Solveig ~ Des liens plus fort que la gravité ?

Warren Andersen, nouveau colocataire de Solveig. Elle ne le connaissait qu'assez peu avant, s'étant rencontré lors du projet WIP et durant les élections des délégués, mais elle l'apprécie déjà beaucoup.
Solveig, à l'inverse de beaucoup de monde, le trouve plutôt courageux, de s'être investit dans WIP, lui la victime de Prismver, alors qu'il est en E, terreau fertile en soutien de RED. Qui plus est, même si beaucoup raille son travail ou le considère comme une bonne à tout faire (mal), il a quand même accepté d'être à nouveau délégué des E.
Maintenant qu'ils sont dans le même dortoirs, ils discutent parfois ensemble de la "politique" de Prismver et de comment améliorer la situation. Bien que n'étant pas d'accord sur tout, l'échange est agréable et stimulant.

Mais il est vrai que Warren semble perclus de peurs et de phobies, que Solveig essaye de comprendre, de sa manière analytique habituelle, dans l'espoir de calmer le jeune homme si stressé. Bon, ayant elle aussi une phobie, elle n'ai guère bien placé pour l'aider, mais au moins elle comprends et elle ne force jamais le délégué des E.
D'ailleurs Solveig ne pousse pas Warren à surmonter ses peurs, ni ne l'en protège : elle le juge assez grand et mature pour les dépasser lui-même, s'il le souhaite. Elle l'aidera s'il en fait la demande (ce qu'elle espère sincèrement). Par contre, gare à celui qui menacerait ou frapperait le délégué des E devant elle : il comprendrait alors tout le sens de l'expression "se faire envoyer sur orbite". Kieran est prévenu.
Par respect pour Warren (et accessoirement ses autres colocataires), elle évite (après une vaine tentative) de l'inviter au plafond et à placer dans le bungalow des petits panneaux indiquant le sens de la gravité quand son don dérape.

Solveig, malgré son jeune âge (étant plus grande, elle oublie parfois sa différence d'âge avec le E), essaye aussi de l'aider quand elle se rend compte qu'il s'est prit une tôle à un devoir (ce qui arrive rarement, vu que Warren ne montre pas ça volontairement). Par contre, c'est peut être un remède pire que le mal, Solveig ayant tendance à la circonvolution et à s'égarer dans ses explications, rebondissant de sujet en sujet au gré de son inspiration et laissant Warren, silencieux et les yeux écarquillés.
Au final, Solveig aime beaucoup (trop) son nouveau colocataire et n'hésite pas à le saouler de conversation sur tout et rien, juste pour le plaisir de parler avec lui. Bien qu'elle ne l'avouera pas aisément, elle le trouve étonnamment mignon (cela vient en partie du fait qu'il n'est pas "menaçant" pour elle), surtout ses yeux, et se demande quelle allure il aurait s'il n'était pas si crispé... Bien évidemment, Warren ne se rend compte de rien et en remarque pas les regards et gestes de la norvégienne qui s'attarde un peu plus que nécessaire sur lui.