/!\ YAOI || JIM'S PARTY ~ AFTER WITH VIP YEYE

After is always harder.

Le vide. Le bordel. Les masques traînent à terre, au milieu des confettis, cadavres de bouteilles et autres détritus. Chips écrasées, gobelets. Jim écroulé le dos contre le comptoir, une bouteille à la main tendit difficilement le bras jusqu’à s’étendre par terre pour attraper... “Un striiiing. WTFFF. Ahahaha.” Ok, en v’la une une qui avait passé la soirée à s’amuser dans les toilettes. Il se redressa, pointant son doigt en l’air, collé à son nez, le regard vitreux se posant sur un Morgan dans à peu près le même état. “Mec. Si un gosse naît de cette union, j’le baptise à la vodka. Krr krr krr. Bordel, j’suis sûr que j’peux construire une crèche pour les gamins conçus dans mes soirées, j’deviendrai riiiiche ! Ahah !” Il jeta le string sur la tête de Morgan, se tordant en arrière pour attraper une bouteille. Il en vida le reste dans celle qu’il tenait déja à la main. Puis, il y vida deux gobelets, les plus proches. “Potion magique. C’comme ça qu’ils font dans Harry Potter.” Il remua la bouteille et la porta aux lèvres de Morgan, louchant à moitié. “C’est à toiii.”  Il leva la main, faisant signe au serveur d’apporter tout les restes. En quelques instants, le sol, autour d’eux, était jonché de bouteilles et gobelets aux couleurs diverses, aux goûts variés, plus ou moins remplis. Jim concocta un nouveau mélange, sans réfléchir à quoi qu’ce soit. Il ne réfléchit pas non plus quand Morgan lui déposa une mixture verte entre les mains, et bu, cul sec, toussant, une main sur le bide. “My Gooooooooooood comment ça peut avoir un goût de speeeeerme ?!” Il rit, s’écroulant à moitié sur le blond.

Tout le monde était parti. Ou presque. Il ne restait que quelques VIP, à peu près dans le même état qu’eux, mais occupés à diverses activités pas beaucoup plus glorieuses. Ce soir, ça avait été à la hauteur de ses éspérances. Encore une fois, un sans faute. Encore une fois, une fête... Legendary. Jim se remua doucement, au son de Tokyo Dinner, levant les bras, dansant encore, au ralentit. Le jeu avait fait des heureux, des malheureux. Et oui, c’était bien ça, un jeu. En tout cas, comme à chaque fois, les gens s’en souviendraient. Et c’est tout ce qui comptait. Il était désormais de notoriété publiques que Jim était indétronable, au panthéon des Party Hard.

Mais ce n’était pas son genre, de se la péter pour ça. Non, ce n’était pas un mec arrogant, fier. Non non, même si il faisait des entrées spectaculaires, et prenait BEAUCOUP de place, ce n’était que pour amuser. Que pour le show. Que pour rendre les gens heureux. Ouais, éradiquer la déprime, c’était un peu sa philosophie de vie.

Des souvenirs flous en tête, des sensations plus qu’abstraites, il était là, affalé au sol, ne tenant debout que grâce à Morgan, même si lui même vacillait. Ils parlaient de la soirée, disaient tout, et surtout n’importe quoi. Ils éclataient de rire, se regardaient, taquins, s’embêtaient mutuellement.

“And we danced - ho hooooo
and we cried
and we laughed
and had a really really really good time
take my hand
lets have a blast
and remember this moment
for the rest of our liiiiiives !”

Il se remuait toujours lentement, infatigable, malgré le regard vitreux. Finalement, rassemblant ses forces, il se leva d’un bond, faisant tomber Morgan à la renverse et se précipita sur la scène pour monter le son. “Allez debouuuuuut !” Il revint à lui, l’aidant à se relever. Il réuni tout les liquides restants en une bouteille presque complète, à la couleur indéfinissable. Bouteille en main, il entraina Morgan au milieu de la piste, vide. Et ils dansèrent, buvant chacun leur tour, de plus en plus difficilement, avant de remettre la bouteille dans les mains de l’autre.

La tête qui tourne, l’odeur du pétard, ambiante. L’alcool qui noit le cerveau, la musique qui fait vibrer les entrailles. C’est désormais Pendulum qui faisait bouger leurs corps, électrisés par les basses. Jim porta le goulot de bouteille à ses lèvres, prenant une énième gorgée lui brûlant la gorge comme un torrent de lave.

Mais cette chaleur là, c’était rien, comparé à ce qu’il ressentait dans tout son corps, au contact de Morgan qui dansait avec lui, jambes entre-mêlées, bassins scandaleusement prêts, tout à coup. Savait pas pourquoi. Pas dans un état de réflexion quelconque. La discussion reprit sur la bite d’Anshu, le baiser d’Aria et Blaze. Un jeu trèèèès intêressant. “Putain mec, t’a dis que tu voulais me baiser hahaha !” Il porta sa main à sa bouche, s’écartant tout à coup et se tournant pour pouffer de rire, alors qu’au moment ou il disait ces mots, Mike avait fait son entrée dans la salle. Savait pas si il avait entendu, et dans tout les cas, c’était pas drôle, mais dans cet état, il ne pouvait s’empêcher de rire à ce moment. Il toussa, posant la bouteille pour récupérer son souffle, se tapant sur le torse à coups de poings.

zesrdffgtujhgfgdr.

“Mais te marre pas j’étais sérieux !!”

Bordel, mais ferme la ! Jim s’étouffait, montrant du pouce dans la direction de Mike en même temps qu’il était à deux doigts de vomir ses tripes sur le sol. Son cerveau était en mode EMERGENCY, mais clairement, la machine était défaillante.
D’abord, l’alcool, la fumette, qui lui donnaient deux de tension. Et puis, cette gorge, brûlante, qui était purement en train de le crever sur place. Bordel de merde.  Et troisièmement, ses paroles, sur lesquelles son cerveau était resté bloqué. Il était sérieux. Sa cervelle était en mode AFK sur cette phrase, et elle aurait bavé, l’oeil vitreux, si cela avait été possible. “Évite de crever maintenant, mec, c’pas encore arrivé, ce serait con qu’ça arrive jamais !” hgfdsertrfguyihnj,k;l. Le rire se mêla à sa toux. Mais des images venaient s’imposer dans son cerveau, tel un cinéma dans un sous-marin, sous un océan de whisky, vodka, et autres liquides douteux, genre, avec des poissons crevés après un coma éthylique. Images images images. Lui, à genoux, transpirant, rugissant de plaisir en donnant des coups de bassin, ses mains fermement cramponnées sur des hanches. Dessous, à quatre pattes, Morgan, gémissant, s’agrippant aux draps, les lèvres entrouvertes. BORDEEEEEEEEEEEEL. TUTUTUTUTUTUUT CERVEAU, WAKE UP. DEGAGE MOI CAAAAAAA. Il se redressa avec une grande respiration, se râcla la gorge. “HAN. Arrête, grand fou, tu m’exciiiite.” Chuchota t-il, l’oeil taquin, la paume de sa main venant caresser - un peu brutalement - sa joue. Sur son front, un néon multicolore clignotait avec de grosses lettres : VRAI VRAI VRAI. Rires, sans raison, à moins que ce soit l’image du néon sur la gueule qui le rende hilare. Ses yeux roulèrent, le monde tournant très vite à ce moment la genre, Apocalypse Now, et se reposèrent sur Mike qui arrivait. Mmmmmmmh lk,fgdfcjbhn,l.

“Excusez moi les gars mais moi j'ai soif, si vous pouviez bouger vos boules pour que je puisse aller boire un coup ce serait pas mal.” “T’arrive un peu après la guerre, Napoléon.” La métaphore le fit éclater de rire. L’avantage d’être Jim - on se fait rire seul. Il s’écarta légèrement pour le laisser passer, levant de nouveau les bras, se remuant en rythme. Mmmmmmmmmmmmmmh un peu bizarre là, d’un coup, avec Mike au milieu. Quoi que. Sais pas. Et quoi ? Mmh. Allez cerveau, pédale, la situation est sensée être awkward, alors mets y un peu du tiens, c’est serious business là. Il porta le goulot à ses lèvres, ce qui, clairement, n’allait pas l’aider à se ressaisir. Allez. Fallait avoir l’air normal, arrêter d’imaginer Morgan en train de gémir de plaisir. Rien ne s’est passé, on dira rien, y’aura pas de soucis. Mo est avec Mike, et Jim est très bien tout seul. Ok. Tout est ok. Pas besoin que Mike sache quoi que ce soit. “J’ai fais un suçon à Mooooooooooooo il est tout rouuuuuge krr krr krr 8D” Et meeeeeeeeeerde. Il se tapa la paume de sa main contre son front, posant son coude sur l’épaule de Mo et enfouissant sa tête dans le creux formé, éclatant de rire, renversant du liquide au sol sans même s’en rendre compte. “Ouuuuuuuuuuups j’voulais pas l’dire meeeeeeeerdeuh.” Hilare. Inconscient. Légume.

YOU SPIN MY HEAD RIGHT ROUND


“J’ai fais un suçon à Mooooooooooooo il est tout rouuuuuge krr krr krr”
“Chhhhhhhhhhhht ojeihefbnkr. Tu dis n’importe quooi... ”
“Eeeeeeeeet non regarde làààmmmmppphh.”

Jim agrippa ses mains sur celle Morgan, qui essayait de le faire taire. Tout deux riaient aux éclats, se tenant l’un à l’autre, titubant dangereusement.  Jim avait le bras autour de ses épaules, Morgan s’agrippait à son tee-shirt, bientôt si fort qu’il cru qu’il avait l’intention de lui déchirer. Morgan lui saisit la bouteille d’entre les mains, pour en glisser le goulot entre ses lèvres, sous l’oeil vitreux du blond au crâne semi rasé. Ses yeux restaient québlo sur ses lèvres, le liquide qui glissait entre elles, et légèrement en dehors, à force que le navire de leurs corps chavire. Il eut diablement envie de lécher cette goûte qui perlait à la commissure de ses lèvres. Il se contenta de grogner, détournant le regard, alors qu’il lui restait encore un semblant de sagesse.

“Azzy j’t’en fais un aussi s’tu veux...”
“kmjlhgftgvbkjhnkj  me faire quoiii ? Oh... Nah ! Naaaah !”

Ouais, en quelques secondes il avait déja zappé qu’il était question d’un suçon. Hum, j’vous dis pas ce qui venait de lui passer par l’esprit, de façon étonnement rapide, vu comme tout le reste fonctionnait au ralentit. Sauf que là, les lèvres de Morgan étaient bel et bien sur son cou, tandis que Jim ressentait de violentes pulsions de chaleur, montant jusqu’à son visage. La douleur lui entamait également le cou, entre les lèvres de Morgan, qui n’y allait pas de main morte. “Ahahahah arrêtes...” A chaque fois qu’il sentait sa langue contre sa peau, une nouvelle bouffée de chaleur le prenait. Normal normal normal. L’effet de l’alcool.

« Ton petit copain est vraiment un beau-gosse Morgan ! Tu me le prêtera un jour ? »
“kgbf. Mais. Mais what the fuuuuuck vous êtes aussi tordus l’un que l’auuutre !”

Il laissa échapper un gémissement, malheureusement, de douleur, lorsque Mike le dépassa en lui fusillant l’épaule. Il avait de la force, le bougre ! Pourtant, niveau corpulence, Jim était plus imposant que lui...  Le blond se mordit la lèvre de culpabilité en regardant Mike, alors que l’autre, putain, c’est lui fouttait la merde, là, dans son cou, il entendait son souffle, limite il l’entendait gémir... ou alors c’était lui, savait pas trop.

Morgan lâcha enfin son cou, et lorsque leurs regards se croisèrent, il fut prit d’une pulsion trop amicale.  Face à Morgan, il entoura son cou d’un bras. Pourquoi, pourquoi dans ces putains de yeux, il lisait des messages d’appels, provoquants, tentateurs ? A quoi tu jouuuuue, mec ? Ce dont Jim ne se rendait pas compte, c’est que ses propres yeux, noisettes, dégageaient la même intensité, la même sensualité, le même désir. La langue du A vint frôler les lèvres du D sans crier gare, sans un seul signe avant coureur. Goût sucré. La goûte, la goûte d’alcool de toute à l’heure. C’est tout ce qu’il venait chercher... Regard. Un chuchotement. Un rire discret, complice. “Arrête mec, tu vas pas comprendre c’qui t’arrive haha...”

Il se dégagea finalement de lui, lui ébouriffant les cheveux, amical, vérifiant que Mike était toujours de dos, se servant un verre. Jim écarta les bras, reprenant sa danse, s’éloignant de Mo de quelques pas, parce-que, fallait pas. Fallait pas continuer comme ça. Là, ça devenait vraiment hardcore en lui.

“You spin my head right round, right round
When you go down, when you go down down... ♪”

Have fun.


Morgan n’avait pas répondu à Mike. En fait, il ne l’avait même pas regardé.  Il lui avait fait un suçon à lui, léché son cou à lui. Mmmmmh, en fait, quoi, y’avait de l’eau dans l’gaz entre les deux ? Z’étaient séparés ? Il avait ptet loupé des épisodes. Jim porta le goulot à ses lèvres, désirant sentir le corps de Morgan venir se coller à lui pour une danse sexy. Mais nan.  Rien. Bwarf, servait à rien d’espérer, il allait pas faire ça devant Mike...

Mais il lui avait léché le cou... Il lui avait tendu la perche, si l’on ose dire... Et Jim avait été sage, s’était écarté pour pas fouttre la merde.
Attends, what ? Sage ? J’ai dis SAGE ? WTFFF. Jim reprit trois grandes gorgées et jeta la bouteille au loin, qui roula jusqu’a atteindre un mur. Jim, sage ? Non. Nan nan, là, y’avait du laisser aller. C’pas parce-que la fête était finie, que c’était fini pour lui.


Just... fuck off. Il se retourna, ses yeux se posèrent sur Morgan, puis Mike, sur un autre canapé. Les deux faisaient la gueule. “C’toi qui comprend rien !” qu’il avait dit. Ok. Ca avait mis du temps, mais il avait compris, finalement. Bon, he. On allait oublier, pour ce soir, que c’était Morgan, que c’était son meilleur pote. Ouais, ouais on allait oublier ça hein. Jim se remit à danser sur Sexy and i know it. Bordel, ce mec avait le rythme dans la peau. Roi de la piste, même seul, même bourré, Jim puait la classe quand il dansait.

Danser, c’était son moyen de redevenir lui-même. Son anti-dépresseur; Ca le... Jimmysait. Il oubliait tout, il se sentait bien, se sentait... mieux que tout. Parce-que Jim, c’est l’inconscience. La fête. L’éclate. La venue de Mike avait refroidit l’ambiance, mais, comme dit, Jim était un soleil, un soleil qu’on ne pouvait éteindre. Et ce soir, ce soir il était chaud bouillant. Une petite boite sortie de sa poche de gilet. A l’intérieur, un long cône, préparé en fin de soirée. Il l’alluma, le porta à ses lèvres, et aspirant une grande bouffée.

Décollage.

Continuant de danser, le diable au corps, il s’approcha de Morgan, marchant droit vers lui, sans détour, le fixant. Ses rires. Leur complicité. Leurs délires. Leurs taquineries. Et puis, lui, à califourchon sur Morgan, dansant Gentleman. Ses lèvres sur son cou. Son regard. L’inverse, il y a quelques minutes. Pourquoi se priver ? Jim, jamais, jamais tu ne te prive de quoi que ce soit. Fuck off.

Il arriva devant le canapé, et grimpa dessus, debout, ses pieds de part et d’autre de Morgan. Il conitnua de danser, fermant parfois les yeux, la fumée s’échappant d’entre ses lèvres, entrouvertes, au rythme de son souffle. Il remuait le bassin, illustrant les paroles, sexy. Morgan avait ôté son bras, pour le regarder. Jim le fixait en remuant, sourire malicieux aux lèvres, son regard le bouffant. Possédé par un déhanché sexy, il ôta son gilet, puis son tee-shirt, ne cessant de le fixer, son joint entre ses lèvres. Il s’agenouilla finalement, ne cessant de se remuer. Comme toute à l’heure, il était à cheval sur lui, le dominant, diabolique tentateur. Obscène. Finalement, ses doigts vinrent saisir le petit bâtonnet, et il tira dessus, avant de se pencher en avant, pour approcher ses lèvres de celle de Morgan, ses coudes prenant appuie sur l’accoudoir sous sa tête. Ses homoplates se tendirent, ses lèvres s’entrouvrirent, son bassin gardant le rythme. Regard. Il ne fit rien de plus que souffler, laissant la fumée planante s’engouffrer entre les lèvres du blond. Look at me, bro. I’m sexy and you know it.

TONIGHT IS OUR NIGHT.


La musique. Vibrations. Le coeur qui danse. Le ventre, lui, est prisonnier d’une sensation qu’il ne connaît que trop peu.
C’est vrai. C’est pas souvent que Jim ressent ça. Il est pas un collectionneur. Il est pas un séducteur. Il s’y connait pas dans ces machins la. Son pouvoir de séduction, insoupçonné, ne lui vient que de son assurance, sa confiance en lui, indétrônable.

Pas parce-qu’il est meilleur qu’un autre. Juste parce-que, nul n’est mieux que quiconque. Nul n’est apte à juger, nul ne peut se permettre la critique. Le monde est fait ainsi; nous ne sommes pas plus des fourmis, des fourmis qui se doivent de profiter de la vie, car celle-ci est trop courte. Alors Jim est là. Il danse. Il dansera jusqu’à son dernier souffle. Son fessier remue contre l’entre-jambe de Morgan. Vagues de plaisir. Vie. Jouis de la moindre seconde, car la prochaine te sera peut-être fatale. Ses pupilles dansent avec celles de son ami, à quelques centimètres. Parce-que dans cet état, le monde oscille autour d’eux, flou, lointain, et disparaît. Plus rien ne compte que le bonheur, le bonheur de ces sensations. La molécule fait son effet. Ils décollent. Décollent ensemble, dans cette complicité, cette amitié. Tant de moments partagés, toutes ces années. Tant de rires. Tant de joies. Tout. L’affection qu’il avait pour lui, à ce moment, se traduisait, bien étrangement, dans des gestes. Des gestes qui signifiaient autre chose. Toute autre chose. Son fessier ondulait sur son entre-jambe, mais ne suivait plus le rythme de la musique qui les faisait vibrer. Elles suivaient un rythme lent, sensuel, suggestif. Et ce sourire, ce sourire tentateur, amusé, complice. Parce-qu’en amitié, on peut suivre l’autre loin, très loin. Trop loin ?

Que faire quand l’esprit déraille. Quand le corps n’obéit plus à rien si ce n’est qu’à des pulsions, des vibrations.


Ses lèvres s’emparent des siennes. Le pêché. Le pêché pur.
Tromperie. Parce-que Si Morgan ne s’en soucie pas, il n’avait pas à le faire.
Inceste. Parce-que cette langue, avec qui il danse, est celle de son frère. Frère de coeur, frère de vie. Trop, trop de choses partagées pour être indifférent.
Pêché de morale, de deux hommes qui s’embrassent. Fuck off women, we don’t give a shit.

Parce-que l’alcool et les substances enlassent l’esprit, le bercent, l’endorment. L’esprit décolle, vole; oubliée la sagesse, la morale, tout. Plus rien n’a d’importance. Parce-que ce moment est entre toi et moi, mon frère. Vivons. Vivons chaques secondes de Vie avant qu’elles ne s’échappent.