de clope dans ma poche. Il fallait me motiver pour que je joue, je lui imposais donc mon point de vue « ... Et tant que j'y suis, si tu imposes les règles j'impose la récompense : si j'ai le malheur de gagner tu devras te plier à un de mes désirs, et bien sûr si tu gagnes c'est moi qui me plierai à une de tes volontés. Et évidemment le vœu n'aura aucune limite sinon il n'y a aucun intérêt. » Prenant une clope de mon paquet avec mes lèvres, je le rangeais soigneusement au risque de me faire voler une autre clope. L'allumant crachant doucement la fumée, je finis par me retourner pour voir si elle était toujours partante.

Par contre, elle devait me ré expliquer les fameuses règles du jeu, car bon elles étaient un peu nulle. Ne pas faire ce qu'elle faisait ... Rien de bien compliquer en somme, je pouvais gagner facilement. Victoire facile, je n'allais pas être idiot à lui redemander au risque qu'elle les change. Le vent commençant à souffler un peu trop à mon goût, je finis par me lever, revenant sur mes pas pour entrer à l'intérieur du bâtiment, je finis par m'asseoir sur une marche d'escalier ...

« Je ne suis pas folle, j’ai eu des échos sur toi et je ne veux pas prendre de risque. Bien que je sois imbattable à ce genre de chose. Mais ne compte pas sur moi pour jouer les nudistes, petit gringalet. » Qu’on parle de moi n’était pas surprenant, en aucun cas fière, mon prénom était toujours associé à des mots peu flatteurs. Par contre qu’une nouvelle élève fraîchement arriver à Primsver ait eu vent de rumeur sur moi, là ça me surprenait. « Quel genre d’échos ? » Curieux je voulais savoir. Appréciant ma clope, elle plia facilement face à ma volonté. Elle devait être assez joueuse pour être si conciliante. Après tout pour gagner, il fallait jouer.
Me rappelant ensuite les règles, ou plutôt ‘la’ règle, j’acquiesçais d’un geste de la tête. J’avais beau imaginer la chose, je ne voyais rien qui puisse m’empêcher de gagner. J’avais juste à rester assis bien sagement. Décidément je ne voyais pas le but, mais je n’allais pas m’en plaindre. J’étais du genre mauvais perdant, alors si j’avais l’occasion de goûter à une victoire sans effort, je n’allais pas cracher dessus. Écrasant finalement ma cigarette sur un escalier, elle prit ses aises, posant sa tête contre mon épaule, elle joua avec mes cheveux.

Ne disant rien, c’était le but en même temps, je la regardais du coin de l’œil me préparant. Sait-on jamais elle avait peut-être quelque chose derrière la tête. Je me méfiais toujours avec les gens de Prismver. Ne connaissant pas la nature de son pouvoir, je pouvais bien être surpris. Petite et sans doute dangereuse. Entre contrôler l’eau, la terre, se transformer en bête, ou encore lire dans les esprits il y avait de quoi pour être parano en vivant ici « Tu m’aimerais moins si tu savais certaines choses … » Restant évasif, voir mystérieux il était justifié que je lui dise ça. J’avais commis plusieurs choses irréparables dont j’étais peu fière. Le genre de truc qui pouvait faire fuir certaines personnes.
Soupirant un peu, je trouvais toujours le temps affreusement long. Ce jeu avait une récompense alléchante, mais il tardait à commencer. « C’est pour aujourd’hui ou pour demain ? » J’étais tout sauf patient, ce défaut m’avait coûtait de nombreux problèmes par le passé.

Bruit d'une canette qui tombe, et cette fille se jeta sur moi. Elle jouait les durs mais c'était en réalité une froussarde ! Une façade certainement, et qui cachait une tout autre fille. Réprimant un sourire - il ne fallait pas a vexer la demoiselle -, elle m'embrassa sur la joue. N'ayant pas peur d'être rébarbatif, cette fille était une contradiction sur patte ! Pourquoi me collait-elle autant alors qu'elle m'avait fait comprendre il y a peu que je n'étais pas le bienvenu dans son monde ? Était-elle sadique au point d'aguicher un type pour le jeter ensuite ? Si c'était le cas, encore une fois elle était tombé sur le mauvais type. Qu'elle m'aguiche pour me jeter ensuite ! Ça m'évitait de le faire moi-même. Je ne voulais pas m'attacher et ce à qui que ce soit. Cependant avec ses embrassades, elle m'ouvrait la porte et j'allais la prendre si elle continuait. « J'espère que tu ne vas pas tomber malade ... »

Arquant un sourcil, je compris vite où elle voulait en venir. Dans mon dos, elle enleva mon t-shirt ... Soit elle allait vite en besogne, soit elle avait une curiosité mal placé. Certes, j'étais assez presser qu'elle commence le jeu mais de là à me foutre à poil ... Me tripotant sur les flancs, je n'eus aucune réaction. Je n'étais pas chatouilleux. « T'es la deuxième nana qui me fout à poil pour un jeu ... Je dois me sentir flatté ? » Enfin je n'étais pas totalement nu là. Le véritable but du jeu était qu'elle me voit nu ? « Et en dix minutes que vas-tu faire ? » La partie avait commencé et j'étais toujours dans le brouillard total, je ne comprenais vraiment pas ce qu'elle voulait faire et ça m'agaçait, ça s'entendait dans ma voix. Je n'étais vraiment pas patient, et le pire c'est que je ne pouvais rien faire ! Je jouais sans vraiment jouer ... En conclusion non seulement ça m'emmerdait, mais en plus je m'ennuyais. Jeu de merde !

Soupirant assez fort pour qu'elle l'entende, je me retournais légèrement pour la regarder. « Alors ? J'attends ... » Frissonnant un peu, j'avais un peu froid. Si elle ne commençait on allait changer de rôle. C'est moi qui allais passer à l'action, et elle qui serait passive. Écrasant ma clope que je n'avais pas fini, signe d'impatience, je n'allais pas rester torse nu bien longtemps ...