Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Dim 15 Déc 2013 - 15:13
turns off
Ashley... Et une mauvaise pensée en amenant une autre, c’est Mike qui me vient en tête. Je cille. Quand Mike a quitté les passages, j’ai dis à Morgan de le rejoindre. Il s’est levé, et il est parti le chercher. Mes yeux noisette glissent sur la pâte au même coloris, alors qu’immobile, j’me sens partir dans un genre de bad trip au Nutella. Damn it. Morgan est parti chercher Mike. Il a probablement couru pour le rattraper. Et il n’est revenu vers moi que parce-qu’il ne l’a pas trouvé. Si Mike était resté, Morgan se serait excusé. Il serait revenu me voir, et m’aurait dit qu’il rentrait.
... Et on en serait pas là. Parce-que c’est lui qui s’est fait largué. Il l’a pas quitté pour moi, alors que moi j’ai quitté Ashley pour lui. « Qu’est-ce que tu fous..? » le lendemain, il a dû retourner voir Mike. Il ne m’a rien raconté de ça, alors, ignorant tout ce qui s’est passé, je ne peux qu’imaginer. Et j’imagine Morgan pleurant. S’excusant. J’imagine Morgan lui dire qu’il l’aime. Je serre les dents. Il a dû lui dire qu’il l’aimait comme un fou. Mais Mike a pas supporté, et il l’a quitté. Je me mord l’intérieur de la joue. « ... m’en étales dans le cou et que tu nettoies avec ta langue. Si tu manges tout y en aura plus assez. » J’esquisse un sourire, l’air de rien, mais je sais pas mentir. Et ça doit être écrit en gros, sur mon front, que j’ai de sales pensées en tête tant je sens ma propre gueule dépitée. Du coup, je sais pas si Morgan le voit pas ou si il l’ignore, mais il rit. Tant mieux. Je souris aussi, feignant l’amusement alors que j’ai pas tout suivi. Morgan se lève, annonce qu’il va chercher son sac. Ouais, parfait. J’ai besoin de quelques secondes de tranquillité. Je me lève juste après lui, passe le pas de la porte des toilettes, la refermant derrière moi. Ceinture, bouton, braguette, je la saisie, et laisse tomber ma tête sur le côté, appuyée sur le mur, yeux mi-clos, visant vaguement la cuvette pour pas pisser partout. Je soupire, ferme les yeux quelques instants. Putain, c’est quoi ces pensées de merde, sérieux...
La vérité c’est qu’on a pas parlé de tout ça, et que ça me prend la tête, depuis deux mois. Savoir comment s’est passé cette rupture. J’ai besoin qu’il me dise que je suis pas juste un substitut, celui qui est là pour l’aider à oublier Mike. Comme j’ai moi-même utilisé Ashley pour oublier Morgan... Je veux pas, je veux pas être le lot de consolation. Mais ils ont passé neuf mois ensemble... Neuf mois, ça s’oublie pas comme ça... Soupirant de nouveau, je me redresse, range l’attirail et me rebraille. Quand je reviens dans la pièce, Morgan est là, se roulant son petit plaisir. J’ai un pincement au coeur. J’veux pas fouttre l’ambiance en l’air. J’veux pas qu’on se dispute. ... Et j’veux ptet pas entendre la vérité. Et si il me disait qu’il l’aime encore. Qu’il a besoin de temps. Je me laisse tomber sur le canapé, me vautre sur son épaule, ma tête posée sur elle, observant ses gestes. Habile. Habitué. Morgan, s’est le dépanneur officiel. C’est celui qui a toujours ce qu’il faut. Morgan, c’est mon rouleur personnel, parce-que j’aime que ce soit lui qui me les fasse. Parce-que, c’est comme les croques-monsieur d’ta mère, c’est ceux là les meilleurs.
Et je fixe ses mains, sans parvenir à sourire. Parce-que trop de mauvaises pensées en tête. Trop de doutes. Oui, je suis optimiste. C’est pas le futur qui m'inquiète, c’est le passé qui me ronge. Leur passé. C’est stupide, car terminé... Mais j’arrive pas à encaisser.
Ses gestes sont précis, beaucoup trop expérimentés pour un beau jeune homme comme lui. Mais je suis plus ou moins celui qui l’a plongé la-dedans, alors c’est pas comme-ci je pouvais lui dire de ralentir ou d’arrêter. J’ai hâte de le fumer avec lui. De laisser s’envoler toutes ces merdes qui me pourrissent l’esprit. ... Jusqu’à la prochaine fois. parce-que ça sort pas de ma tête.
Il vaut mieux que je lui en parle, en fait. Une bonne fois pour toutes. Quitte à ce qu’on se dispute, au moins je saurais. Je cesserai d’imaginer qu’il l’a supplié de le garder. Qu’il lui a dit combien il est fou de lui. Je cesserai d’imaginer que je suis le lot de consolation. Ses mains roulent désormais. Elles sont belles. Harmonieuses. Rien à voir avec mes grandes paluches cagneuses. J’aime ses mains. j’aime tellement ses mains. Il faut que je lui demande. Comment ça s’est passé, Morgan, le lendemain de notre nuit, avec Mike ? Demande lui Jim. Demande lui, parce-que ça te bouffe.
« J’ai envie d’tes mains sur ma queue. »
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Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Dim 15 Déc 2013 - 17:02
We should do something right, but we can do something better
La légère pression de la tête de Jim sur son épaule le fait sourire et il frissonne en sentant ses cheveux blonds chatouiller son cou. Il est calme, serein. C’était amusant mais fini de jouer, il a juste envie de se poser. En silence, il se contente de préparer son bâtonnet empoisonné, il passe le bout de sa langue sur la bordure de la feuille pour finir de le rouler. Il l’a bien serré, à peine coupé, parce qu’il va partager avec Jim et il faut que la moitié suffise pour le détendre. Il le laissera tirer la première taffe, il a l’air d’en avoir besoin. Il a à peine réagit quand Morgan l’a cherché. Ce dernier est certes un peu long à la détente mais pas non plus stupide, il voit bien qu’un truc cloche. Et alors qu’il cherche son briquet dans sa poche, il tente de comprendre quoi. Il a dit quelque chose qui ne fallait pas ? Il a beau se repasser en boucle tout ce qu’il a bien pu raconter à Jim aujourd’hui, aucune réponse ne lui paraît évidente. Peut-être que Jim regrette. Qu’il se dit qu’en fin de compte c’est pas une bonne idée. Encore en train d’imaginer le pire. Morgan coince le filtre entre ses lèvres, plissant les yeux alors qu’il fait jaillir l’étincelle pour allumer son joint.
« J’ai envie d’tes mains sur ma queue. »
Wat. Il visualise très bien. Malaise tout à coup, alors que son visage prend une magnifique teinte carmin. Il inspire, tant pis, c’est lui qui tirera le premier. La fumée envahit ses poumons quelques secondes avant d’être expirée par le nez. Il garde le cône entre son index et son majeur, passant son autre main dans ses cheveux. Respire, Morgan. Il hésite, puis reporte finalement un regard qui questionne sur Jim. Il joue encore ? Pourtant il est loin de dire ça sur un ton espiègle ou narquois. Sa bouche s’entrouvre, mais aucun mot n’en sort. Qu’est-ce qu’il est sensé répondre à ça sérieux ?? “Ok ça marche baisse ton fut’.” ? Il va pas jouer la Sainte Nitouche, depuis le temps Jim lui fait vraiment envie. Il lui a dit, depuis le soir où il y a goûté il est accro. Deux mois ce sont écoulés et, sevré de force, Morgan est carrément en manque. Mais bordel c’est juste trop cash.
Soupir. Il se redresse, incline à peine la tête et vient doucement poser ses lèvres sur la mâchoire de Jim, l’embrassant. Ses yeux se ferment. L’une de ses jambes passe de l’autre coté de celles du jeune homme, Morgan vient alors se mettre à califourchon sur ses genoux, sans arrêter son suçon. La distance se réduit. Il relève son visage pour venir embrasser Jim. Posant la main qui tenait le joint sur le dossier derrière, l’autre se pose sur son épaule. "Mes lèvres sur les siennes. Nos langues l’une contre l’autre, qui s'emmêlent. Sa main qui glisse sur mon torse, vient dégrapher d’un geste sec les boutons de mon jean. Et cette main m-" Stop. Morgan s’arrête brusquement, rouvre les yeux, se remet droit pour surplomber le jeune homme sous lui. L’air de rien. Expression impassible alors que derrière le masque les méninges s’affolent. C’est difficile de gérer le désir et toutes ces interrogations simultanément. Qu’est-ce qui t’arrive, dude ?
« Bah alors ? Il est passé où ton coté lover ? »
Il hausse un sourcil, vient coincer le filtre du bâtonner entre les lèvres de Jim. Tire d’abord, parle ensuite.
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Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Dim 15 Déc 2013 - 17:51
nervousness
Il tire la première taffe. Je ferme les yeux, inspirant avec force la fumée qui s’échappe de ses narines. Il passe sa main dans ses cheveux, signe ultime de gêne chez ce cher Morgan. J’peux comprendre. Autant ma phrase n’était pas étonnante, venant de moi, autant j’ai bien conscience que, dis comme ça, j’aurai pu dire coupe moi la tête j’aurai utilisé le même ton. Je reste immobile, complètement vidé, tout à coup. Ca arrive jamais. Mais quand ça arrive, l’épaule de Morgan est là. J’sais pas si y’a quelqu’un d’autre qui peut se vanter de m’avoir déja vu dans cet état.
Alors mon Morgan m’embrasse la mâchoire, puis, saisissant entre ses dents la peau de mon cou, parvient à m’arracher un infime sourire. On s’en était fait, des suçons, cette nuit là. Devant l’autre. Je me redresse, toujours vidé de mon énergie, alors que Morgan grimpe sur moi. Je laisse tomber ma tête en arrière, répondant au baiser qu’il vient chercher. Et ses attentions me réchauffent le coeur, alors que dans mes noires pensées, il est presque un traître à cet instant. Je lui rend son baiser, profondément, ma langue venant tourner avec la sienne, tout doucement, langoureusement. Mes mains glissent, viennent se poser sur ses cuisses. J’veux plus jamais qu’il bouge d’ici. Je pose mon regard dans le sien quand il se recule. Me quitte pas Morgan. Me quitte jamais. J’deviendrai fou. J’te jure que je deviendrai fou.
« Bah alors ? Il est passé où ton coté lover ? »
Le poison se glisse entre mes lèvres. Je le fixe. je l’observe. Je le bouffe du regard. Comme si il pouvait m’être arraché à tout instant. Putain de merde, c’est quoi ce manque de confiance en moi ? J’suis en train de tomber amoureux ou quoi ? Déja ? Ou alors ça fait deux mois que je le suis. Je sais pas. Je sais foutrement pas c’qu’il se passe dans ma tête. Je laisse de nouveau tomber ma tête sur le dossier, en arrière, lourdement, et mon pouce et mon index viennent enlacer le bâtonnet. Je tire, yeux clos. Je tend mon bras sur l’accoudoir, ne lâchant pas notre précieux poison, tandis que quelques secondes après, des cercles de fumée épaisse s’échappent de mes lèvres, s’envolant doucement.
Picotement. C’est tout mon corps qui me remercie de cette petite attention. J’ouvre les yeux, observant ma fumée disparaître, avec le plafond en arrière plan. Ma main libre vient se glisser dans le dos de Morgan, et je caresse sa peau tout doucement, du bout des doigt. Inspire. Putain, c’est dur à dire. C’est dur de poser des mots la dessus. J’ai trop peur de sa réaction. De ses réponses. Je redresse la tête, passe mes bras autour de son cou, et pose mon front contre le sien. Nos nez se frôlent, et je plonge mon regard dans le sien.
« C’est Mike qui t’a quitté. Est-ce que, si il t’avait pardonné, tu serais resté avec ? » Je me mord violemment la joue, et mon coeur s’accélère violemment. 97,65% de chance pour qu’il me dise oui. Ca fait mal au coeur. Ca fait putain de mal.
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Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Sam 21 Déc 2013 - 23:50
We should do something right, but we can do something better
« C’est Mike qui t’a quitté. Est-ce que, si il t’avait pardonné, tu serais resté avec ? »
Il avait envie de demander à Jim dans quel but il lui posait cette question tout à coup. Il ne pigeait pas le rapport avec le fait qu’il y a trente secondes il avait exprimé cash son envie de prendre un peu de plaisir. WTF, en majuscule et en rose fluo, qui clignote dans le cerveau de Morgan. Il fait quand même l’effort d’assimiler le problème qu’on lui pose. Et son regard se perd. Bien sûr qu’il y a déjà réfléchit auparavant. Bien sûr qu’il connaît la réponse. Mais à quoi bon se pencher de nouveau sur le sujet, sérieux...
« Peut-être. Une. Deux. Trois secondes. Oui, sûrement. »
Silence. C’est pas évident à dire dans le contexte actuel. Sa gorge se serre alors qu’il garde un air impassible. Parce qu’au fond il sait que cette réponse ne fait pas du bien à Jim. Mais avec Jim impossible de mentir, il s’est promis qu’il dirait toute la vérité rien que la vérité. Et c’est vrai, si Mike l’avait pardonné, il serait resté avec lui, il lui a toujours dit qu’il ne serait pas le premier à tout arrêter, qu’il ne l’abandonnerait jamais. Sauf que ça ne s’est pas passé comme ça. Y a pas eu de suite, Mike l’a largué, fin de l’histoire, générique. Les lumières se rallument et faut se casser de la salle. On ne revient pas sur ce qui s’est déjà produit, on ne réécrit pas les événements, il faut faire avec. Jim le dévisage, il ne cille à aucun moment. Alors certes au début Morgan s’y est accroché, il a eu du mal à lâcher prise, il ne peut pas le nier...
« Mais tu sais que ça marche pas comme ça. Tu sais bien que les sentiments et ce qu’ils engendrent c’est pas mathématique. » C’est loin d’être une science exacte en effet. Ça ne suit aucune logique, et Morgan se sent un peu perdu. Rétrospective de tout ce qui a pu se passer ces dernières semaines. De tous les films qu’il a bien pu se faire. Il lève les yeux au ciel. « Il me pardonne, on se remet ensemble, génial. Et après ? Tout s’arrange et c’est l’amour fou ? J’suis loin d’être pessimiste mais le scénario qui me semble le plus crédible respire un peu moins la joie. »
Morgan aimait Mike, il l’aimait comme un fou. Il aurait jamais craché sur son pardon, il aurait saisit l’occasion de repartir sur de bonnes bases. Promis, juré, il aurait fait de son mieux. Le fait que ça s’arrête l’avait rendu carrément malade, dégoûté de tout. Mais est-ce qu’il aurait pu vivre avec les regards pleins de reproches que Mike lui avait déjà lancé ? Avec les remarques, les rappels à l’ordre ? Et si ils venaient à en reparler un jour, est-ce qu’il serait capable de rester calme, de ne pas perdre ses moyens ? La confiance c’est comme un miroir. Tu le brises, il te suffit de rassembler les morceaux pour le réparer et voir ton reflet à nouveau. Mais t’auras beau faire de ton mieux, y aura toujours des failles et des fêlures. Et puis il y avait l’élément perturbateur. Celui qui fausse tous les résultats, celui qui réfute chaque hypothèse. Ton itinéraire a beau être tout tracé, comme au dessus du Triangle des Bermudes les aiguilles des appareils s’affolent, tout disfonctionne. Jamais clairement désigné, il est toujours suggéré, son nom persiste vaguement dans un coin de sa tête. Jim. Et il dévisage ce dernier, tout près, si près de lui. À aucun moment il ne lâche son regard, trop possessif pour écouter son for intérieur qui tente de lui faire baisser les yeux comme toujours. Il a trop longtemps été dans la retenue. Alors non, pour une fois il va dire tout haut ce qu’il pense tout bas. C’est le bon moment non ? Les mots s'amoncellent dans sa gorge, se bouscule sur ses lèvres. Il mordille légèrement celle-ci. Inspiration, suivit d’un soupir désemparé.
« Jim, même en essayant de prendre mes distances et de passer à autre chose, j’ai pas pu me sortir cette soirée de la tête. J’ai pas arrêté de penser à toi ! »
Putain mais nan c’est pas ça qu’il avait l’intention de sortir. Mais ça lui semble vraiment compliqué d’avouer que depuis la nuit dans les passages secrets c’est plus comme avant. Ça a déclenché quelque chose qui lui échappe complètement. Et il aura beau dire que si ça s’était passé différemment avec Mike il se serait remit avec, il ne pourra jamais affirmer qu’il parviendrait à oublier Jim. Depuis tout ce temps il a pas arrêté de penser à un moyen de se l'approprier. Il a jamais eu l'intention de l'oublier.
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Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Dim 22 Déc 2013 - 0:59
.
« Peut-être. Oui, sûrement. »
Stop.
Un vertige. Son corps quitte tout contact avec Morgan; ses bras s’ôtent de ses épaules, son front se recule du sien. Son dos heurte le canapé, mollement, mais il lui fait l’effet d’un mur de piques, qui s’enfoncent dans sa chair.
Le temps s’est arrêté. Tout, s’est arrêté. Il a beau le fixer, il ne le voit même plus. Sa main vient déposer le poison entre ses lèvres, et il aspire, aspire, aspire. Torrent de lave dévalant sa gorge, nuée ardente s’engouffrant dans ses poumons. Brûle, brûle tout. Brûle jusqu’à son cerveau. Qu’il ne reste plus rien.
Le coeur est lourd. Le choc est violent. Viennent alors inévitablement l’amertume. La colère. Mais plus que tout, la tristesse. Et la souffrance. C’est elle qui l’empêche de réagir. C’est elle qui l’empêche de pousser Morgan. Il le veut, pourtant. Plus ce dernier laisse défiler les secondes silencieuses, plus le blond souhaite l’écarter, rompre tout contact, rompre tout.
Et elles sont là, les larmes. Elles remontent, violentes, comme une nausée, s’engouffrent dans ses yeux qui scintillent d’un éclat qu’on ne connait pas sur ce visage. Il déglutit, se force à ne pas cligner des yeux; si il le fait, les larmes s’écouleront. Il ne le permettra pas. Alors il reste silencieux, immobile, fixant celui qui a le pouvoir de jouer sur son coeur comme sur un piano. Graves, aigus, Morgan peut y jouer la mélodie qu’il souhaite, il ne le suffit que de regards, que de simples mots, et c’est la mélodie de Jim qui s’emballe dans tout les sens. Unique chef d’orchestre, le D a le pouvoir d’enrayer la machine. Court-circuit, pétage de câbles. Douce mélodie de piano, grincement de violon ou électricité d’une guitare, c’est toi qui joue Morgan, c’est toi qui a tout les pouvoirs. Car aujourd’hui tu es le seul et unique maître de son coeur.
Il entrouvre les lèvres, voudrait parler, mais pour dire quoi, Jim ? Qu’est-ce que tu veux dire ? Dire que ça te fait mal ? Tu n’y arrive même pas. Regarde, regarde le mal qu’il te fait avec de simples mots. Souffle. La fumée âcre quitte son antre. Mais elle est bien moins empoisonnée que son esprit.
« Mais tu sais que ça marche pas comme ça. Tu sais bien que les sentiments et ce qu’ils engendrent c’est pas mathématique. » Si seulement. Si seulement il pouvait tout contrôler. Tout autour de lui, la vie entière est régie par les chiffres. Il les voit, lui. Il est le seul à les voir. Les chiffres expliquent tout. Tout, sauf la mécanique du coeur. Et pire encore, tout sauf Morgan Owen Bloomkvist. Regard. Il cille.
« Il me pardonne, on se remet ensemble, génial. Et après ? Tout s’arrange et c’est l’amour fou ? » Nouveau vertige. Nouveau couteau planté dans le coeur. « J’suis loin d’être pessimiste mais le scénario qui me semble le plus crédible respire un peu moins la joie. » ... Et alors Morgan ? Et alors quoi ? Est-ce que ça te rend triste ? Et ce que ça te fait souffrir ? Est-ce que ne pas avoir d’avenir avec lui te brise ? Le feu. Il consume de nouveau le bâtonnet, lentement, longtemps. Drogue-moi.
Il craque. Il n’y arrive plus. Il retient son souffle, laissant la drogue agir. Laissant la drogue l’emporter alors qu’il tourne son regard humide ailleurs. Parce-qu’il a beau être fort, il a beau être confiant, il a beau être Jim Travis Reed, face à Morgan, il n’est rien.
Il a désormais le regard éteint. Les yeux mi-clos. Il ne fait que focaliser son esprit sur la substance qui l’envahie, priant pour qu’elle l’emporte plus vite. Vite, plus vite. Mais il y est trop habitué, et elle n’a pas l’effet désiré. C’est comme ça que ça marche, n’est-ce pas ? Non. Non. Parce-qu’il est plus qu’habitué à Morgan. Et pourtant, il est devenu une drogue qui agit instantanément et violemment en lui. Plus forte que toutes les autres. Plus euphorisante, et plus destructrice. Et beigne toujours ce silence. Et beigne toujours cette amertume. Et ça le fatigue. Ca l’épuise. Jusqu’à ce que...
« Jim, même en essayant de prendre mes distances et de passer à autre chose, j’ai pas pu me sortir cette soirée de la tête. J’ai pas arrêté de penser à toi ! »
Bouffée d’air. Défibrillateur. La pompe à sang se remet en marche. La mécanique cérébrale se réenclenche. Le puzzle se reconstruit. Il n’est pas avec Jim parce-que Mike l’a quitté. C’est parce-qu’il a choisi Jim que Mike l’a quitté. Lumière. Son regard se ravive, et il vient le replonger dans le sien. On arrête d’inverser les rôles. On arrête de perdre confiance. On arrête de se trahir soi-même. Jim cherchait la pièce du puzzle. La dernière pièce manquante. Mais c’est lui-même, la solution. Il a la sensation d’y voir plus clair. Le brouillard se dissipe. Il n’est pas Mike. Il laisse à ce dernier l’obscurité, les ténèbres, les eaux profondes. Revenons à la lumière. Redeviens le soleil, Jim. Brille. Brille, parce-que c’est ton éclat qui a guidé Morgan jusqu’à toi.
Confiance. Elle revient. Et doucement, c’est Jim qui revient de l’obscurité. L’éclat dans le regard. Aura. Charisme. Luminosité. Une renaissance. Une renaissance qui marque le début de leur couple. Un couple dans lequel il croit. Un couple pour lequel il se battra, contre tous, contre tout. Son corps revient à Lui. Le bâtonnet empoisonné et jeté sur la table basse, alors que sa main vient capturer sa nuque, l’approchant de lui. Ses lèvres viennent trouver les siennes. Ses yeux se ferment. Sa langue vient saisir la sienne. Danse. Elles s’enlacent, la grande main du blond venant glisser sur Son dos, à même sa peau, sous son tee-shirt. Passion. Il veut lui faire sentir. Il veut lui faire sentir tout ce qu’il a sur le coeur. Arrêter de parler. Agir. C’est comme une explosion. Une explosion de désir et de passion. Parce-que leur histoire ne date pas d’hier. Parce-que leur histoire a toujours été intense. Et parce-que leur histoire, elle n’est pas prête de s’arrêter.
Mouvement. Canapé. Morgan allongé sur le dos, Jim au dessus de lui. Flashback. Comme un air de déja vu. Il l’embrasse, l’embrasse encore et encore. Il caresse son corps. Il le veut. Il le veut ici, maintenant. Parce-qu’il est à lui. Parce-qu’il est fou de lui.
Fou d’eux. Fou d’eux au passé, au présent, et au futur qui se profile. Il y aura des hauts très hauts. Des bas très bas. Qu’importe. Le capitaine a levé l’encre, et avec son second, est prêt à faire face à n’importe quelle tempête.
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Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Jeu 2 Jan 2014 - 8:57
We should do something right, but we can do something better
Morgan pensait avoir tout foutu en l’air, alors qu’il avait juste été sincère. On est d’accord, il aurait pu trouver mieux que “j’ai pas arrêté de penser à toi”. Lorsqu’il avait vu l’étincelle s’éteindre tout à coup dans le regard de Jim, c’était l’angoisse la plus totale. Il fallait qu’il sorte tout ce qui lui passait et repassait par la tête ces derniers jours, ces dernières semaines. Et en l'occurrence ce à quoi il ne pouvait pas s’empêcher de penser c’était Jim. Dont le visage s’éclaire, dont expression s’illumine, déclic, tout s’enflamme soudainement. C’est comme un feu d’artifice dans ses prunelles noisettes. Il s’attend à quelques mots sur un ton enjoué. Frisson qui électrise son échine, partant de la nuque où Jim pose sa main. Ses yeux se ferment, ses lèvres viennent chercher la drogue dont il n’a désormais plus envie de se passer. Il sent les doigts de Jim se frayer un chemin sous son t-shirt et effleurer dos. C’est cent fois mieux que des mots. Ce sont sans aucun doute les meilleurs aveux qu’il ne lui a jamais faits. C’est possible de ressentir autant de chose alors qu’ils ne font que s’embrasser ?
Stop. Son corps bascule, il se laisse guider, reprend peu à peu son souffle alors qu’il sent le canapé contre ses omoplates qui se tendent légèrement. Le temps reste en suspension quelques secondes, moins que ça. Il regarde Jim lorsque ce dernier vient se mettre au dessus de lui, le dévisage. Soupir discret, parce qu’il le trouve tout simplement beau, ses joues chauffent quand il y songe. Naan il peut pas lui avouer, Morgan crèverait d’embarras. Les lèvres de Jim le font de nouveau décoller. Oubliée la réalité, ce qui l’entoure, le monde entier, tout ça se résume à Jim et à lui seul. Il ferme les yeux, tremblant à peine car il a un peu de mal à réaliser ce qui est en train de se passer. Ses mains glissent sur le torse de Jim, passent dans son dos. Esquissent chaque muscle, explorent son corps, le dessinent du bout des doigts comme si on n’avait pas voulu appuyer certains détails, certaines courbes. Douce frénésie alors qu’il le redécouvre. C’est différent de l’autre soir, plus tranquille, plus serein. Ils ne se précipitent pas, plus besoin, disparue l’épée de Damocles au dessus de leurs têtes. Il veut prendre le temps, parce que maintenant ils en ont, du temps. Enfin, il a beau se dire ça, il sait très bien qu’ils continueront de vivre aussi vite qu’ils en ont l’habitude.
Morgan s’accroche, s’agrippe, il tire furtivement sur le t-shirt de Jim alors qu’ils s’embrassent plus langoureusement. Il voudrait lui demander de l’enlever, ou, si il avait besoin d’aide pour le retirer, lui préciser qu’il se porte volontaire. Mais c’est Morgan, il oserait pas. Alors il tente de s’exprimer autrement, par des gestes. Son visage s’éloigne, si peu, juste pour qu’il puisse ouvrir les yeux et croiser le regard de Jim. Il ne dit rien, se contente de passer d’un iris gourmand à l’autre. Une main vient se poser sur sa nuque et il passe doucement ses doigts dans les cheveux blonds du jeune homme. Sourire furtif. J’aurais voulu te le dire plus tôt. Ce sont désormais ses bras qui viennent se poser sur les épaules de Jim et il cesse de se retenir, reprend le baiser, y ajoute une teinte de passion qui leur sied si bien à tous les deux. Ses yeux se ferment, il incline à peine la tête, lente valse de leurs langues qui se retrouvent. Ça dure, quelques secondes, quelques minutes, il n’a plus la notion du temps depuis un moment de toute façon. Je suis désolé d’avoir été aussi con. Le baiser se fait moins innocent, plus lascif, puis finit par prendre fin. Son souffle s’accélère déjà et il vient nicher son visage contre le cou de Jim, y pose ses lèvres sans pour autant mordiller, alors que dieu sait qu’il en crève d’envie. Ses mains glissent d’abord sur les épaules du blond au dessus de lui, puis sur son torse. Il se cambre sous le corps de Jim, vient soupirer à son oreille. Il pourrait essayer de lui dire mais ça ne servirait à rien, tout son être a l’air de lui souffler le fond de sa pensée. Son attitude le trahit. Et j’ai très, très envie de toi.
Ses épaules reviennent se plaquer contre le canapé, doucement. Morgan rouvre les yeux, reporte son regard lagon sur Jim. Son cœur s’emballe, tape un sprint dans sa cage thoracique. Il expire lentement, un peu fébrile.
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Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Jeu 2 Jan 2014 - 20:57
Son coeur bat fort. Fort, et lentement. Comme si chaque pulsion était sensuelle. Passionnée. Il se colle contre lui, enroule sa langue autour de la sienne, ses coudes tout prêts de son visage. Chaque contact entre eux est une bénédiction. Chaque seconde qui passe, Jim se sent simplement au paradis.
La dernière fois, ils étaient deux diables. Ils dansaient, se taquinaient, riaient. C’avait été rapide, enflammé, passionné. Jim pensait que, si c’était si bon, c’est parce-qu’il avait le goût du fruit défendu. Mais il se trompait.
Parce-qu’à cet instant, c’est tout aussi bon, d’une toute autre façon. C’est lent. C’est délicat. C’est plein de tendresse.
Et d’amour.
Ils s’observent un instant. La même lueur dans le regard, le même pétillement dans le coeur. Il veut lui dire. Sa main passe dans les cheveux de Morgan, avec délicatesse. Je t’aime. Il sourit doucement. Puis, une légère lueur traverse son regard, et son sourire s’éteint doucement. « Mo. » Il l’observe. Il prend son temps. Ils n’ont plus à courir. Ils n’ont plus à se cacher.
Ils n’ont plus à se le cacher.
« Je veux que tu arrêtes de te dévaloriser. »
Ses mots sont lents, bas, soufflés, alors que ses yeux ne quittent pas les siens. Ses yeux sont tellement magnifiques, sans ses lentilles.
« Arrêtes de te mépriser. » Personne ne le connait aussi bien que lui. Morgan paraît fort, Morgan paraît insensible, et tranquille. Mais ce n’est qu’une façade. Et Jim le sait. Sors de mon ombre, je veux que tu brilles avec moi. Il glisse ses lèvres contre sa mâchoire, fermant les yeux alors que sa main délicate vient glisser le long de sa cuisse. Méticuleusement, et avec une grande sensualité, il dépose de tout petits baisers sur sa mâchoire. Lentement. Très lentement.
« Tu es en Or, Morgan. » Il trouve des mots. Enfin. Jim ose enfin poser des mots sur ce qu’il sent au plus profond de lui. Il n’a plus peur d’être jugé. Il n’a plus peur de rien. Qu’importe. Il veut lui dire. Il a besoin de lui dire. Besoin de lui dire ces deux mots qui lui brûlent les lèvres, incandescentes.
« Tu es tout... » ... Pour moi.
Sa voix s’étouffe, alors qu’il sent la douce chaleur de son corps l’envahir, au moment ou son entre-jambes vient caresser le sien dans une ondulation sensuelle. Il soupire, se mord l’intérieur de la lèvre. Sa main se resserre sur sa cuisse, qu’il attire un peu plus contre lui, mettant plus de pression sur le contact qui se fait sous leurs bassins.
Je t’aime. Je t’aime, putain.
« Je te veux... Je te veux tout entier... »
Code de Morgan O. Bloomkvist, modifié. Code couleur Jimmy : #FF1A48
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Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Dim 12 Jan 2014 - 9:52
You're trying way too hard
Le temps s’écoule lentement, les laisse profiter, pour une fois que ce genre de moment n’a pas d’échéance. Ses traits sont détendus, mais le fait qu’on le dévisage aussi longtemps le plonge dans l’embarras. Et alors qu’il s’apprête à passer une main dans ses cheveux comme à chaque fois qu’il stresse, ce sont les doigts de Jim qui se glissent doucement dans ses mèches blondes. Ça le calme aussitôt. Il voit tellement de choses dans le regard de Jim, là, tout de suite. C’est sûr, il est pas en train de délirer ? Il a l’impression de rêver. L’embrouille à la piscine, la dispute ici, la réconciliation, les doutes vite annihilés, tout ça n’est qu’un songe. Pas vrai, Jim ? Il le voit sourire. Il l’aime tellement, son sourire. Il est obligé d’y répondre, c’est automatique, comme un réflexe. La fossette se creuse, il a envie de lui avouer quelque chose.
« Mo. » Sa risette s’efface. Morgan soutient son regard, se retenant de détourner le sien. « Je veux que tu arrêtes de te dévaloriser. » Il s’y attendait pas du tout. Même ça il l’avait compris. Ses sourcils se haussent et ses joues chauffent tout à coup. « Arrêtes de te mépriser. » Le visage de Jim disparaît contre son cou et Morgan souffle doucement. Ses paupières s’abaissent. Il sent ses lèvres qui esquissent peu à peu sa mâchoire, il a des frissons dans tout le corps et il se mordille la lippe inférieure. « Je fais vraiment pas exprès... » Il a pas l’habitude qu’on lui dise ce genre de chose, il n’a aucune idée de comment réagir. Sourire intimidé. « … J’vais essayer. » Ça lui fait plaisir que Jim lui reproche d’être trop exigeant avec lui-même. Parce qu’il commençait à saturer, il détestait cet aspect là de son caractère. Parce que Jim c’est le seul qu’il écoute vraiment.
« Tu es en Or, Morgan. » Pourquoi est-ce qu’il lui dit tout ça maintenant ? Mo’ ne se trompe pas, alors..? « Jim.. » Écoute.. Sa chaleur, ses mots, sa voix, son cœur qui bat aussi fort que le sien, tout en lui l'apaise et le berce. Il l’enivre, l’anesthésie littéralement. Morgan ferme les yeux, ses mains viennent glisser le long du dos de Jim, sous son t-shirt. Il resserre son étreinte, l’approche un peu plus si c’est encore possible. Il a besoin de s’accrocher, avouer que pour une fois il est incapable de se débrouiller tout seul, qu’il le veut à ses cotés.
« Tu es tout... » « Je t... »
Sa respiration se bloque alors qu’il retient un soupir en sentant la pression lascive du bas-ventre de Jim contre le sien. Comme une décharge électrique irradiant son corps. Sa bouche s’entrouvre à peine, il griffe légèrement le dos du jeune homme au dessus de lui. Faut qu’il arrête, il va le rendre fou, l’effet que ça lui fait, c’est juste abusé..
« Je te veux... Je te veux tout entier... » Son souffle s’emballe à nouveau, fébrile. Tout s’enflamme tout à coup, réminiscence, il a des images de la soirée. Ça ne l’aide définitivement pas à garder l’esprit assez clair pour pouvoir lui dire. Exprimer tout ce qui s’embrouille dans sa tête. Prononcer ces trois petits mots. Mais ça veut pas, ça passe pas. Il ose pas le dire le premier, il se force à douter, tente de se convaincre que c’est une mauvaise idée, qu’il se précipite, que c’est pas la même chose du coté de Jim. Panique. Il repense à la première fois où il l’a avoué à Mike : silence radio, il a eu aucune réponse. Ça va faire pareil. Il veut pas, il le dira pas. Il va bien falloir pourtant.
« Moi aussi j’ai envie de toi. » C’est pas ça qu’il voulait dire, bordeeel… Mo’ entrouvre les yeux, griffe de nouveau la peau de Jim, la gorge nouée et le souffle court. Il réfléchit à toute vitesse, il s’emmêle dans son discours. « J’veux dire... » Morgan putain, ressaisis toi... « Je te veux aussi. » Parce que je t’aime. « Mff... » Il a envie de mourir là maintenant tout de suite.
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Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Mar 14 Jan 2014 - 20:57
« Moi aussi j’ai envie de toi. J’veux dire... Je te veux aussi. Mff... »
« Chhhhhhht. »
Un sourire bienveillant, alors que son doigt vient effleurer les lèvres tellement sensuelles de Morgan.
« Détends-toi. »
Il l’observe, alors que leurs corps son collés, que les mains de Morgan lui caressent le dos, après l’avoir griffé légèrement. Il le sent frustré. Et ça le fait sourire. Parce-qu’il sait ce qui le bloque. Ce qui les bloquent. Mais ils auront tout le temps de se le dire. Ils auront le temps...
Alors, souriant comme un gosse, Jim prend le temps. Il observe Morgan, stoppant pour quelques instants les gestes visant à faire grimper leur désir ô combien déja haut. il se tient immobile, la tête baissée, observant celui qui le rend dingue. Il veut prendre le temps, même si il crève d’envie de lui; Jim est un mec patient. BON C'EST SUR, si Morgan se jette sur lui pour lui arracher ses fringues, il dira pas non hein. Mais Morgan est gêné sous le regard noisettes qui le détaille. Il le sait, il n’a même pas besoin de voir ses pommettes rougir pour le deviner. Son regard fuyant. Pourquoi, Morgan. Pourquoi t’a honte ? De quoi t’a peur ? Je ne suis pas Mike, avec moi, tu peux tout assumer... Tu es libre, profite Mo, profite.
Avant tout, il veut le détendre. Il veut que Mo soit aussi à l’aise que d’habitude, lorsqu’ils discutent, lorsqu’ils déconnent. Il prendra le temps qu'il faudra. Il n’a pas à se sentir de quoi que ce soit, pas avec Jim. Alors, ce dernier arbore un petit sourire malicieux, l’oeil taquin. Et, soudainement, il porte ses lèvres à son nez, pour mordiller celui-ci. Puis la joue, dans un « omnomnomnom » Parce-que Jim est un imbécile heureux, et que, même en plein acte, il sera capable de dire des conneries, tant que ça peut détendre l’ambiance, tant que ça peut faire sourire. Il entend son Mo qui râle, et ça le fait rire, un grand rire à gorge déployée, comme on lui connait bien. Rayonnant, lumineux, il finit par se blottir contre Morgan, sa tête dans le creux de son cou, ses jambes dépassant désormais du canapé. Quelle grande perche. Il laisse échapper un profond soupir d’aise. Il sent son corps contre le sien, bordel, il lui fait tellement d’effet. Mais c’est pas des bêtes, et même si il crève d’envie de lui, ils ont le temps. Ils se donneront le temps.
Jim ne veut pas que son corps, même si il est certain que depuis cette nuit là, il y a pensé bien plus d’une fois. Il veut son corps, certes, mais aussi ses rires. Ses remarques. Son humour. Ses taquineries. Il veut le meilleur ami, autant que l’amant. Il veut tout, tout ce que Morgan représente pour lui, il le veut, puissance mille.
« Tu m’fais un massaaaaaaage ? »
Jim passe sa vie à se craquer les os, surtout du dos. Alors forcément, ce grand dadais a souvent mal, et réclame parfois des massages à qui veut bien le lui en offrir.
« Ouaiiiiis trop cooool ! »
Comment ça Morgan n’a pas encore répondu à sa demande ? Tant piiiiiiiiiiiiiiiis - Jim est déja debout sur le canapé, sautant au sol, en mode pile électrique. Et le voila en train de se dépêtrer pour jeter son tee-shirt sur son bureau, avant d’aller se vautrer sur son lit, sur le ventre, prêt à recevoir les massages de son cher et tendre.
Prêt ? Non. Il se relève, revient hâtivement vers son bureau et plie impeccablement son tee-shirt qu’il range dans son armoire, avant de retourner effectivement se jeter la gueule dans le coussin. Quel putain de maniaque. Il marmonne dans le coussin, un bruit étouffé et incompréhensible, mais son doigt tendu désigne la crème de massage sur sa table de chevet.
Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Sam 25 Jan 2014 - 23:25
Being annoying
« Chhhhhhht. » Soupir, alors qu’on le fait taire. Censuré. Il a pas eu le temps de lui dire, il a raté l’occaz’. Pour une fois qu’il est sûr d’une chose. Je te veux pour moi, rien que pour moi, j’en ai marre de te partager, ça se voit pas ? Trop tard, Morgan. Il lève les yeux au ciel. « Détends-toi. » Mais il essaye… Il est juste un peu paumé. Il pensait que ça se passerait autrement, il imaginait déjà le pire. Et putain qu’est-ce qu’il s’énerve lorsqu’il est comme ça ! Arrête de faire la gonzesse, Morgan, srly… Il reporte son regard vers Jim, passe d’un iris gourmand à l’autre. La pression retombe, il se sent un peu plus serein désormais. Même si, contrairement à Jim, Mo’ est un mec impatient, avec lui il a finit par s’y faire, alors il sait à quoi s’attendre. Et puis c’est pas si mal de prendre son temps pour une fois. Mais Jim l’embête…« omnomnomnom » Morgan se détourne un peu, se débat à peine, exaspéré sans l’être. Parce que c’est pas le moment, même si c’est toujours le moment avec Jim. Parce que ça l’empêche de réfléchir comme il faut pour s’exprimer convenablement. Alors il fait mine de râler, ça fait rire Jim, comme d’habitude. « Tu t’arrêtes jamais, sérieux. » Il s’apprêtait à faire la gueule, avant d’oublier aussitôt cette idée en sentant Jim se blottir contre lui, son souffle contre son cou. Il est bien, il pourrait rester comme ça des heures. Son étreinte se resserre, ses yeux se ferment. Des semaines d’indifférence avant qu’ils ne se revoient finalement, il y a quelques heures. Il se rend compte que c’était trop, beaucoup trop. Il comprend enfin pourquoi c’était si difficile.
« Tu m’fais un massaaaaaaage ? » Il sort de sa torpeur, rouvre les yeux, sent déjà Jim se redresser, trop tard pour le retenir. « Ouaiiiiis trop cooool ! » “J’croyais que c’était moi qui devait me détendre…” Mais il se résigne à lui obéir. En même temps, Jim l’a bien mérité, après la journée qu’il vient de passer. Difficilement, il se relève, s’étirant au passage. Sourire narquois lorsqu’il voit Jim faire le maniaque et ranger son t-shirt avant d’aller s’allonger. En y pensant, ils étaient différents sur pas mal de points. Mo’ est quelqu’un de plutôt bordélique, il se dit qu’il faudrait peut-être qu’il fasse des efforts à ce niveau là, de temps en temps…
« J’sais pas faire les massages... » Mais ça sert à rien de se défiler, Jim n’écoute rien, se contente de l’attendre. Morgan monte à son tour sur le lit, se place doucement à califourchon sur le bas du dos du jeune homme. Son bras se tend pour saisir la crème et il s’en met un peu sur les mains avant de les passer le long de l’échine de Jim. Ses yeux suivent le mouvement de ses doigts qui retracent les muscles tendus dont on devinait les légères courbes sous la peau. Le rouge lui monte aux joues. C’est pourtant pas la première fois qu’il lui fait ça. Jim et Morgan ça a toujours été spécial, ils switchent de la relation de bro’ bien virile à celle de BESTAAAH en trois secondes montre en main, ils peuvent passer des soirées à se raconter des conneries en buvant de la bière et en fumant des joints et puis la minute qui suit t’en a un qui se retrouve à masser les épaules de l’autre tout en parlant fringue, normal. Mais là tout de suite Morgan réalise à quel point ça a toujours été border-line. Il était vraiment à coté de la plaque, sérieux… Et aujourd’hui il a Jim en dessous de lui, il voit son corps réagir et se détendre au fur et à mesure qu’il y pose ses mains, il entend ses soupirs, ça le déstabilise complètement alors que goddammit c’est pas plus louche que d’habitude. Souffle. Il s’arrête quelques secondes, se redresse un peu, il est tout simplement ridicule. Ça a l’air de déranger Jim, qui remue un peu en ne sentant plus Mo’ s’occuper de lui. Il esquisse alors un sourire narquois. Il va s’occuper de lui, faut pas s’en faire pour ça. Changement de programme, il a plutôt envie de se venger. Ses doigts glissent le long des flancs de Jim, de plus en plus insistants, jusqu’à atteindre ses côtes. Suspens. Morgan le chieur, transforme le massage en séance de torture, chatouille Jim, le maintient contre le matelas pour l’empêcher de se débattre, moqueur. Il se tourne tout en restant en califourchon sur Jim, s’appuyant un peu sur lui, il lui choppe une cheville pour chatouiller les pieds cette fois. Ça lui apprendra à le mettre dans cet état.
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Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Dim 26 Jan 2014 - 14:46
Ses mains sur son corps. Caresses. Frottements. La crème, absorbant leur chaleur corporelle. La gueule dans le coussin, Jim laissa échapper un soupire. Aussi peu doué soit Morgan en la matière, ça restait un massage; même mal fait, ça faisait du bien.
« T’a raison, t’a toujours été nul à ça. S’rait temps que t’apprenne. »
Sourire, coup d’oeil amusé, alors qu’il reposait sa joue sur le coussin, fermant les yeux. Ouais, nan, si il avait chaud, et que son corps se sentait si bien, c’est pas parce-que le massage était bon. Non, ça, c’était juste Lui. Ses mains à Lui. Sa peau, rendue plus chaude encore par la crème, glissant contre la sienne. Ses mouvements. L’attention qu’il y mettait. Et puis, son corps, assis sur le sien. Ses cuisses ouvertes. Son entre-jambe sur son fessier. Appui. Frissons. Excitation. Jim glissa ses mains sous le coussin, lâchant tout de même un petit gémissement approbateur, malgré la critique qu’il avait pu faire, le bougre. Nan, vraiment, le plus plaisant dans ce massage, c’était de sentir le corps de Morgan derrière lui, contre lui. Le dominant ? Sourire.
Et puis, le rythme se fit différent. Morgan ralentit, ralentit beaucoup trop. Jim ouvrit un oeil le questionnant d’un « mmmh ? » genre, déja fini ? Alors son corps se crispa tandis qu’il porta automatiquement ses mains sur ses côtes, éclatant d’un grand rire, mais manquant aussi de s’étouffer dans le coussin. Il essaya de se débattre, mais c’est que Morgan en avait, de la force. Alors il riait, suffoquant à moitié dans le coussin et hurlant en empoignant les mains de Morgan, en remuant son cul pour essayer de faire tomber le cowboy qui y faisait du rodéo. Ce dernier parvint Dieu n’sait comment à se tourner, pour chatouiller les pieds de Jim.
Son corps s’immobilisa soudainement, du moins, continua de gigoter mais tout doucement, lâchant de petits gémissements intéressés sous les chatouilles de Morgan.
Jim, les caresses aux pieds, ça le fait bander.
On va pas se mentir. C’est sa zone érogène par excellence. Plus efficace que n’importe quel mordillement d’oreille, baiser dans le cou, léchouille de torse. Nan, vraiment, là c’est THE checkpoint. Si tu commence à le titiller là, c’est comme si tu lui faisais une pipe, il aura VRAIMENT du mal à pas chercher le calîn derrière.
Yeux clos, Jim se mordit la lèvre, cette lèvre qui ne pouvait s’empêcher de sourire. Parce-que, aussi con que ça puisse paraître, ces chatouilles lui procuraient du plaisir. Oui, Morgan, là, était en train de lui donner du plaisir. Clairement.
Et Jim lui avait dit, à Mo, une seule et unique fois. Que les pieds, c’était sa zone à lui. Le blond se redressa finalement sur les coudes, le corps électrisé par les infimes vagues de plaisir qui venaient d’y circuler. Et son corps, toujours sur le sien. A la merci de Morgan. Vague de chaleur. Jimmy lui lança un regard ardent, un sourire joueur par dessus l’épaule.
« Tu veux jouer à ça... ? »
Et il se redressa soudainement, essayant de choper Mo pour le faire descendre. Ils se chamaillèrent, se battèrent tendrement, se poussèrent, se débattant avec autant de fougue que de sensualité. Combat. L’un se vautrait sur l’autre, quand l’autre repoussait l’un pour essayer de reprendre le dessus.
Et le dos de Jim s’abattit sur le matelas, son corps aussitôt emprisonné par la poigne de Morgan, par son corps, plus puissant, sur le sien. Ses poignets furent vite maîtrisés par le D, et il eu beau y mettre toute sa force, le résultat était clair et net. Morgan le dominait.
« ................ Mmmph. »
Son regard qui fuit, sa langue qui vint rouler sur ses dents. Morgan avait beau être plus petit, il était plus fort. Il avait plus de muscles. Une carrure plus carrée. (ALORS STOP CRITIQUER SA VIRILITE BANDE DE BITCHES.) Les joues légèrement rosies, le grand Jim, vaincu, reposa son regard, grimaçant, sur son nouveau petit ami, goguenard.
« Hein heiiin ouais c’est ça, profite. »
codage par Palypsyla sur apple-spring Couleur Jimmy : #FF0036
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Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Lun 3 Fév 2014 - 3:08
Being annoying
Il s’arrête, le laisse finalement tranquille après avoir provoqué l’effet escompté. Parce que Mo’ n’est pas d’humeur à se poser, pas envie d’être zen et décontract’, il est trop énervé pour ça. Nan, il veut plutôt se dépenser, embêter Jim, parce que c’est ludique. Et lorsqu’il voit le regard en coin que ce dernier lui lance, il comprend qu'il veut bien répondre à la provocation. « Tu veux jouer à ça... ? » Air innocent, il hausse à peine les épaules, comme désemparé. « Jouer à quoi..? » Mais la risette espiègle ne tarde pas à s’esquisser à nouveau lorsque Jim se redresse et le fait basculer sur le coté. Ils se font la guerre, une si tendre guerre. L’un se jette au cou de l’autre, avant de le repousser tendrement. Ils tombent, roulent, gagnent la bataille à tour de rôle. Maturité zéro. Ça le fait rire. Parce qu’après tout ils restent des gamins. Bruit étouffé, lorsque les omoplates de Jim heurtent le matelas. Morgan saisit alors ses poignets et les maintient contre le lit. Stop. La partie se finit. Au dessus de Jim, il le regarde un peu de haut, le toise, satisfait. Fringues en vrac, débraillé, cheveux en bataille, il a le souffle à peine court, les joues rouges. « Jouer à ça ? »
« ................ Mmmph. » Mo’ incline légèrement la tête, alors qu’il éclate de rire en voyant l’expression que venait de prendre Jim. « Hein heiiin ouais c’est ça, profite. » Son hilarité cesse aussitôt, remplacée par un sourire plutôt narquois et moqueur. Il plaque un peu plus son bassin contre celui de Jim, à califourchon sur lui, pour lui faire clairement comprendre qu’il était en position de faiblesse et qu’il était mal placé pour l’ouvrir. « Parce que tu penses vraiment pouvoir inverser la tendance ? » Ricanement, encore une fois, vu qu’il peut exceptionnellement le malmener. Il se tait quelques secondes, baisse sa garde, trop occupé à dévisager Jim, à se perdre dans ses iris chocolats. Gourmandise. Morgan pousse un soupir discret, se surprend à avoir envie de l’embrasser. Encore, ouais. Jamais satisfait, comme toujours. Il finit par se ressaisir, adresse un regard entendu à Jim. « Enfin bon.. puisque j’dois en profiter... »
Il a presque l’air sérieux tout à coup, lorsqu’il lâche un des poignets de Jim pour passer le bout de ses doigts dans les mèches blondes du jeune homme. Il tente d’arborer un sourire un peu carnassier, comme si il n’avait pas arrêté de jouer. Morgan se penche, s’approche, doucement. Il fait mine de tenir Jim alors qu’en fin de compte il s’en fout pas mal d’avoir réussi à le maîtriser. Comme si c’était important. Il le sait, avec ce mec ça sera toujours au feeling, c’est ça qui lui plaît. Ses yeux se ferment, ses lèvres frôlent, effleurent presque celles de Jim. Il s’arrête là, quelques secondes. Ça fait trop longtemps qu’il le voit et qu’il le veut. Trop d’occasions ratés, d’opportunités manquées, tout ça parce Morgan se dégonfle, parce qu’il culpabilise. Aujourd’hui il s’en fout, il se dit qu’il a le droit de faire des caprices lui aussi de temps en temps. Souvent, même. Il a envie d’en faire tout le temps, des caprices. Sourire de nouveau, alors qu’il se contente de venir mordiller la lippe inférieure du blond. Puis sa mâchoire. Puis son cou. Son visage plonge lentement jusqu’au creux de l’épaule de Jim. Il se venge, parce qu’ils se cherchent depuis tout à l’heure, parce qu’il a failli crever d’impatience.
« Mf.. décide toi... »
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Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Ven 7 Fév 2014 - 14:32
« Parce que tu penses vraiment pouvoir inverser la tendance ? »
Il ouvre la bouche, offusqué, va pour rétorquer mais se trouve ridiculeusement sans voix. Sans argument. Il faut dire qu’il est réellement en position de faiblesse, et qu’il vaut mieux qu’il la ferme, pour une fois. Regards, Jim fait une moue boudeuse, tandis que Morgan le dévisage. Ok, il le dévisage aussi. Ok, il le trouve toujours aussi beau. Ok, plus les secondes passent, plus il le trouve sexy. Ok, il a toujours gravement envie de lui. Ca s’en ressent sous sa ceinture, une petite vague de désir venant le titiller, remontant jusqu’à son bas ventre.
« Enfin bon.. puisque j’dois en profiter... »
Libéré. Morgan passe ses doigts dans les mèches blondes de Jim, et le coeur de celui-ci s’emballe, like a virgin. Rien à carrer. Morgan lui fait de l’effet, que ce soit dans sa tête, dans sa bite ou dans son coeur. C’est comme ça. Il lui fait plus d’effet que quiconque, plus que tout ceux et celles qu’il a connu avant lui. Morgan lui broie le coeur, Morgan lui émoustille les roubignoles et Morgan est dans sa tête H24. Combo. Morgan a frappé fort, et à touché les trois points.
Bref. Cette histoire, c’est la perfection.
Oui, elle ne fait que commencer. Oui, elle commence bizarrement, au milieu des histoires de cul et de cocu. Oui, c’est casse gueule. Mais ça devait se faire, y’a que eux qui étaient pas fouttus de s’en rendre compte. Leur couple n’étonnera personne. Il déplaira sûrement, mais il n’étonnera pas. Parce-que JiMo, c’est l’évidence.
Les souffles s’échangent, et le Roi est enivré. Yeux mi-clos, le souffle court, il se nourrit de celui de Morgan. Comme si il ne pouvait désormais respirer que cet air là. Que cette odeur. Que ce souffle. Souffle de vie. Mais le pire, c’est que c’est ça. Ce souffle, il ne pourra plus s’en passer. Plus jamais.
Et le blond lui mordille la lèvre. Ardent. L’atmosphère se charge de nouveau de cette tension, cette tension qui les étouffe depuis leu nuit. Cette tension qu’ils ont tenté de se cacher, cette tension qu’il a tenté de soulager avec Ashley.
Que dalle.
Y’a que lui qui peut le soulager. Et encore, il en redemandera. Encore et encore. Parce-que ce mec, à chaque seconde, devient une drogue à laquelle il est de plus en plus accro. Et tandis que Mo lui mordille la mâchoire, le cou, c’est la main virile de Jim qui vient se glisser sur son cul, l’empoignant délicatement, le faisant se pencher un peu plus sur lui. Parce-qu’avoir Morgan qui dirige le navire, c’est jouissif. Ses yeux sont mi-clos, sa tête penchée en arrière, le cou offert à ce mec qui le rend dingue. Il se mord la lèvre, se retenant de lui murmurer des paroles peu catholiques, au fur et à mesure que le désir grimpe de nouveau en flêche.
« Mf.. décide toi... »
Un sourire esquissé sur les lèvres du A. Parce-que c’est lui qui tient la barre, actuellement. Que leur relation fonctionne comme ça, et que c’est comme ça qu’ils s’aiment. En tant que meilleurs amis. Meilleurs amants. Morgan attend certaines choses de Jim, c’est lui le capitaine, c’est lui le guide, c’est lui qui donne les ordres. Et si le D s’amuse depuis quelques minutes avec le chapeau du capitaine, il attend que celui-ci ne reprenne le pouvoir. C’est comme ça que ça marche. Et ça marche tellement bien.
Alors, le sourire taquin, Jim glisse sa main dans les cheveux de Morgan, l’intimant d’une poigne de continuer ses petites douceurs dans son cou. Et son autre main quitte les poches arrières du jean de Mo, pour venir vers l’avant de ce dernier. Un bruit de ferraille, et la pression autour de la taille du blond s’assouplit. Et tout doucement, les trois boutons cèdent, l’un après l’autre. Jim bouge alors légèrement la tête, de façon à trouver le regard de Morgan. Et, dans un regard pénétrant et un simple sourire qui en dit long, il glisse sa large main sous son jean, venant saisir à pleine main le package de Morgan, qu’il avait ô combien apprécié leur de leur première nuit. Le fin tissu du caleçon sépare leurs peaux, mais ça n’empêche pas le Roi de masser doucement, et souligner de ses doigts les courbes et rondeurs de l’entre-jambes de Morgan.
Et le silence. Et le regard dévorant. Et le sourire rassurant. Et les mots doux pas du tout romantiques, mais soufflés avec une tendresse sans égale.
« J’ai envie d’te prendre. Envie à en crever. »
codage par Palypsyla sur apple-spring Couleur Jim : #ff0036
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Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Ven 28 Fév 2014 - 20:22
Brusque sursaut, son corps littéralement électrisé par la sensation grisante que lui procurent les caresses de Jim. Il ne pensait pas que ça lui ferait autant d’effet, il n’aurait jamais cru en arriver là, insatisfait, à en redemander. Mo’ c’est loin d’être un frustré incapable de se tenir, mais suffit que Jim l’effleure de trop et il s’enflamme direct. Trop de sex appeal. C’est la faute à Reed, il doit dégager une dose anormale de phéromones, ouais, voilà, forcément. Morgan se mordille la lippe inférieure, tente de ne pas balancer ses hanches. Il veut se tenir tranquille, montrer à Jim que c’est toujours lui qui mène, qu’il peut guider encore un peu. Mais son corps sous les siens, ses doigts qui le frôlent de trop, sa voix, ces mots.
« J’ai envie d’te prendre. Envie à en crever. »
Un putain d’appel à la luxure, qui ferait perdre ses résolutions à n’importe qui. Et si Morgan s’écoutait, il se jetterait sur Jim, là, maintenant, tout de suite. Il voudrait lui répondre. Lui susurrer dans le creux de l’oreille qu’il en a terriblement envie aussi, lui demander ce qu’il attend pour le faire basculer et le piéger entre son corps et le matelas. Chope moi les poignets, fais moi mal, moi j’aime l’amour qui fait BOOM, quelque chose du genre. « Tais toi.. » Nan, pas cette fois. Contente toi de regarder.
Il force Jim à s’arrêter, saisit de nouveau ses poignets pour les plaquer contre le matelas, avec douceur cette fois ci, avant de le libérer. Mouvements calqués sur les siens alors qu’il défait à son tour son jean, lentement, si lentement, sans le quitter du regard. Il veut jouer, gagner la partie pour une fois. Son être tout entier est prêt à démarrer au quart de tour, mais cette tension lui plaît. Ses omoplates se tendent alors qu’il se penche pour venir terminer le suçon déjà bien marqué dans le cou de Jim. Il faut que ça soit voyant, il le marque au fer. Il se sent coupable d’un vol, comme un braqueur qui blanchit ce qu’il a dérobé. Ou alors il se sent juste serein, comme si il récupérait simplement ce qui lui avait toujours appartenu. Sûrement un peu des deux.
Ses paupières s’abaissent, ses lèvres glissent le long de la peau de Jim, plus bas, de plus en plus bas. Le creux de son épaule. Sa clavicule. Son t-shirt gêne, il s’en occupera plus tard, pour le moment il ne fait que le relever un peu. Son torse. Plus bas encore. Il mordille Jim au niveau de la hanche, lève un regard espiègle vers lui, vérifie qu’il a toute son attention. Il va lui montrer, il attend ça depuis longtemps. Faire comprendre à Jim qu’il sait faire autre chose que le suivre ou le devancer légèrement. Morgan veut que cette lueur dans ses yeux lagons et ce sourire provocateur lui paraissent méconnaissables. Ces yeux et ces cheveux sont beaucoup trop clairs pour appartenir à un démon. Vraiment ? Bruit de l’étoffe du jean et du sous-vêtement qui se froissent contre la peau de Jim où le souffle brûlant de Morgan se perd. Il fait durer, l’empoigne doucement se contente de caresses langoureuses d’abord, y fait glisser sa langue ensuite, avant de fermer les yeux et se montrer plus gourmand. Il a les joues en feu et le souffle court. Il est obscène, tendre, passionné, tout ça à la fois.
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Sujet: Re: Bang bang, he shot me down, bang bang. Dim 16 Mar 2014 - 1:21
I want to fly Can you take me far away Give me a star to reach for Tell me what it takes And I'll go so high I'll go so high My feet won't touch the ground Stitch my wings And pull the strings
Est-ce que vous savez ce que c’est, le bonheur ?
Le bonheur, c’est cette peau qu’il effleure. Le bonheur, c’est la chaleur d’un souffle. Le bonheur, c’est l’intensité d’un regard lagon.
Le bonheur, c’est chacune de ces mèches blondes venant caresser son visage. Le bonheur, c’est de savoir que, sous ce torse, bat un coeur. Un coeur qui bat au même rythme que le sien. Un coeur qui bat pour lui.
Je t’aime, mon meilleur ami.
Il penche la tête, ferme les yeux, laisse Morgan saisir en bouche la peau de son cou.
Je t’aime, mon frère.
Il se mord la lèvre, inspire doucement, tout doucement; comme si chaque seconde défilait autour d’eux, fragiles comme du cristal. Comme si tout pouvait se briser, à tout instant. Trop beau pour être vrai, trop heureux pour exister, trop parfait pour être en train de se réaliser.
Le géant a le coeur qui palpite, l’habitude des drogues, de l’alcool, des caissons de basse. L’habitude de la musique, de la danse, des concerts, des rave party. L’habitude de se flinguer la gueule, de tout foutre en l’air. L’habitude de se faire exploser le palpitant par tout les moyens possibles.
Mais putain, rien, rien ne vaut, rien ne vaudra jamais Morgan.
Je t’aime, putain de bordel de merde. Ca fait longtemps que je t’aime. J’en peux plus, tellement je t’aime.
Y’a pas eu de nuit sous les étoiles. Y’a pas eu de restaurant. Pas de dîner aux chandelles, pas de roses, pas de déclaration enflammée. Y’a juste eu toi et moi, deux connards dans une voiture, bloqués dans les bouchons en loupant un concert de Lenny. Y’a juste eu toi et moi, à nous déchirer la gueule en avalant n’importe quoi. Toi et moi, à rire, à nous fight, à nous séduire, à nous pourrir. Y’a juste eu putain de toi et moi, Mo, toi et moi, et c’est tout le reste du monde qui continue sans nous.
Chaque seconde passée avec toi, chaque micro centième de seconde. Je me sens vivant,bien plus que vivant. Chaque seconde avec toi est orgasmique, c’est du bonheur à l’état pur, c’est de la force, c’est la vie. Tu me rend vivant, tellement vivant. Y’a pas de Roi de la fête. Y’a pas de soleil. Y’a pas de soleil sans toi. Tu me fais briller, tu me fais avancer, tu me fais douter, tu me fais chialer, tu m’fais bander, tu m’fais aimer, tu m’fais craquer, tu m’fais...
Un gémissement s’extirpe de sa gorge, ses mains saisissent les draps; yeux clos, son dos se courbe, son corps fin se soulève. And I'll go so high, I'll go so high. Lèvres entrouvertes, il se crispe, ondule, souffle. Eléctrisé par un désir sans nom, ça démarre sous les lèvres de Morgan, ça remonte le long de son ventre, ça lui fout une putain de décharge éléctrique dans le coeur. Claquage. Crise cardiaque. Le palpitant s’emballe, et sa main vient glisser entre ces mèches, les saisie, frémissante; pulsion, passion, douceur, frénésie, tendresse. Son corps explose sous le plaisir, implose sous les émotions. Il retrouve la vue, perd le souffle; il baisse les yeux, le voit, beau, plus beau que jamais, plus excitant que jamais. « Encore. » Un souffle qui s’échoue, une main qui encourage le geste, en demande plus, toujours plus. Son autre main caresse sa nuque, puis sa joue, puis ses cheveux également. Tordu de plaisir, il penche la tête en arrière, ne retient pas un gémissement - il ne retiendra rien pour lui. Il lui donnera son corps, son coeur, son esprit, sa vie. Il lui donnera tout, il lui donnera putain de tout, quitte à tout perdre, rien à fouttre, il aura tout. Il abandonnera jusqu’à son âme, jusqu’à son dernier souffle; ce mec, il l’aime, il l’aime plus que la vie. Et c’est toutes ces années qui lui font penser ça. Tout ce qu’ils ont traversé, ensemble. Pour le meilleur et pour le pire, ils ont toujours été là l’un pour l’autre, depuis leur rencontre, ça a été fusionnel, passionnel, mortel.
Et ça s’arrête, parce-qu’il faut que ça s’arrête. Parce-que rien que ça pourrait suffire, ouais, il est pourtant pas en manque de sex, il est juste en manque de lui, depuis trop longtemps, beaucoup trop longtemps. L’effet Mo, c’est pas juste une blague, c’est juste mieux que tout, ça le met juste hors de lui.
« Arrête, bordel, putain de bordel de merde. » Un souffle, un rire, et une main sur son épaule, il le repousse, doucement, tout doucement. Il veut pas l’éloigner, il veut pas briser le contact, il veut pas le perdre de vue, il veut pas l’perdre tout court. Alors, histoire d’être sûr, il s’agenouille face à lui, se débarrassant du superflu - le peu de vêtements qu’il leur reste, à tout les deux. Il a la tendresse dans les yeux, il est esclave, complètement soumis à ce mec, au moindre de ses désirs, tout, il fera tout. A genoux, il glisse ses lèvres sur sa peau, lèche, quelque part entre l’épaule et le cou, effleure sa clavicule. Une main glisse sur son omoplate, l’autre sur ses cotes, son torse, il sait plus trop, il se perd lui-même de vue. Et, yeux clos, entre tendresse et caresses, il murmure, comme une prière. Il souffle qu’il le veut, le répète, encore et encore. Prière, supplication, il le veut tout de suite, maintenant, et pour toujours.
Complètement dingue de lui. D’un bras, il lui entoure le cou, pose ses lèvres sur les siennes pour l’embrasser langoureusement; de sa main libre, il vient saisir son entre-jambes, et tout doucement, lui donne du plaisir, lui donne envie, fait durer. Et continuant son geste, après de longues secondes de baiser profond, il appose son front contre le sien, et de son regard de petit diable, vient se mordre la lèvre, joueur.
Tout est entre les mains de Morgan. Il fera ce qu’il veut. Il fera tout ce qu’il veut, comme il veut. Il n’a qu’à demander, Jim est à lui, tout à lui, et lui donnera tout, tout ce qu’il a, tout ce qu’il veut.