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 ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)

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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockLun 9 Déc 2013 - 2:45



ANSHU

« Dragon ardent. »


« Hm… Ça ne va pas ?  »
« ... Si... Si, ça va. »

Il veille sur moi. Même en cet instant. Il me protège. Je suis en sécurité. Je souffle. Sa main glisse sur mon menton, douce. Je ferme les yeux. Me calme. Tout est fini. On va se calmer. On va juste discuter, sagement. Tout va bien, Anshu est là. Anshu veille sur moi. Mon Ange gardien. Il ne me fera rien de mal. Mes lèvres, sur les siennes. Brèche dans le temps. Brèche dans l’hyper espace. Je l’ai pas vu venir. Je. Sa langue lèche mes lèvres closes. Une fois. Deux fois. Trois fois. Le passage s’ouvre. Et telle une armée au galop, elle s’engouffre entre mes lèvres, met à mal tout le royaume et s’empare de la Reine. Elle est malmenée, tournée dans tout les sens, retournée, violée. Et puis, doucement, les tours de violence deviennent danse. Elle s’ouvre, se libère, magnifique, et danse, danse avec sa jumelle. Elle est maladroite, tombe, mais se raccroche à sa soeur, se relève, et enflamme la piste. Elle est belle.

La danse cesse, la reine est seule. Elle retombe, blessée, violée. Epanouie. Et elle veut danser de nouveau. Elle veut danser à jamais, désormais.

Répit. Je souffle. Je brûle. Il se niche au creux de mon cou. Je ferme les yeux. Respire. Respire. Son doigt glisse sur mon torse. Qu’est-ce que ce contact, après tout ça ? Je reprend mon souffle, comme épuisé. Parce-que la belle dansant ne savait comment respirer. Elle dansait, dansait à en perdre haleine, et moi, j'étouffe presque, désormais. Et j’attend. J’attend de voir quel sera la suite de ma torture, vers quel nouveau ciel est-ce qu’il va m’emmener. Il parait qu’il y a Sept Cieux. Dis-moi, Anshu, ça ne peut pas être que le premier, si... ?

Non. J’ouvre les yeux, ma bouche s’entrouvrant, mes sourcils se courbant, mes ongles quasi inexistant tentant de se planter dans le mur. Chaleur. Elle se crée, là, en bas, sous sa main.

Une question. Je serre les dents. Plus chaud, toujours plus chaud. Est-ce possible ? Elle monte, me brûle les entrailles, me bouffe le visage. Je concentre absolument l’intégralité de mes capacités à essayer de contrôler mon souffle. Vagues. Je sens mon membre sous sa main. Il grandit, grandit, ne demande qu’à s’épanouir à son tour. Est-ce que je le suis ? Il a la réponse. Elle est évidente. Et si difficile à avouer. Si difficile. Je ne répond pas, je ne répond plus de rien.

Sa langue sur mes lèvres. Ce n’est plus assez. «... C’est pas ici que j’veux ta langue... » Petit Dragon ardent. Mon regard brûlant se pose sur lui. Ma main vient se poser sur la sienne, accentuant la pression. Il attend une réponse à sa question ? « ... Remédie à ce problème. » Un souffle, au creux de son oreille, alors que ma main libre s’est glissée derrière sa nuque, la saisissant. J’accentue le mouvement sur mon pantalon, ma main sur la sienne, serrant les dents.

Et puis, guidé par mon seul instinct, je trouve, je ne sais où la force de lui ôter la main de là. La force de le déplacer lui jusqu’au mur, dans le coin de la pièce. Mes mains écrasent ses poignets contre le mur. Douceur. Brutalité. j’oscille entre les deux, peine à trouver le juste équilibre. Et l maintenant ainsi, dos à moi, je laisse mon regard courir le long de son dos. Le bas de son dos. Son derrière. J’y approche mon bassin, l’effleurant. Naturellement, mon corps trouve le mouvement, ondulant de lui-même, tout doucement, mon pantalon se frottant avec douceur au drap, sous lequel je sens son corps. Je n’en aurai probablement pas le cran... Mais ça viendra. Je le comprend à cet instant.
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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockLun 9 Déc 2013 - 18:44
Lust

Sa main recouvrant la sienne. Rien qu’un contact. Et pourtant. Il sent le désir électriser son corps entier. Comment diable peut-on concevoir quelqu’un d’aussi…. d’aussi excitant ? Il déglutit. Bordel. Et les mots qu’il chuchote - ce n’est pas un chuchotement. Mais ça sonnait comme tel. Chuchotés avec tellement de sensualité que c’en était troublant. Mais… Est-ce qu’il s’en rend compte…?

Je ne pense pas.

Il n’obéit pas, laissant ses doigts s’appuyer avec plus de ferveur sur son membre. Moi, je n’hésite pas. Mais qu’en est-il de toi, Corentin ?
Si, j’hésite.
Et j’ai mal fait d’hésiter.
Très mal fait.

Lui, il s’avance, me faisant alors reculer - je sens alors en quelques secondes mon dos heurter le coin de la pièce avec une force que je ne peux décrire. A la fois brute et douce, c’était indescriptible.

Mais ça m’excite, énormément.

Je ne le vois pas. Dos à lui, poignets emprisonnés dans ses mains. Quel affreux retournement de situation. Il fronce les sourcils, tournant légèrement la tête en sa direction. Son entrejambe contre mon fessier. C’est… C’est horriblement gênant. Il serre les dents, sa canine allant emprisonner sa lèvre inférieure.

Et il sert les poings, la chaleur lui montant au visage. Il n’aimait pas ça. C’était presque pareil avec Drew. Avec Drew, il se laissait faire.
Mais aujourd’hui, il n’en a pas envie. Non. Il a une soif que rien ne peut étancher. Une soif de domination, de puissance, de supériorité. Et tout compte fait, il existait sans doute une eau pour le désaltérer.

Et cette eau, c’était lui. Cette eau qui n’était pas translucide - elle était rougeâtre. Et c’était encore plus alléchant. Il ferme les yeux, un instant. Son coeur bat. Les rouvres, se libérant brutalement de ses mains. Et il se retourne alors rapidement pour l’observer, un fin sourire aux lèvres, haletant. Ahah… Vraiment…? Pour l’instant Corentin, je pense que tu es mille fois trop faible pour me dominer. Et c’est vrai. Il ne connaissait, rien de rien. Alors Anshu allait s’en donner à coeur joie.

Il passe lentement sa langue sur ses lèvres, son sourire s’étirant toujours plus, allant jusqu’à aller dévoiler ses dents. Carnassier. Une goûte de sueur perle sur son torse. Chaque chose en son temps. Il faut savoir se montrer patient, tu sais…

Il saisit alors son col, l’approchant de lui. Il glisse son nez sur son cou, ses bras étant occupés à lui ôter délicatement son gilet. Ses doigts, s’armant de la plus grande sensualité possible glissèrent le long de ses bras. Et il le regarde, parce que même si le regard peut troubler, il peut également rassurer. Son ego semble tellement, tellement flatté. Obtenir la première fois de Corentin et celle avec un homme de Drew… Il sourit, rien qu’à y penser. Et ses doigts glissent jusqu’à son torse, allant passer ses mains sous son t-shirt pour le lui retirer, la même lenteur dans ses gestes, comme s’ils étaient endoloris par le désir.

Anshu se mord la lèvre. C’était… C’était… Wow. Ce garçon était foutrement attirant. Vraiment. Quand on l’observe au départ - on ne retrouve pas grand chose de Drew. Mais finalement, il en a vraiment pas mal, de similarités. Sèchement, il va saisir son bras pour le plaquer sans réelle douceur dans le coin où lui prenait place il y a quelques minutes. Caresse sa nuque, lentement. Et il glisse une de ses jambes entre les siennes, appuyant sa cuisse sur son entrejambe devenu presque prisonnier.

J’ai envie de lui demander s’il a peur. Mais non, je vais me taire. Parce que ce n’est pas une fille qui a besoin d’être rassurée - je n’aime pas dire ce genre de choses. Alors je me contente de le rassurer avec des caresses lascive. J’ai toujours aimé la tendresse comme la fermeté dans ce domaine là. Mais… Mais je vais me mettre à sa place. Faire sa première fois - d’autant plus avec un homme - n’est pas toujours très… voilà.

Il se baisse alors légèrement, embrassant son torse du bout des lèvres. Et sa langue entre en scène, dansant alors sur lui pour tracer chacun de ses fins muscles ornant son corps, lentement. Ses dents taquinent un de ses bouts de chairs, faisant rouler l’autre entre ses doigts. Et il lui jette un rapide regard, presque moqueur, moqueur de voir sa face aussi rouge et sa respiration, entendant même son coeur buter sa poitrine.

Et c’est après quelques minutes qu’il quitte son torse, se passant d’un air gourmand la langue sur les lèvres. Le désir grimpe, des deux côtés. C’était drôle, parce qu’il ne s’imaginait pas à être dans cette situation il y a quelques heures. Une conversation, un baiser, au plus. Mais pas ça. Similarité, une fois de plus. Il sourit. Who cares ?

Et il se met à genoux, l’observant, feignant presque l’innocence. Il détourne la tête, ses dents allant jouer avec sa ceinture. Provocation, toujours. Une de ses mains s’empresse d’aller masser son entrejambe avec douceur alors qu’il pose ses yeux sur lui, insistant.

Hm… Que veux-tu que je te fasses, Corentin ?



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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockLun 9 Déc 2013 - 20:58



ANSHU

« [...] Et le sien est juste effroyable [...] »
Elle perle. Sur ma tempe. Glisse. Glisse. S’écoule sur ma pommette, alors que mes yeux ne quittent pas le contact que j’effectue, doucement, mon corps glissant contre le sien. Il me laisserait faire. Je le sais. Je le sens. Mais pas aujourd’hui. C’est certain. Il se défait de moi sans difficulté, me fixe, souriant. Il me dit que je suis trop faible pour ça. Et si d’habitude, à l’entente de ses mots, je me révolte, bouillonne de rage, cette fois je me contente d’esquisser un sourire, le regardant avec arrogance. Parce-qu’il a dit pour l’instant, et que ce détail ne m’a pas  échappé. Un nouveau coup de langue, doux, sur mes lèvres. Quand à son visage carnassier, il ne fait qu’attiser la flamme qui danse dans mes yeux. J’ai moins peur. Enfin, j’ai peur de la suite, mais... Ca ira. Je sais que ça ira. Ce sera douloureux, je le sais. Mais je suis prêt.

« Chaque chose en son temps. Il faut savoir se montrer patient, tu sais… »
« Je n’ai jamais sû l’être... »

Petite confession, même si il suffit de passer un peu de temps avec moi pour le savoir. Alors, il me rapproche de lui, et m’ôte lentement - trop lentement - mon gilet. J’ai les yeux clos, me concentre toujours sur mon souffle. Sur mon désir. Comme une casserole faisant bouillir un liquide, que l’on doit surveiller, et ôter du feu lorsqu’elle est prête à déborder.

Mais moi, personne n’est là pour m’ôter du feu. Alors je le laisse faire, et finalement, bénie cette lenteur qui me donne peut-être un peu de répit. Si lui même ne contrôlait pas son excitation, j’aurai déjà laissé s’échapper la mienne. Mon gilet est vulgairement jeté à terre. Et désormais, il s’attaque à mon tee-shirt. Je suis toujours si faible. Toujours si faible face à ce plaisir, si violent, pour une première fois. Et je sais que je n’ai encore rien vu. Mais je profite. Je profite car je sais que la suite ne sera plus dans le plaisir. Je sais que lui profitera, s’emparant de moi, et de ma souffrance, sans prendre le soin de s’arrêter pour autant. Je ne m’y connaît peut-être pas beaucoup, mais je sais quelles sont les règles du jeu. Et je les accepte. Parce-qu’il faut en passer par là.

J’aurai pû choisir la facilité. Lui résister. Continuer à rester sage, et timide. Attendre de peut-être réussir à convoiter Crystal, ou une autre. Mais à quoi bon ? A quoi bon, quand ça peut-être si bon, aussi, de cette façon là ? Peut-être que je me conforte également dans cette idée de me laisser guider. Me laisser guider, le laisser faire. Il mène la danse. Il me montre. Et j’obéis, j'apprends, j'apprends de mon professeur vraiment particulier. Il me rassure, aussi effrayante soit la perspective de la suite, je la crains moins, parce-que c’est avec lui. Celui que tout le monde craint. Je me jette dans les bras de celui qu’on m’a demandé d’éviter.

Nous n’avons jamais aimé la simplicité, chez les Bolton.

Il laisse tomber mon tee-shirt à terre, et je vois ses yeux s’écarquiller sur mon torse, alors qu’il laisse échapper une légère exclamation. Je détourne les yeux, gêné, me mordant la lèvre. Je sais, que mon corps est bien fait. Parce-qu’il aurait eu droit à une carrière de mannequin, si les agences ne m’avaient pas tourné le dos depuis que mon visage est ainsi. Parce-que je pratique le kung-fu depuis plus de dix ans, ce qui signifie que je ne me laisse pas aller, ni sur la nourriture, ni sur la perte de muscles. Je suis puissant, beaucoup plus qu’on ne le croit en voyant mon regard fuyant ou encore mes vêtements trop larges, sans aucun look, et qui, par conséquent, cachent mes muscles pourtant bel et bien là. Je n’ai pas la carrure de Drew, mais oui, on peut avoir des surprises. Et visiblement, surpris, il l’est. Et agréablement. Mon dos heurte le mur, mon corps est docile, obéissant. Aucune résistance ne s’oppose au désir d’Anshu. Parce-qu’il a beau mener la danse d’une poigne de fer, je danse avec lui, accordant mes pas aux siens, certes difficilement, mais avec la volonté de le faire, et de le faire bien.

Téméraire.

Je subis, et j'apprends. Dans la soumission et la douleur, j’apprendrai, j’apprendrai tout ce qu’il m’enseignera, quel qu’en soit le domaine. Même celui-ci. Un violent frisson me parcoure, alors que de nouveau, mon membre, durci, et sous le joug de ses caresses. Il est si sûr de lui. Si expérimenté. Et nous avons le même âge... je sais que je ne suis pas le seul, dans mon cas. Qu’il en existe des milliers d’autres, qui n’ont jamais eu de relation sexuelle à mon âge. C’est même normal, si l’on peut dire. La différence c’est que moi, je n’ai même jamais eu la moindre attention. Le moindre regard. La moindre attirance. On m’a toujours fuit. Et aujourd’hui, on me capture, on me dévore. Je suis totalement perdu. Et j’aime ça. Bon sang, j’aime ce que je découvre. Et j’aime le découvrir avec lui. Je sais que je frôle plus d’un interdit. Ca n’en est que plus excitant.

Etape suivante. Sa langue sur mon torse. C’est tellement agréable. C’est doux, c’est sensuel, c’est chaud. Je le fixe, haletant doucement, mon coeur battant fort. Ma main s’est libérée du mur, caresse du bout des doigts son homoplate. Quand à l’autre, elle va et vient sur ses côtes, son flanc. Il est chaud, lui aussi, même si de par mon don, ma peau est nettement plus chaude que la normale, depuis toujours.

Le feu coule en moi.

Ses genoux tombent au sol. Cette fois, mes musclent se crispent de nouveau, légèrement, alors que depuis quelques minutes, j’étais plutôt détendu. Parce-que sa tête est face à mon bassin, proche, et je sais que. Qu’il n’a pas de limite. Ferait-il vraiment... ? A moi... ? C’est impossible. Pas à moi, ce n’est pas en train de m’arriver. Il lève les yeux vers moi.

« Hm… Que veux-tu que je te fasses, Corentin ? »

Froid. Un froid glacial me prend, remontant de mes cuisses jusqu’en haut de ma colonne vertébrale. Anshu... pourquoi... Pourquoi m’offrir tout ça, à moi ? Mes yeux d’ambre sautent entre les siens. Silence. Je me mord l’intérieur de la lèvre, lippes entrouvertes, respirant faiblement. Ma main vient caresser sa nuque. Juste du bout des doigts. Frisson. Elle remonte dans sa chevelure, à travers laquelle je passe mes doigts. Je cille, alors que mon autre main vient défaire ma ceinture. Puis mes boutons, un à un, cèdent. Je sens la caresse de ses cheveux entre mes doigts. Ils s’insinuent, glissent. Mes ongles effleurent son crâne, alors que mon pouce se glisse dans le petit creux de mon rein, sous les tissus. Je le fixe, toujours, ne pouvant détacher mon regard du sien. Je saisi, entre le pouce et l’index, à la fois mon pantalon et mon sous-vêtement. Et tout doucement, je les fais glisser vers le bas, mon autre main arpentant toujours la délicatesse de ses cheveux de soie. Je me cambre légèrement, laissant mon entre-jambes se libérer de sa prison d’étoffes. Il est libre, tressaille. Qu’est-ce que je veux qu’il me fasse ? Oserais-je ne serait-ce qu’imaginer qu’il accepte... ?

Imprévisible. Je suis parfaitement incapable de savoir si il le fera ou non. Si il se soumettra à ce petit plaisir, ou si il renversera totalement la vapeur. Mais il m’a demandé ce que je voulais. Alors, le fixant toujours, j’empoigne avec une ferme délicatesse ses cheveux. Mes yeux dans les siens. Et j’amorce une petite pression, de lui vers moi. De ses lèvres, à ma virilité, qui ne demande qu’à s’épanouir; car elle est bel et bien là.
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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockLun 9 Déc 2013 - 23:15
Lust

Anshu ferme les yeux sous la caresse qu’il lui offre. Frissonne. Ses cheveux. Sourire. C’est tellement agréable. Tellement doux. On dirait qu’il préfère illustrer ses propos avec les gestes au lieu de dire lui-même ce qu’il désire ou ce qu’il pensait. Pourquoi ? Était-ce gênant à ce point ? Mais il ne râle pas - ne se plaint pas. Rouvre les yeux à l’entente d’un bruit de fer. Sa ceinture. Un regard rapide en sa direction alors qu’il l’observe attentivement faire en se reculant un peu, les mains caressant ses cuisses alors qu'il se trouve être appuyé sur ses talons.

Finalement, il pose son regard en lui. Car Corentin, lui, était bel et bien en train de le fixer. Il se mord la lèvre, son visage prenant une teinte rouge, d’autant plus visible au vu de sa peau halé. C’était sans doute la gêne, oui. Toujours gênant. Cependant, il sourit. Parce que ça s’est fait incroyablement rapidement. Il s’était plus ou moins juré abstinence. Parce qu’il n’était plus là.

… Je savais que je n’en étais pas capable, tu sais.

Désolé, Drew.

Il ferme alors les yeux, quelques instants. Oui, il avait faillit à sa promesse. Quelle idée de l’avoir faite, après tout ? Même avec la meilleure volonté du monde, il n’y arriverait pas. Ses ongles effleurant avec douceur la surface de son crâne. Envoûtant. Il refusait que quiconque touche ses cheveux. Sauf Drew, et à présent lui. C’était si agréable.

Mais ses yeux ne se rouvrent pas. Le froissement de vêtement cesse de subsister. Mais il le doit. Il sent la prise sur ses cheveux s’accentuer, douce, mais suffisante pour qu’il comprenne ce qui se passe. Alors, il laisse ses pupilles affronter la réalité. Ses lèvres. Une vague déferlante. Un frisson, intense parcourt son corps entier, n’épargnant aucune parcelles de sa peau. Bon sang…

C’était chaud, pour ne pas dire bouillant. Malgré tout, ce n’était pas désagréable. Il pose son regard quelques instants sur sa virilité, le coeur battant à tout rompre. Puis, ses yeux rejoignent les siens. Il le fixe, intensément. Mais… Mais j’hésite. J’ignore si ce qu’on fait est bien.
Depuis quand est-ce je me soucie de ça…? Je ne sais pas.

C’est.
C’est bizarre.
Mais je refuse.
Je refuse de me laisser abattre par un foutu instinct.
Parce que je suis plus puissant que ça.

Alors, doucement, sa langue quitte sa bouche pour se poser sur son entrejambe. Il lui caresse doucement une cuisse d’une de ses mains, allant entourer les doigts de l’autre autour de son nouveau jouet.

Il pose quelques baisers dessus, griffant doucement sa cuisse. Et il laisse sa langue recouvrir chaque parcelles de sa peau. Lent. Il se veut être lent. Pour être toujours plus désiré, qu’il ait toujours plus envie de lui. Vil. Un dernier baisé posé sur son entrejambe. Et il le fixe alors, reprenant discrètement sa respiration. Le désir grimpe aussi de mon côté, tu sais... Mais…

Il se rapproche, son souffle heurtant sa peau. Et ses yeux le quittent, se ferment même alors qu’il prend sa virilité en bouche. Doucement. Pas pour le faire languir, simplement pour aller à son rythme. Il laisse la pression de ses lèvres s’accentuer, l’emprisonnant alors totalement. Ressens cette sensation du plus profond de ton être, Corentin.

Et les caresses sur sa cuisse cessent. Il s’en va simplement chercher une de ses mains, entremêlant ses doigts aux siens. C’est avec lenteur et délicatesse qu’il exécute ses va-et-vient ouvrant de temps à autre ses yeux pour lui jeter des regards emplis d’envie et d’ardeur. Sois mien, Corentin. Je suis tellement mieux que ces gens insignifiant et si hypocrites. Oublie les toutes, Crystal, Selphie, Sarah.

Il n’y a que moi qui compte.

Et pourtant, il ne l’aimait pas. Du moins, il n’avait pas l’impression d’avoir de sentiments. Est-ce normal ? Son amour propre baisse d’un cran. Je me retrouve entre les jambes d’un garçon sans l’aimer…? Réellement ? Je pense valoir mieux que ça.
Il doit y avoir quelque chose, même infime, sans doute.

Et enfin, il décide de passer d’un cran à un autre, accélérant alors ses mouvements. Tout. Le bout de sa langue ne cesse de se divertir en s’amusant à taquiner son entrejambe alors que ses lèvres, elles, vicieuses, s'occupent de serrer et desserrer la pression qui l'entoure.

Regard.
Je veux te faire connaître l’orgasme, Corentin.



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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockMar 10 Déc 2013 - 21:08



freedom

Regards. Mon coeur bat de plus en plus vite, de plus en plus fort. Je ne sais jamais à quoi m’attendre avec lui. Alors je le dévore des yeux, observant la moindre de ses réactions. Mais aussi parce-que le regarder, tout simplement, me fascine. Il n’est pas beau. Il est envoûtant. Charismatique. Intimidant. Intriguant. Obsessionnel. Mes yeux s’écarquillent légèrement alors qu’il s’approche. Et à chaque centimètre de plus, j’inspire plus fort. Je ne réalise pas. Je n’y arrive pas. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas rée...

Noir. Mes paupières sont lourdement tombées sur mes yeux, alors que mon corps n’a fait plus qu’un avec les murs sur lesquels il est appuyé. Frissons. Plus aucun muscle ne me répond, tandis que ma lèvre s’est réfugiée entre mes dents.

Et sa langue glisse. Et ses lèvres embrassent. J’entrouvre un oeil, ôse le baisser sur lui; il me fixe. Je cille, littéralement apeuré. Parce-que je comprend dans ce regard l’étendue de ce qu’il est capable de faire. J’en frissonne.

Ses doigts glissent sur mon intimité. Les premiers doigts étrangers y touchant. Pour la première fois, ce n’est pas moi-même qui me donne du plaisir. Quelqu’un est en train de m’en donner. Quelqu’un m’accorde assez d'intérêt, a assez d’attirance pour moi pour faire cela. Je le regarde de nouveau, et il ferme les yeux. Je connais la suite.

Mon corps se cambre. Électrique. Je la sens dans sa bouche. Je me mord la lèvre. Il exerce des vas et vient, tandis que ma main se plaque sur le mur avec force, au dessus de ma tête, levée. Chaud. Humide. Ma main se crispe dans ses cheveux, mais il vient la saisir quelques secondes après, ce qui me fait baisser les yeux sur lui, alors qu’il l’enlace de la sienne. Il est doux. Il est tendre. Il est rassurant. Mais dans ses yeux, je lis la plus grande détermination. Comme un avertissement. Je comprend qu’après cela, je serais sien.

J’ai intérêt à l’être.

Accélération. Je déglutis difficilement, essayant de ne pas trop me laisser aller - comme si c’était possible. Tu parles. Le rythme s’accélère, mais pas seulement. C’est plus intense. Beaucoup plus intense.

Un gémissement m’échappe. Je me crispe, mes lèvres s’entrouvrent, mes sourcils se courbent, ma main empoigne la sienne avec plus de force tandis que la seconde vient se plaquer sur son épaule, la griffant. Plaisir. Plaisir. Plus. Plus. Je gémis de nouveau, sans plus aucune retenue; je n’ai plus une quelconque fierté à prouver. Il a laissé tomber la sienne pour mon plaisir, je peux faire de même. Alors je me laisse aller, mon corps se crispant et se détendant à la fois, ma voix gémissant dans un plaisir sans non, mes yeux clairsemés de lueurs. Tentation. Désir. Plaisir.

Le dos courbé, ma main désormais agrippée dans mes cheveux, je bouge mon bassin lentement, accompagnant son mouvement, mon autre main ayant quitté sa main empoigner ses cheveux de nouveaux, accompagnant également son rythme. Je me mord les joues, ferme les yeux avec force. C’est trop. Beaucoup trop.

Plus. Plus. Plus. Plus vite, plus fort, plus profond. J’étouffe un cri, amenant ma seconde main sur son visage, la plaquant doucement sur sa mâchoire, alors que j’accentue le mouvement de mon bassin. Je ne peux pas. Je ne peux pas me contenter  de ça comme préliminaire, je ne peux pas résister à la tentation de me mener jusqu’au bout. C’est bien trop bon, et j’en veux plus, plus. Je griffe sa joue, légèrement penché en avant, me mordant avec force la lèvre, yeux mi-clos, gémissant avec force. Plus. Plus. Plus.

Échappée. Je me dégage rapidement de ses lèvres, évitant qu’il ne subisse ça en pleine bouche, mais c’est très rapide et mon liquide coule sur son torse. Je laisse s’échapper un râle, un souffle, et me laisse tomber contre le mur, yeux clos, frémissant, des spasmes s’emparant de mon corps. Je me mord la lèvre, sourcils courbés, haletant. C’était bon. C’était beaucoup trop bon. Mon corps entier suinte de plaisir. Mon torse se soulève au rythme de ma respiration rapide. Et après quelques secondes, sentant mon membre vidé, épuisé, j’ouvre les yeux, posant mon regard sur Anshu.

... Mon tour est terminé. Et je sais ce qui m’attend, désormais. Je déglutis.

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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockMar 10 Déc 2013 - 22:51
Lust

Gémissements. Ses gémissements, à lui. Soupirs. Il garde les yeux clos, s’attelant à sa tâche. Reste silencieux, l’écoutant d’une oreille attentive accentuer ses plaintes de plaisir qui s’échappent de ses lèvres. Mais de son côté aussi, son coeur bat, avec fureur même. La pression est insoutenable. C’est gênant, mais aussi tellement plaisant.

Il griffe sa joue. Légère grimace. Ouvre les yeux, le fixant alors. Désir. Il grimpe. Et c’est de sa faute, ça. Le fait qu’il laisse son plaisir envahir la pièce. Son corps. Ses lèvres. Son sexe.
Tout ça…
Tout ça, c’était trop.

Corentin ne lui disait rien. Il sentait son entrejambe trésaillir dans sa bouche - mais il ne parvenait pas à désceller le moindre indice. Et soutenir son regard en lui jusqu’à ce que son visage se manifeste était trop dur. C’était tellement plus gênant qu’on le pensait, d’un côté. Alors il se fie à ses gémissements. Et…

Et ses lèvres le quittent. … Était-ce…? Il ferme instinctivement les yeux, sentant quelque chose d’étrange et de chaud couler le long de son torse. Il savait très bien ce que c’était, diable que oui. Alors il les rouvre lentement, baissant son regard sur lui-même, quelques instants. Silence. Seul sa respiration saccadée recouvre la pièce, à présent. Hm.

Je sais qu’il m’observe. Il sait qu’il va être soumit, soumit à mon désir. Et un sourire, victorieux étire alors ses lèvres. Passant ses lèvres sous son avant bras, il se redresse, lentement. Satisfait…? C’était bon ?

Sourire. Il lui saisit alors la main, l’attirant en dehors de la pièce. Son pas qui était si lent auparavant s'accéléra alors rapidement. On avait dit que le plaisir n’attendait pas. Et oui, il n’attend pas. Viens.

Lit. Il le jette presque dessus, sans nulle délicatesse. L’allonge, allant l’embrasser avec envie, se plaçant au dessus de lui. Puis, il le regarde, rompant délicatement le baiser. Caresse son corps avec douceur, glissant lentement ses doigts sur son cou, son torse, allant par la suite effleurer doucement ses cuisses qu’il écarte de ses mains.

Un doigt à sa bouche. Salive. Il ne cesse de le regarder, un fin sourire aux lèvres. Plus d’arrogance, rien. De l’envie, du désir, tentant même d’être rassurant. Et doucement, son index se glisse alors lentement en lui. Boum. Ses yeux ne lui laissent pas une seule seconde de répit. Je veux connaître toutes tes expressions faciales. Je veux tout savoir.

Il reste immobile, de longues secondes. Je suis trop gentil avec lui. Pourquoi aller chercher la douceur…?
Parce que je ne suis pas Drew. Même si je peux paraître brut, je ne le suis pas. Et en ce moment même, Corentin en subit les frais.

Alors, il laisse son doigt s’onduler en lui. Lenteur. Il se mord la joue, l’observant. De son autre main, il caresse sa cuisse, glissant ses doigts jusqu’à son entrejambe pour l’empoigner délicatement, effectuant par la même occasion quelques vas-et-vient. Le désir. Le désir.
Mais il y avait aussi autre chose, quelque chose qui voulait l’éloigner de ce désir. C’était désagréable. Mais… Mais peu importe. ‘tain.

Restant quelques minutes sur cette cadence, il accélère d’un cran cette dernière. L’égyptien se penche, embrassant son torse du bout des lèvres. Sourire. Il préférait être tout de même préventif. Le préparer. Il déglutit.

Un deuxième doigt s’ajoute alors en lui. Boum. Ses doigts tente de se séparer de leur douce étreinte - il les écarte alors. Comme pour tenter de libérer le passage. Mais c’est un échec. Rien qu’au toucher, il avait l’air effroyablement étroit. Mais ce n’était rien.

Enfin, son regard quitte le sien pour observer ses mouvements. Il quitte son entrejambe, pinçant alors doucement sa cuisse entre ses doigts. Avait-il bien fermé la porte ? Si quelqu’un rentrait ? C’est vrai, ils avaient tous les clés. Ce n’est rien. Se mettre dans le crâne que personne ne rentrera, se mettre dans le crâne que.. Mais après ? Après ? Comment est-ce que ça va se passer ? Bon dieu. Doucement, il secoue la tête - comme pour chasser les mauvaises pensées.

Et il retire ses doigts, les portant à sa bouche pour passer sa langue dessus. Un soupire. Il se redresse, dénouant le noeud qui voilait son bassin depuis tant de temps. Silence. Et il se glisse entre ses jambes sans entrer en lui, glissant jusqu’à son visage pour l’embrasser. … Inutile de te demander si tu es prêt, je suppose… Alors, il se redresse, déglutissant. Agrippe ses cuisses entre ses doigts, les relevant légèrement. Un regard.
… Je suppose que ça va aller.

Comme s’il avait affaire à une pièce extrêmement fragile, il entre avec lenteur en lui. Il s’agrippe la lèvre, baissant allant subitement la tête. Muscles. Crispés. Plaisir. Chaque millimètres en lui lui apportait une sensation intense. Son souffle se fait presque bruyant. Il ferme violemment les yeux. Cette sensation lui était familière. Aleksander. Mais ça paraissait plus étrange, plus… plus agréable.

C’est seulement une fois totalement immiscé en lui qu’il lève la tête en sa direction, les yeux entre ouverts. Ses ongles se plantent sans retenue dans ses cuisses. Il ouvre à peine les lèvres, un gémissement s’échappant de ces dernières. Ôtant une main de ses cuisses, il se passe une main dans ses cheveux, cambrant le dos. Hmn… C-Cor…en… Et il ferme la bouche, se contentant de ça, à peine capable de plus. Et le sourire reprend place - et cette fois-là, il paraît bien moqueur, victorieux, supérieur.



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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockMer 11 Déc 2013 - 0:33





flamme



« Satisfait…? C’était bon ? » Je déglutis, reprenant difficilement mon souffle. Je baisse les yeux, je n’ai pas envie de lui répondre. Parce-que j’ai honte, parce-que le désir passé, je suis assailli de sentiments en tout genre. Le bon, le mauvais, le bien, le mal. Où est-ce que je suis, qu’est-ce que je fais, qui est-il, comment suis-je arrivé là.

C’est comme un violent retour à la réalité, une fois la transe passée.

Mais je n’ai pas le temps de m’en remettre. Car déja, il m’attire hors de la salle de bain. Je sais pourquoi. Non, je ne veux pas. Un violent frisson me parcoure alors qu’il me traîne, me pousse dans le lit; et totalement pétrifié par ce qui est en train de se passer, je ne bouge pas, mes muscles refusant catégoriquement d’obéir à la détresse de mon cerveau. Il sait, il sait à chaque instant ce que je ressens. Trop émotionnel. Trop expressif. Je suis bien pire qu’un livre ouvert; mais alors que, nu comme un vers, je me recroqueville, il me vole un baiser, caresse mon corps crispé, s’empare de mes cuisses, que je serre, inutilement, car il parvient à les ouvrir sans mal. Stop, Anshu. Je ne veux plus, stop. Il se lèche les doigts, le regard doux. Je meurs d’envie de lui demander d’arrêter, mais les mots ne sortent pas. Je suis devenu muet. Comme si je ne pouvais plus parler. Comme si je n’avais pas le droit de lui demander d’arrêter. Et c’est le cas. Donnant donnant. Même si, aujourd’hui, je donne bien plus que je ne reçois.

J’écarquille les yeux, entrouvre les lèvres. Qu’est-ce que... Je rougis violemment, alors que je comprend ce qu’il fait. Je baisse les yeux, honteux, terriblement honteux. Je... Je ne me suis absolument jamais intéressé à la relation entre hommes... Je n’en connais pas les détails... Je... Je ne savais même pas qu’on faisait ça... Je me mord les joues, c’est désagréable, ça ne fait pas mal mais c’est étrange, bien trop étrange, et dégradant... J’ai le visage bouillant, mais ce n’est que la honte qui me brûle. Je ne le regarde pas, comme si cela pouvait forcer la réciproque. Mais je sais que lui me fixe, et j’ai honte, Dieu, qu’est-ce que j’ai honte. Mes bras sont recroquevillés sur mon torse, mes cuisses sont prises de spasmes dûs à la peur. Il a beau me caresser la cuisse de l’autre main, cela ne me calme pas, ne me réconforte pas, ne me détend pas. Et finalement, sa main vient de nouveau titiller mon entre-jambes, qui, déja, reprend vigueur malgré sa très récente chute. Etrange, trop étrange, il y fait naître le plaisir alors qu’ailleurs, l’inconfort me titille. Je sens qu’il glisse un second doigt en moi, et cette fois, c’est douloureux, un peu. Cela n’a pour effet que de me crisper un peu plus, surtout à cet endroit là. Il y bouge, et je n’aime pas du tout ça. Il prépare le chemin. Cette pensée me fait physiquement trembler. Il se retire, je déglutis, ôsant enfin poser les yeux sur lui. Change d’avis. Pitié. Change d’avis. Le draps tombe dévoilant ce qui se cachait de ma vue depuis le début. Mes yeux tombent dessus, ma respiration s’arrête. Vertige. Les atouts des Hommes me paraîssent soudainement bien trop gros, même si Anshu est membré de la façon la plus moyenne qui soit. Ma bouche s’assèche, et il n’y a qu’une seule évidence qui s’impose à mon esprit, alors que j’en oublie tout le reste. Ceci ne peut physiquement pas entrer dans cela. Il vient m’embrasser, mais je le vois plus fondre sur moi comme un aigle royal sur une proie. Menaçant. Terrible. Monstrueux. Je ne répond pas à son baiser. Je ne peux que le regarder, car mon corps entier est court-circuité. Et il a beau être aussi tendre, calme, et rassurant que le début, ça ne marche plus. Plus rien ne peut me rassurer. Je suis pris au piège, et je regrette de tout mon être d’en être arrivé là.

Je pensais être prêt, toute à l’heure. Je n’en suis plus sûr du tout. Et pourtant il continue. Et je le maudis pour ça.

Ses mains glissent sur mes cuisses, mon corps se soulève, vulgaire pantin. Stop. Stop. Stop. Je t’implore. Arrête. Pitié. Mon coeur va exploser.

Ca s’approche. Ca frôle. Ca touche. Ca veut rentrer. Ca pousse. Ca écarte. Ca force.

Ca pénètre. Et ça fait mal.

Il force, et mon bras s’est tendu pour se cramponner au draps. J’ai mal. J’ai mal. J’AI MAL. Mon autre main se ferme, en poing ferme, et je mord ce point, yeux fermement clos, je plante mes dents dans ma chair, avec force, essayant de dépasser par là la douleur qu’il m’inflige.

J’en suis tellement loin. Tellement loin de ce qu’il m’inflige.

La seule lumière de cet acte est que la douleur m’a fait oublier la honte. Je n’ai même plus la force d’avoir honte, tellement il me brise. Et je sens ses vas et vient. Chaque centimètre parcouru, que ce soit dans un sens ou dans l’autre, m’arrache la pire des souffrances.

Brûlure. Je revois le feu exploser à mon visage. Je ressens ma chair brûler. Mes cris. Chaque molécule d’air m’arrachant une douleur sans nom.

Retour au présent. Je rouvre les yeux dans le vide; ils sont humides, je vois légèrement flou. Et ma souffrance continu. Je glisse les yeux vers lui. Je veux l’implorer d’arrêter. Je t’en supplie, c’est horrible. Arrête. Mes yeux glissent sur son corps cambré, ses coups de reins. Il me pénètre. Domination. Fascination. Désir. Mon membre se raidit rapidement à la vue du corps d’Anshu prenant du plaisir en moi. Cette simple vision me donnerait presque...

Du plaisir. Infime. Là, au niveau de mon entre-jambes se réchauffant. Il me pénètre. Plaisir. Souffrance. Paradoxe. Et il baisse les yeux sur moi. Et il se moque. Arrogant, supérieur, victorieux. On ne montre pas de supériorité face à un Bolton. Son regard et son sourire me mettent hors de moi. Me révoltent. Je veux renverser la vapeur. J’ai honte. Je suis soumis. Je m’en rend enfin compte. Et il me le fait comprendre à son regard, à son sourire, et à chaque coup qu’il donne, se glissant en moi. Plus loin. Plus fort. Je fulmine. La rage. La rage à l’état pure, liquide, elle coule dans mes veines. La lave.

Drew ne pouvait pas subir. Il n’aurait jamais subit ça. Rage. Et je mord mon poing plus fort, grimaçant, fermant les yeux, poussant un rugissement de rage.

Un rugissement fort, intense, de rage, de haine, de désir, de plaisir, de souffrance. Et mon corps entier est emporté par ses mouvements, rapides, réguliers. J’ôte mon poing marqué par les crocs du Dragon, et agrippe mes deux mains sur ses cuisses. Griffes du Dragon. J’y plante mes ongles, et plonge dans son regard mes yeux de braise. Je le griffe avec hargne. Je veux lui donner autant de souffrance que ce qu’il m’en donne. Haletant, mes muscles se contractant au rythme de ma respiration, je maintiens dans mes griffes ses cuisses, le brûle, le brûle de mon regard. Et la vision de son corps, de son sexe qui entre et ressort me fait frémir. Non plus de peur, mais de hargne, de souffrance, de désir, et de plaisir.

Mais ce qui me rend le plus dingue... C’est toute cette domination qu’il a.



Fascination.

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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockMer 11 Déc 2013 - 14:40
Pleasure

Lents mouvements. Vague de bien-être. Il pose son regard sur lui.
Il... avait mal ? Réellement ? Quel idiot, Anshu. Bien sur qu'il a mal. Ça se voit sur son visage, sur son corps... Et rien que cette vision irait presque lui arracher son désir. Il se mord la lèvre, ne sachant trop quoi faire.
J'aime faire souffrir. Mais ça... Bizarrement, ça me met plus mal à l'aise qu'autre chose. Boule au ventre. Il ferme les yeux pour effacer cette vision. Et les gémissements qu'il pousse n'ont pas l'air d'exprimer son plaisir. Plus sa douleur.

Cependant, je ne m'arrêtererai pas. C'est égoïste, c'est peut-être même méchant. Mais c'est normal que ce soit douloureux après tout, il n'allait pas ressentir du plaisir de suite. Alors il devait s'y habituer, simplement.
Facile de dire ça, Anshu.

...Mais je ressens tellement, tellement de plaisir. Je ne me stopperais pas. Il se passe la langue sur les lèvres, se délectant de chaque allés et venus en lui. Haletant. Transpirant. C'est si agréable.
Et il se crispe. Ses ongles, sur sa peau. Fureur. Il ressent là de la douleur, pure et dure. Une grimace. Un grognement. Douleur. Mais il ne dit rien et se contente de le fixer, gardant sa fierté. Il le laisse lacérer sa peau. Sourire, carnassier. C'était tellement divin. Autant les sensation que l'impression. Il le domine, de toutes parts.
Jamais je n'aurais fait ça avec Drew. Et là, je fais ça, avec lui. C'est un Bolton. Je suis terriblement fier. Alors il se mord la lèvre, oubliant presque la douleur que Corentin lui procurait. Car il a presque l'habitude d'avoir mal, alors ce n'est pas ça qui va le déstabiliser, ah ça non.

Ses mains quitte ses cuisses, allant saisir ses poignets qu'il arrache et qu'il écarte, les plaquant brutalement sur le matelas. Son visage. Il se penche, allant l'embrasser. Un simple baiser, comme s'il l'avait fait par réflexe.
Gémissements. Ses pupilles glissent sur son corps. Lèvre mordue. Son entrejambe, s'agitant presque au rythme de ses mouvements. Soupirs. Passant tout d'abord sa propre langue sur ses lèvres, il vint par la suite lâcher un de ses poignets pour caresser sa joue de ses doigts. Et il en glisse un dans sa bouche, sourire aux lèvres. Quelques secondes, à peine. Il le quitte, passant son doigt mouillé sur son torse, pinçant un de ses bouts de chair présents sur son torse. Le plaisir. C'était bien seul, mais à deux, ça l'était encore mieux, n'est-ce pas ? Et il voulait lui faire ressentir... ce plaisir.

Ses doigts continuent par la suite d'arpenter la douceur de sa peau. Puis, ils effleurent son entrejambe.
Il laisse ses mouvements en lui se faire plus vicieux, plus profonds, plus intenses. Il comprenait tellement le mal de se retenir. Car il fallait que le plaisir se fasse ressentir des deux côtés, et non à sens unique. S'il aurait été si méchant, il n'aurait rien fait de tout ça.
Il agrippe alors son membre, le massant entre sa paume. Son autre main libère alors son poignets. Il la glisse derrière son dos, le soulevant alors d’une main - pas si facilement que ça, c’est vrai - pour le redresser complètement. Plaisir. Tellement. Tellement. Tellement. Tellement de sensations. Tellement d’excitation. C’était envoûtant, c’était hypnotisant… C’était juste trop bon. Si bon qu’il ne pourrait poser de mots sur ce qu’il ressent. Ce plaisir mêlé à cette fine douleur que lui procure les griffures sur ses cuisses. Frénésie.
Et il laisse son membre en paix, allant plutôt caresser ses fesses du bout des doigts, son dos, son omoplates, sa nuque, laissant ses doigts se perdre dans sa chevelure. Le découvrir d’une toute autre façon. Ses mouvements en lui s’accentue alors qu’il accélère la cadence, de brefs gémissements s’échappant de ses lèvres.
Ses bras dans son dos l’attire alors davantage à lui. Possession.
Mine.

Ses dents viennent mordiller la peau de son cou. Et il pose alors ses lèvres dessus, aspirant. Laisser sa trace à l’endroit le plus visible possible. Une fois son travail achevé, il glisse sa langue entre sa mâchoire et son cou, reproduisant la même action encore.

Et ses lèvres quittent son cou pour aller rejoindre les siennes. Envie. Trop d’envie. Sa langue s’en va alors chercher sa jumelle avec conviction. Pourquoi faire preuve d’autant de douceur avec lui ? Cette question tape avec la même force que son coeur contre sa poitrine. Parce que c’était ainsi, simplement. Il voulait lui offrir une première fois digne de ce nom. Qu’il n’ait aucun regrets. Du moins, mis à part celui de s’être fait dominer. J’aurais tellement honte à ta place, Corentin…
Moquerie. Il mordille sa lèvre inférieure, laissant par la suite sa langue regagner son antre, reprenant difficilement sa respiration déjà saccadée par les vagues de plaisir que lui envoyait son membre en Corentin.
Il veut encore plus entrer en lui. Je ne m’en lasserais jamais. J’avais tellement oublié à quel point c’était bon de dominer quelqu’un de la sorte…

Se redressant légèrement, il passe une main sur son visage, glissant ses doigts sur son front avant de dégager ses mèches, attirant alors sa tête en arrière. Et sa langue s’échappe une nouvelle fois pour glisser sur son cou, embrassant sa pomme d’Adam. Sourire. Pas de mots, simplement lui faire comprendre que tout à l’heure, Corentin le dominait, dans la cuisine.

Et pourtant. Là, à l’heure actuelle, c’était Anshu, Anshu Agni Kyô qui lui était supérieur. Tellement jouissif. Tellement tout. Tellement… Rah. C’était plus que divin, même l’eldorado est misérable comparé à ce qu’il ressentait actuellement. Même la haine qu’il portait pour Drew était… était plus faible que ce qu’il ressentait. C’était indescriptible.

Et il le lâche, l’observant ardemment. Dominateur, il embrasse son épaule, la mordillant par la suite. Et finalement, quelques mots s’échappent de sa bouche, y laissant place une voix presque rouillée par le plaisir, entrecoupée de gémissements, et presque par un semblant de rire.
…e-espèce d’im..bécile…




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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockMer 11 Déc 2013 - 16:34


where is domination now ?



Prisonnier. Mes poignets s’abattent de part et d’autre de mon visage, avec force, alors que mon corps se plie, se courbe sous sa force tandis qu’il glisse ses lèvres jusqu’aux miennes. Inconfort. Mes jambes, de part et d’autre de lui, sont hautes, et ses mouvements en moi me font basculer un peu plus dans l’inconfort. Alors je me cambre, soulevant le bas de mon dos pour entourer son corps avec mes jambes, les croisant derrière ses reins. Quand à son baiser, je le capture avec hargne, comme par envie de le dévorer.

Je ne suis pas vaincu.

Haletant, concentrant mon regard dans le sien pour entretenir la rage qui bouillonne en moi, je me force à résister à cette douleur. Résiste. Résiste. Je fixe également ses yeux, parce-que regarder son corps m’excite. Aussi étrange que cela puisse paraître, c’est comme si je ne voulais pas prendre de plaisir. Fierté. La fierté de lui montrer qu’il ne me donne aucun plaisir. Qu’il ne domine pas totalement, que je suis insensible. Paradoxe, car le plaisir me ferait peut-être oublier la douleur. Mais je me sens tellement inférieur, tellement soumis, ça m’est tellement insupportable que je ne veux pas prendre de plaisir dans cette soumission. Je ne veux pas lui accorder cette fierté. Et il l’a compris. Son doigt s'immisce dans ma bouche, de force. Regard de braise. Il veut jouer ? Alors jouons. Je fais moi même glisser mes lèvres sur son doigt, dans un mouvement régulier, rapide, ma langue jouant avec. Exactement comme il me faisait dans la salle de bain. Défi. Il force mes lèvres ? Je lui renvoi son désir en pleine face. Et je l’excite davantage. C’est comme si c’était victoire à qui donnera le plus de plaisir à l’autre. Et si toute à l’heure il était largement gagnant, je sais que je lui, actuellement. Je le vois à son visage, ses traits qui s’étirent, ses muscles qui se crispent, son bassin qui reviens, reviens sensuel et brûlant de désir. Je lis le plaisir dans ses yeux. Et je l’entend, à travers sa voix s’échappant entre deux souffles. Et aussi soumis que je sois, je me considère comme gagnant à cet instant. Parce-que je lui inflige du plaisir. Et je sais que sa fierté en prend un coup. Moi, le moins que rien à la cicatrice répugnante. Je te suis soumis, mais tu m’es soumis dans le plaisir. Tu es victime du plaisir que tu viens capturer.

Je comprend alors qu’il n’est pas question que de position. Je comprend que je peux encore dominer. Je comprend qu’il peut-être esclave de son plaisir. Soumis. Je commence à comprendre les choses, une autre vision, toute autre. Dans la salle de bain, je n’étais pas dominant. C’est lui qui l’était.

Le dominant est celui qui a le pouvoir de rendre l’autre dingue de lui.

Il empoigne mon sexe. Court-circuit. Je gémis d’un plaisir inattendu, car le geste et soudain, mais aussi, parce-que mon plaisir vient de plusieurs endroits. Non. Je ne veux pas me soumettre au plaisir. Je ne veux pas lui donner cette fierté. Mon corps est soulevé par son impulsion, mon bras, puissant, appuyé sur le matelas, mon genoux, mon pieds y prennent appui, tandis que mon autre main vient écorcher, doucement son dos. Je garde mon corps immobile, toujours dans la retenue. Ne pas lui faire ce plaisir. Faire semblant de ne pas aimer, malgré mes soupirs, ma lèvre mordue, et mes doigts se crispant dans son dos. « Gnnn. » J’empoigne ses cheveux avec force, essayant d’ôter son visage de mon cou alors qu’il me vampirise. Non. Arrête. Pas de marque. Je serre les dents avec violence. Il fait exprès. Il veut que tout le monde voit. Que tout le monde comprenne. Il recommence, je lui tire les cheveux, fulminant. Il accentue les coups en moi en guise de réponse, me faisant lâcher prise dans des gémissements que je ne peux retenir. Je le hais. Baiser. Désir ardent. Plaisir intense. C’est trop. Ses coups de reins contre mon fessier, son membre en moi, m’arrachant douleur autant qu’il me donne plaisir, et son baiser, enflammé. Je sombre. Je sombre dans le plaisir, et ça se voit de plus en plus. Et entre deux baisers, mon souffle est gémissement. Et je me retiens. Je me retiens ardemment d’en demander plus. Mais j’en veux plus. Donne m’en plus.

« …e-espèce d’im..bécile… »
« Ferme ta gueule. »

Je le pousse avec une grande force en arrière, si bien qu’il tombe à la renverse sur le matelas, le contact se rompant même entre nos corps, totalement. Je lis la surpise dans ses yeux. Mais autre chose aussi. Il ne s’y attendait pas. Il me croyait faible. Il pensait avoir une emprise totale sur moi. Mais ma force brute vient de lui montrer de quoi je suis capable. Mes yeux glissent sur son corps, avec envie, alors qu’à bout de souffle, un sourire carnassier se dessine sur mes lèvres. Je replonge mon regard dans le sien. Je pourrais, Anshu. Je pourrais m’emparer de toi. A genoux, je tombe à quatre pattes, avançant jusqu’à son visage. Un baiser. Cette fois, c’est ma langue qui vient chercher la sienne.

Et c’est mon corps qui vient chercher le sien. Je m’assied sur son entre-jambes, faisant moi-même pénétrer son sexe en moi, le dominant désormais de toute ma hauteur. Je le fixe.

Le dominant est celui qui a le pouvoir de rendre l’autre dingue de lui.

Alors, enfin, mon corps bouge. J’ondule, doucement, serrant les dents face à la douleur que je m’inflige. Je le fixe, enflamme nos regards, toujours armé de ce sourire. Je saisie ses mains. Je glisse l’une d’elle jusqu’à mes lèvres. Et je prend en bouche deux de ses doigts. Je suce, brûlant toujours son regard du mien, tandis que l’autre main guide la sienne vers mon membre. Je l’empoigne avec ses doigts, et enlace ma main autour, le forçant à me donner plus de plaisir. Et j’ondule mon corps musclé, créant moi-même les vas et vient. Je dégage sa main de mes lèvres, posa la mienne sur son torse, ondulant lentement, sensuellement, mais finissant mon geste par un accoup de puissance, à chaque fois. Et je ferme les yeux, penche ma tête en arrière. Ma main laisse la sienne autonome sur mon membre, et vient se glisser dans mes cheveux. Puis sur mon propre torse, où je caresse la ligne de chaque muscle, ayant en tête l’expression qu’il a eu en le découvrant, plus tôt. Et je le fais me désirer d’avantage. Parce-que j’ai compris que je pouvais le dominer comme ça.

Tu veux ma fierté ? Ma virginité ? Ma soumission ? Bien. Moi je prend ton coeur, Anshu.

Je gémis. Volontairement. Je ne me retiens plus. Je laisse ma voix gagner en puissance, naturelle, libre. Et puis, ma main quitte son torse, et je viens m’appuyer en arrière, laissant tomber ma tête à la renverse, laissant mon corps onduler entièrement jusqu’à la source de plaisir : lui. Chaque muscle de mon torse frémit. Ma voix chargée de plaisir retentit dans la cabane sans retenu. Mes mouvements de bassin sont lents mais puissants, profonds. J’accélère. Encore. Encore. Douce montée en puissance et en rapidité. Intense. Plus intense. Et je ralentis. Faire durer. Encore. Que ça ne s’arrête jamais.

Jamais.

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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockMer 11 Déc 2013 - 18:38
i refuse

Ferme ta gueule.
Docile, il obéit. Mais il sent ses mains sur son torse, le poussant avec force en arrière, contre le matelas. Surprise. Stupéfaction. Oh…? Il s’appuie sur ses coudes, l’observant, curieux de savoir ce qu’il peut faire. Ses lèvres. Ce sourire.
C’était tellement rageant. Ces Bolton… Ne s’avoueraient jamais vaincus. Jamais. Mais pourquoi ? Trop de fierté, excédents de fierté, oui. Ils veulent toujours repartir vainqueurs.

Il serre les dents, l’observant s’avancer jusqu’à lui, pour… pour aller chercher ses lèvres, sa langue. Je pense qu’il ne cessera pas de me surprendre… Ça me rendrait presque dingue. Non, il me rend dingue, c’est aussi simple que cela.

Et cette fois-là, c’est lui qui prend l’initiative. Frisson. Diable que c’est enivrant. Diable que c’est sublime. Un sourire étire son visage - jusqu’à ce qu’il observe le sien. Encore ce sourire ? Il fronce les sourcils, furieux. La hauteur ne te suffit pas, Corentin ? Il est comme lui. Il est vil, il est rusé. C’est déconcertant.



Mais c’est aussi effroyablement excitant. Le voir se mouvoir de la sorte. Et il prend ses mains. Que va-t-il faire, bon dieu…? Mon dieu. Mon dieu. Mes. Doigts. Dans sa bouche. Anh. Étrangement, c’est la gêne qui s’empare de lui, à l’heure actuelle. Alors il ferme les yeux, fortement, les lèvres entre-ouvertes, ces dernières laissant ses gémissements s’enfuir. Et il les rouvre subitement, sentant son autre main être saisie.



Je n’en peux plus. Il m’excite. J’ai envie de lui, je le veux. Son être, son corps, son âme. Je garde son coeur pour plus tard, parce que pour l’instant… Il ne m’intéresse pas spécialement. Si je continue de penser à ce genre de choses, je vais oublier le plaisir qu’il me procure, qu’on se procure. Parce que oui, derrière ce visage et ce corps crispé, je sais très bien ce qu’il ressent. Son corps trahit. Je ne comprend foutrement pas pourquoi il cherche à cacher son plaisir.

Son entrejambe, chaud, bouillonnant. C’était lui, le principal traître, dans l’histoire. Lentement, il se passe la langue sur les lèvres. Et il garde sa main immobile, le laissant amorcer le mouvement des deux côtés avec ses vas-et-vient.

Et il l’observe, haletant, l’accompagnant dans ses mouvements de son bassin. Glisse ses yeux sur son corps, suant, musclé, crispé. Bon dieu. Il le faisait exprès.

Diable qu’il le faisait exprès.

A chaque mouvements, j’avais l’impression qu’il descellait chaque secret en moi. Qu’il ôtait tout, et qu’il s’en servait comme arme.
Merde, je m’en fiche. Qu’il lise en moi, qu’il me domine, qu’il fasse ce qui lui plaît. On est têtus tous les deux, alors ça va être une mince affaire. Et finalement, il sourit. Un large sourire. Ferme ses yeux, l’écoutant libérer son plaisir.

Et il le faisait encore exprès.

Exprès de m’exciter ainsi, exprès de faire tout ça. Et ça m’énerve. Il m’énerve. Mes forces m’abandonnent, me concentrant sur le plaisir que je reçois au niveau de mon entrejambe.

Gémissements plus rudes. Il en a même presque du mal à respirer, presque du mal à rester appuyé sur ses coudes. Ça s’intensifie. Ça devient plus rapide, plus chaud, plus… Ah, mon dieu.

Il rouvre ses iris. Regard. Et il lui saisit alors une main, la tendant en sa direction. Pose un baiser sur le plat de sa main, remontant jusqu’à son avant bras, y mêlant sa langue. Et il se redresse, à chaque parcelles franchies. Car oui, il aimait ça. Mais cette position lui était que trop… humiliante ? S’il dominait, c’était pour dominer, dans tous les sens possibles. Alors… Alors c’était intolérable.

Il se redresse complètement, allant à son tour le pousser en arrière avec plus de douceur, laissant son dos heurter contre le matelas. Mais il ne s’arrête pas à là. Il s’en va même le retourner, le forçant alors à se mettre à quatre pattes, son membre toujours en lui.

Au fond, Drew avait raison.

Extase. Il s’arrête, immobile. Fixe son dos. C’est mieux, nettement mieux. Il n’aura pas à supporter son regard ardent, pas à supporter la sueur coulant à vue d’oeil sur son torse… C’était.. mieux.

Et les mouvements reprennent, plus lentement. Parce que les sensations sont loin d’être les même. Il ne faisait presque que ça pour son plaisir personnel, pour avoir le plaisir de la domination - et surtout les sensations que cette position pouvait procurer. C’était égoïste, et là, contrairement à tout à l’heure, il s’en fichait éperdument.

Moi, moi, moi. Si tu prends du plaisir, tant mieux, si tu n’en prend pas, tant pis. Et c’est à son tour de sourire. Il se penche en avant, embrassant son épaule, une main glissant sur sa cuisse. Et il le griffe, violemment. Plante ses ongles en lui, sans retenue. Les rôles s’inversent toujours. Mais cette fois-ci, je vais défendre ma place, et ce, comme jamais.

Ses allés et venus se font alors plus rapides, plus profonds, intenses. Il mord son épaule. Sa main libre se glisse devant lui, allant caresser son torse du bout des doigts, pour aller retrouver son membre et l’enserrer dans la prison que forme sa main. Et les mouvements furent, des deux côtés.

C’est divin. Il lâche son épaule, y laissant une marque. Son front se dépose sur son dos alors que ses gémissements se font plus puissant, entremêlant son plaisir au sien. C’était sublime, c’était. Argh. Vraiment. Je ne sais pas combien de fois je vais pouvoir le dire. Combien de fois je vais le penser, combien de fois je vais pouvoir laisser mes gémissements exprimer mon excitation.

Et c’est de trop. Quelques picotements au niveau de son bas-ventre, une sensation étrange. Non. Le rythme ralentit, rien qu’un peu. Non. Je ne veux pas que ça s’arrête. Je veux continuer, encore et encore.

Mais je le sais que ce n’est pas possible, au fond de moi. Je sais que mon excitation et mon désir est tel que ça va bientôt se terminer. Mais je tente d’y remédier, en ouvrant les yeux, tout d’abord. Me mordant furieusement la lèvre, comme pour envoyer des décharges à mon corps en stipulant que : N.O.N. Je refuse de jouir ! Oui, il n’est pas encore temps !

En parlant de ça, ça fait combien de temps que nous nous abandonnons à la luxure, depuis tout à l’heure ? Oh et puis merde, pourquoi vouloir changer de sujet pour éviter l’inévitable ? Il se contracte, haletant bruyamment, ses gémissements se transformant peu à peu en de puissants râles.

Et il déserre les dents.

… Je… Je me sens venir…
Ah, merde, j’ai dit ça. Tch. Et comme si la chaleur ne suffisait pas, une autre bouffée s’empare de mon visage. Sa main quitte sa cuisse afin de se passer sur son torse, l’entourant de son bras. Étreinte chaleureuse, possessive, signifiant bien concrètement qu’après ça, il refusera catégoriquement qu’il offre son corps à autrui. Crystal, va te faire foutre. … Sarah aussi, tiens. Plus rien ne compte.

Ce qui compte, là, c’est lui, moi, nous, notre désir, notre plaisir.




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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockMer 11 Déc 2013 - 20:19




insane



Je fais l’amour.

Mon corps, au dessus du sien, vole. Il s’épanoui, comme jamais. Je vole. Les vagues de plaisir, électriques, déferlent dans tout mon être. Pénètrent mon âme. Et, grâce au plaisir, à la souffrance, et au désir, je me sens vivant. Plus que jamais. Respire. Je sens chaque muscle vivre, chaque veine diffuser mon sang, bouillant. J'entends ma propre voix, exprimant tout ce que je ressens. Toutes ces choses, dans se simples gémissements. J’exulte.

Ces quelques minutes sur lui m’ont permises de contrôler la situation. Imposer mon rythme. Ne plus subir, mais donner. Mon regard sur son visage, alors que toujours courbé en arrière, je sens l’effet que je lui fais. Que mon corps lui fait.

Tu as effacé ma cicatrice, Anshu.

Je me penche au dessus de lui, poursuivant toujours mes mouvements de reins, allant toujours chercher cette sensation étrange, entre douleur et jouissance. Si j’avais seulement imaginé qu’il était possible de ressentir ça. Je le fixe, désormais sur les coudes, mon nez frôlant le sien, mon regard dans ses prunelles naturelles. Nos voix s’enlassent, douces, nos corps ne font qu’un.

Tu m’a libéré, Anshu.

Heureux. Qu’est-ce que cette douleur, lorsqu’on partage un moment si intense ? Lorsque quelqu’un vous offre ça, rien qu’à vous, rien qu’à moi. Moi. Je lui souris. Ca m’échappe. Parce-que, sur lui, ma rage s’est envolée. J’ai eu la sensation de ne plus être un faible. D’être son égal. De lui donner autant que je reçois. De lui prendre autant que je donne. Egal à égal. Ca a apaisé ma colère, et j’ai pu ressentir plus de plaisir que de douleur, du moins, plus d’excitation qu’autre chose. Je me suis senti pousser des ailes. Je me suis senti puissant. Et il l’a comprit.

Mes ailes faiblissent, et je tombe. Mon dos touche le matelas. Il veut se remettre comme au début ? Qu’importe. Je vais profiter, continuer de profiter. Continuer de trouver dans son regard cette chose qui permet à mon corps d’éclore, d’irradier de beauté et de liberté. Parce-que c’est la vue d’Anshu prenant du plaisir qui me permet de tenir le choc. Alors continuons de nous regarder, Anshu. Aide mes ailes à pousser. Je ne suis pas ta propriété. Je suis un homme, un homme libre, un homme qui se défait des chaînes de la timidité, de la honte, et c’est grâce à toi. Grâce à nos regards.

Pivote. Mes ailes se déchirent. Je cille, tente de me retourner; fais moi face, Anshu. ne gâche pas tout. Regarde-moi... J’étouffe un cri, cramponnant avec force le coussin juste au dessus de moi. Je ferme les yeux, sourcils courbés bouche ouverte, bloquant tout son au niveau de ma gorge. Ecroulé, mes coudes me maintiennent difficilement, mon front sur le matelas, je me retiens de crier, alors que je sens mon corps entier chahuté. Violent. Parce-que la position est différente. L’angle est différent. Tout est différent. Sa prise est hargneuse, dure, il s’agrippe, me bouscule, frappe son corps contre le mien. C’est plus profond. Plus brutal. Et la douleur a reprit le pas sur le plaisir.

Mais le désir. Le désir, lui, est plus violent que jamais. Je suis totalement soumis. Mes yeux fixent le matelas : je n’ai même pas le droit de le regarder. Je ne suis qu’une chose, une chose, objet de son plaisir. Sa domination est totale. Et mon désir ne peut-être plus grand. Je veux qu’il aille plus vite, plus fort, plus loin. Pourquoi ? Pourquoi, alors que j’ai mal, j’en veux plus ? Sa main vient sur mon entre-jambes, c’est trop, c’est trop. Je ferme avec force les yeux, pousse de longs râles de plaisir, courbant l’échine. Et il accélère. Et il m’en donne plus, toujours plus. Je pose mon front sur mon avant bras; je suis trempé. Epuisé. Et je me balance d’avant en arrière, comme si la force qu’il y mettait ne suffisait pas. J’accompagne son mouvement, venant moi même enfoncer son sexe plus profondément en moi, entrechoquer nos cuisses, mon fessier sur ses reins, avec plus de force, plus de rapidité. Ce mélange de plaisir, de souffrance et de désir; c’est juste...

Insanity.

«… Je… Je me sens venir… » Je ferme les yeux avec force. Plus vite. Plus loin. « ... Prends-moi plus fort... Anshu...» Murmuré, gémit, je n’ai pas pu retenir cette demande. Non, plus que demande. Je le supplie. Je l’implore. Parce-que j’en veux plus, plus plus, et c’est difficilement supportable. «... Prends-moi... » Les dents serrées, je donne tout ce qu’il me reste d’énergie et de force pour accentuer encore un cran au dessus la rapidité et la force de mes mouvements, tandis que je le sens faire de même.

Plus vite, plus loin, plus fort, plus profond.


Je crie. Tout s’arrête. Nos corps sont aussi crispés l’un que l’autre. Il est allongé sur mon dos, me serre avec force. Il bascule une fois de plus son bassin, tandis que son sexe déverse en moi sa semence.

Et la mienne coule sur le matelas, ma main l’empêchant de remonter sur moi.

Je tremble. Je sens son corps, brûlant, sur le mien, agité de spasmes. Et cette vague de plaisir qui déferle en moi, de haut en bas, de bas en haut, s’insinuant dans chaque infime parcelle de mon corps.

Orgasme partagé.

Je n’ai pas envie qu’il se retire. La sensation est agréable, comme ça, immobile, que ce soit en surface ou à l’intérieur. Des décharges de plaisir continues de m'électriser, à la fois par devant et par derrière. Immobiles, dans notre étreinte. Et puis, les sensations diminuent. Et disparaissent. Souffle. Il se retire. Je m’écroule sur le côté, à bout.


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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockMer 11 Déc 2013 - 21:39
final

Je pourrais mourir dans cette vague de plaisir. Je pourrais mourir, là, maintenant. C’est pas possible. Mourir face à autant d’extase, mourir face à autant d’énergie. Ça doit être la première fois que je me surpasse autant.

Je suis littéralement prisonnier de ce désir. Ses gémissements raisonnent en moi, me font frémir, m’excite - comme si ce n’était pas suffisant. Mais il n’y en aura jamais assez, jamais, jamais. Il n’y a aucunes limites, on ne peut pas atteindre le summum du plaisir.

Et pourtant, je le frôle, là, je l’effleure. Et les mots que Corentin gémit m’encouragent, encore, toujours. Il l’agrippe alors plus fermement, s’exécutant bien sagement, y prenant même un plaisir fou. Pas de violence, de la force, beaucoup de force. Depuis le début, on ne baise pas, non.
On fait l’amour. Et c’est ce qui rend la chose plus agréable encore.

Le summum me touche. Pourquoi est-ce que je me retiens de jouir ? Il serre les dents. Je pourrais très bien me libérer, là. Parce que c’est trop. Mais pourtant, je n’en fait rien, et lui non plus. Faire durer le plaisir. C’est notre objectif commun.

Et notre conscience nous dit à tout les deux que le plaisir a suffisamment duré.
Il a raison.

C’est ça, relâche la pression. Mes muscles se crispent, se tendent, mes yeux se ferment machinalement. Oh oui, je sens plus d’une fois la fin arriver. Et je sens également son corps entre mes bras se crisper, son entrejambe tressaillant.

Un ultime coup de rein, le bouquet final, le coup de grâce, annonçant très clairement la fin. Gémissement, intense. Frissons extrêmes. Jouissance. Tout se mélange pour créer une sensation divine. Et le plaisir jaillit en lui. Le plaisir déborde même, glisse le long de nos cuisses.
Le sien s’écrase subtilement sur le matelas.
...Mon dieu.
C’est terminé.

Il garde les yeux clos, de puissants spasmes s’emparant de lui. Il tremblote, encore toute chose. Respiration saccadée.
J’ai l’impression qu’on me prive d’oxygène. Il respire avec difficulté, le torse contre son dos. Dans quelques secondes, ça sera terminé. Il se retire alors lentement. C’est terminé.

Il se laisse mollement tomber à côté de lui, haletant. E… Je n’arrive même plus à parler. Alors il ferme les yeux, se calmant progressivement. C’était tellement agréable. Sourire. Sa respiration retrouve lentement son court habituel. Il tourne la tête en sa direction.

Et il repose la même question qu’il avait posé à Drew, exactement la même.

Et maintenant…?

C’était primordial. Une réponse, quelconque. Il voulait savoir ce qui allait se passer après, plus tard, pour eux. Absolument tout savoir.



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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockMer 11 Déc 2013 - 22:22





I'm not Drew.




Douceur. Fraîcheur. Mon visage s’enfonce dans le coussin. Tendresse de la caresse du textile sur ma peau. Seul nos souffles continuent de battre l’atmosphère, seules vestiges de... De tout ça. De toute cette énergie. Ces sensations. Ces émotions. Ces actes.

Mes yeux, lourds, se ferment. Je sens mes cuisses trembler, mes nerfs, le bas de mon corps endoloris. Des picotements, à travers chaque parcelle de ma peau. Et mon souffle, toujours. Et puis, petit à petit, le silence. Je me force à garder les yeux ouverts, mais ils deviennent flous, et plusieurs fois, je les rouvre en grand, me rendant compte qu’ils se sont clos. C’est donc ça, la fameuse fatigue des hommes après l’amour ? Je suis épuisé, vidé. Incapable de bouger, de parler, même de penser. Et de nouveaux, mes paupières se font lourdes. Lourdes...


« Et maintenant…? » Réveil. Mes yeux d’ambre s’écarquillent, alors que mon esprit s’éfforce de sortir de sa torpeur. Il faut que je bouge. Analyse. Et maintenant ? ... Réellement, il était en train de demander ça ? A moi ? Je reste allongé sur le côté, dos à lui. J’aurai aimé qu’il me laisse. Qu’il parte. J’ai besoin d’intimité, de solitude. Besoin de me rendre compte, besoin d’assumer. Mais là, de nouveau, les questions m’assaillent, et la gène revient petit à petit. La honte. Mon Dieu... Je revois Anshu dans la salle des miroirs. Lorsque mon sentiment de fascination est apparû. Et puis, chaque fois que je l’ai croisé. Qu’on s’est échangé quelques mots. Et cette fois, lorsqu’il m’a donné mon premier cours. Je l’ai considéré, depuis le départ, comme mon aîné, mon professeur. Une personne que j’admire, qui me semble inaccessible. Comme un de mes professeurs... Mais je le sais là, à côté de moi, et en tête me reviennent tout ce qu’il vient de se passer... Je rougis, me mord l’intérieur de la lèvre. C’est pas possible... Moi ? Comment j’en suis arrivé là, avec lui en plus, mon Dieu... Je me redresse, saisi le draps qui, à la base, était autour de sa taille, et me recouvre entièrement, m’enterrant dans un cocon de tissu, que je remonte jusqu’au dessus de ma tête. Je me cache à plat ventre. Je plonge mon visage dans mon coussin, mes mains en dessous, appuyé sur les coudes, entièrement caché de la vue d’Anshu.

« Houlala... C’est pas vrai... » Voix trainante. Je réalise. Je réalise. Je viens de coucher avec quelqu’un. Un mec. Anshu, celui que tout le monde me dit d’éviter. Mon professeur. Le copain de Drew. Le copain de Drew, bordel. Mon coeur s’accélère, et je reste dans le coussin, ayant du mal à y respirer, continuant de geindre, ma voix étouffée par le coussin. J’ai couché avec Anshu. Il m’a dominé. Il m’a pénétré. Putain, il m’a... Le bas de mon corps, encore douloureux, se crispe, comme si ça pouvait tout annuler, comme par magie. « Oh putaiiiiin... ». Ma transe finie, j’hallucine. De tout ce qui vient de se passer, de tout ce que j’ai fais. De tout ce qu’il m’a... « Oh-put-ain-de-merde... » Mes insultes, en français, je n’arrive pas à les retenir. Elles expriment juste le bordel qu’il y a dans ma tête à cet instant.

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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockMer 11 Déc 2013 - 22:50
regrets ?

La fatigue grimpe. Que c’était crevant. Un sourire. Il ignore même sa présence, mais qu’importe. Il roule sur le ventre, mettant la tête dans ses bras quelques instants, attendant patiemment une quelconque réponse. Si ça se trouve, il s’est endormi. Doucement, il ferme ses yeux.

Et un bruit de draps le ramène à la réalité. Il tourne doucement la tête en sa direction pour le fixer d’un seul oeil. Euh…? Il se cache ? Anshu cligne des yeux, intrigué. Pourquoi ? … Il est tellement similaire aux filles… Il soupire, secouant un peu la tête. Quel idiot. Il était tellement différent que tout à l’heure, que même celui qu’il avait connu avant que ceci entre dans cela et qu’il perde sa virginité.

Non, il paraissait tellement vulnérable. …
C’en était… Repoussant ?

Il serre les dents, chassant ces pensées de sa tête. Et il l’entend parler, dans une langue différente. Bien entendu, il n’avait… strictement rien comprit. C’était bizarre. Il grogne donc, rageux de ne pas avoir pu déchiffrer ses mots. Mais… Vu le ton qu’il avait prit, il n’avait pas l’air heureux.

Et son côté qu’il hait tellement refait rapidement surface. Susceptible, qu’il était. Son coeur se pince - ça se rapproche presque à de la paranoïa. Et il grogne, un léger “hmpf” s’échappant de ses lèvres, voulant clairement lui faire comprendre que ça ne lui avait pas plu.

Et il garde la tête dans ses bras, la lèvre mordue. Une voix frôlant l’aigu pour un ton enfantin. Ça reflète bien sa puérilité. Tu regrettes d’avoir couché avec moi, c’est ça…? Ses sourcils se froncent. Son coeur bat, ahn. C’est douloureux. Tu regrettes ? Il déglutit.
Tu voulais donner ta première fois à Crystal, avoue. … C’est sûr que de le faire avec un homme, c’est moins de fierté. Tu pourras pas raconter ça à tes potes, dire que tu leur a bien défoncé le cul, hein. C’est tellement plus gênant de dire qu’on a couché avec un homme, n’est-ce pas ?

Oh mais calme toi Anshu, relax. Et il se tourne alors sur le côté en grognant, dos à lui, reprenant son calme. C’est lui l’imbécile. Il s’est prêté à la luxure pour sa gueule, et… Il rouvre les yeux. Et vu le ton qu’il emploie, ça lui a sans doute pas si plu que ça. Après tout, on réalise toujours les choses après, jamais pendant ou avant, hein.

Idiot.



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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clockMer 11 Déc 2013 - 23:16





Tsss.

« Tu regrettes d’avoir couché avec moi, c’est ça…? » Je réfléchis. Honnêtement. Est-ce que c’est ça, mon problème ? Est-ce que je regrette ? Non. Non, je ne regrette pas l’acte, ni la personne, ni la façon dont les choses se sont passées. C’était parfait... Même trop parfait... « Tu regrettes ? » Je me mord la lèvre, fronce les traits. Putain, mais. Laisse moi le temps de penser bon sang, laisse moi réaliser, me saute pas à la gorge ! Mon coeur s’accélère, la colère vient à moi; il comprend pas... «Tu voulais donner ta première fois à Crystal, avoue. » Je relève la tête sous mon drap, fronçant le nez. Qu...Quoi ? Mais qu’est-ce qu’il va chercher... Je sors ma tête de ma cachette, tourne mon visage vers lui, qui s’est fouttu de dos, je m’apprête à lui expliquer le peu que j’arrive à saisir mais...

« [bla bla bla] dire que tu leur a bien défoncé le cul [bla bla bla] »
« Mais quoi... ?! »

Je grimace, putain mais qu’est-ce qu’il raconte ? Je m’assoie, me couvrant le bas avec le draps, alors qu’il bougonne dans son coin, comme un gosse. Ce. C’est déroutant, vraiment. Il y a cinq minutes, il me paraissait bien, bien plus adulte. « Mais ferme la... Putain, laisse moi le temps de réaliser merde ! » Je suis en colère, et blessé qu’il le prenne comme ça. J’ai pas besoin de ça, en plus de tout le reste... Raaah, quelle gosse ! Je me tourne face à son dos, assis. « Je... » Je veux pas qu’il croit que j’ai pas aimé, que c’était pas sincère, que je regrette... Rien de tout ça... « Anshu... » Ca me blesse. La simple idée qu’il imagine ça me blesse. « Pour toi c’était ptet pas grand chose... je sais qu’il y a eu Drew, et peut-être d’autres... Mais moi c’est la première fois, je... » Ma voix s’étouffe. Je croise mes jambes devant moi, enfoui ma tête dans mes bras. «... J’suis paumé, comprend le... » Je déglutis. Laisse moi être faible Anshu, ne serait-ce qu’à cet instant... Je suis pas une machine, je suis pas fort, je suis pas Drew... Laisse moi avoir mes faiblesses... « ... N’exige pas de moi que je sois aussi fort que lui. » Je déglutis de nouveau, la gorge nouée. Je vois bien son comportement. Ce qu’il pense. Je me détourne de lui, m’assoie de dos, au bord du lit, pose mes coudes sur mes genoux, la tête entre mes mains. Je suis épuisé. « ... Je suis pas aussi fort. Je suis faible, et je suis humain. Alors si ça te déplaît, si ça te répugne, laisse moi juste partir. » Je me suis montré à lui tel que je suis. J’ai laissé tomber mon masque, quand on le faisait. Il a vu les différentes facettes de ce que je suis. Le fort, le faible, l’émotif, le rageux, le romantique, le passionné. Je me suis montré à lui tel que je suis. « Ne te contente pas de jouer avec moi si tu n’aime pas ce que je suis. » Je souffle. Je l’ai dis. Parce-qu’autant, il peut lui aussi passer pour un gamin faible, mais je sais qu’il peut aussi se montrer bien plus fort. Il m’a parlé de sa possessivité. M’a fait comprendre que je lui appartenais. Mais il n’a pas le droit de me garder juste pour jouer. « Je ne suis pas ton nouveau jouet. » Je me lève, vais à la salle de bain à la recherche de mon pantalon, mes jambes d’une faiblesse déconcertante. Maintenant que j'ai vu ce que c'était que de lui appartenir, je veux aussi qu'il m'appartienne, ou qu'il m'oublie définitivement. Je ne serais pas juste sa chose. J'ai peur, d'être juste sa chose.

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MessageSujet: Re: ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2)   ORDER : if u are capable, hate me. ( /!\ scène yaoi page2) - Page 2 1400359500-clock
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